Encre
Maxime Arlot
Sur le papier jauni où nos amours pâlissent,
De tendres souvenirs surgissent du passé ;
Volutes alanguies où le désir se glisse !
Arabesques chéries de ta main vénérée !
Les pleins et les déliés que ta plume forma
S’inscrivent dans mon âme en lettres majuscules ;
-Entre ces plis précieux sèche une renoncule,
D’un sentiment défunt vestige délicat.
Ephémère ferveur ! Fragile enchantement !
Il est bien loin le temps du bonheur insouciant
Où Cupidon réjoui nous décochait ses traits !
Mais je garde en mon cœur, dans un recoin secret,
Comme un joyau divin, tes mots doux et bénis
Dont l’encre pleure encor, sur le papier jauni.
sonnet quand tu nous tiens !
· Il y a environ 14 ans ·une douce encre au coeur
ristretto