Entre "incivilités" et barbarie.

Christophe Hulé

L'homo Sapiens a décroché la timbale ou la queue du Mickey.

Que serait devenu le monde si l'Australopithèque ou le Néanderthal, pour ne citer que ceux là, avaient pris le dessus.

Nous ne serions pas dans ce monde apaisé et harmonieux, bon, il y a bien quelques petites imperfections à la marge, mais ça permet d'occuper les ronchons, déprimés de naissance.

Car un homme, un vrai, a compris que faire étalage de son bonheur, devant qui veut bien le croire, est un signe extérieur de réussite.

Mettre la misère sous le tapis et reprendre du gigot d ‘agneau.

Ces joyeux bisounours, n'allez pas leur dire qu'ils en sont, il vous feront tout un fromage sur la volonté, l'effort, le contrôle, et de continuer la liste me donnerait la nausée.

Vous êtes malheureux, les autres n'y sont pour rien, bientôt on va promouvoir l'euthanasie pour tous ces corbeaux qui gâchent les soirées et alourdissent la dette de la sécu.

Car, comme pour tout le reste, c'est qui qui paie tout ça ? Le contribuable !

Sur la feuille d'impôts de tous ces pleurnichards on peut lire : vous n'avez rien à payer », et ça vient se plaindre !

En attendant, le spectre entre incivilités et barbarie, vire au monochrome, avec de moins en moins de nuances.

Il faut parquer cette engeance et mettre des portails autour de nos résidences, à une époque, en Afrique du Sud, on avait tout compris …

Là où, à cette même époque le record de crimes était hors compétition, trop fort !

Le policier aurait dû tirer dans les pneus !

Bon, mais c'est une patate chaude en ce moment, attendons que le feu soit « fixé », encore une invention foireuse des journaleux.

Mon grand-père chantait inlassablement aux fêtes de famille :

« Les enfants, il faut qu'on travaille.

Faire un métier, vaille que vaille,

Ou de l'esprit ou de la main ».

Bon, à l'époque c'était le plein emploi, et on ne virait pas le petit personnel à la moindre crise déclenchée par les spéculateurs.

A l'époque on respectait nos vieux, les Sénioriales façon Club Med ou les mouroirs, avec tous les scandales que vous savez.

Mais « tout va bien, je vais bien » (Dany Boon).

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