Erasme

Cédric Yali

"Accroche toi au pinceau j'enlève l'échelle"

Quatre heure quarante. Dernier clope fumé. Un très mauvais café. Et la nuit m'appelle. Une sirène. Je finis par y plonger. Plonger dans cet océan. Le désir pour me trouver. Refuser c'est de la folie, trahir c'est gênant ? J'ai interrogé mon miroir... Et la réponse est oui. Le café est vraiment mauvais. Je suis loin de chez moi et pourtant la lumière de mon ordinateur éclaire bien le salon. Bordel il me faut des clopes. Mon rythme cardiaque ne bat pas correctement la mesure. Il se faiblit face à cette insomnie. Personne. Une putain de clope. Je voudrai juste que mes nuits soient moins solitaire. Qu'elles deviennent plus solidaires. Les choses ne sont que des guerres. J'ai pourtant cette habitude bête de guerroyer pour rien. Ça ne m'excite plus autant que dans mes jeunes âges. Vivant parce que je suis fort si j'étais nul, je serai mort... Peut-être que j'aurai dû l'être. Nous survivons dans la haine, alors qu'on aime aimer. Quand l'amour manque, on fait preuve de générosité et quand la générosité manque...On suit la loi. Je me demande pourquoi moi ? Pourquoi je vis ? Pourquoi je suis noire ? Est-ce que j'aurai été attaché à la nuit si j'avais été blanc comme neige. C'est vraiment vide et le café est dégueulasse. C'est de la merde Il me manque une clope. 17. Deux mois et la loi m'autorise officiellement à m'autodétruire. J'ai toujours cru que le talent c'était la folie de ne jamais accepter la défaite. C'est à cause de ça que je n'ai jamais renoncé. Je suis un lion qui se meurt. Ou un roi mort. L'ébène à la peau et je ne suis pas mort. C'est vrai que la France c'est mieux que les États-Unis à propos de ça. Je me bats pour que les gens acceptent d'êtres humains... J'apprends à aimer aussi. C'est plus dur. Putain pourquoi j'ai fumé c'est deux clopes aussi rapidement ? Le spectacle du jardin vide m'a foutu en bad (merde je parle en argot anglais alors que je ne maitrise pas la langue de Molière ). J'ai plus a dire que les autres c'est pour ça que j'écris. L'essence de la vie est ailleurs. Ou peut-être que l'Univers peut se résumer à ce mauvais café ? Le téléphone va pas sonner et pourtant je vais pas dormir avant sept heures ou plus. Ça dépend quand la batterie de mon cœur va lâcher. La vie n'est pas une pute. Ou peut-être que si. Mais comme le dit Asap Rocky: "Cette pute préfère les autres négros" (traduction approximatif). Alors là le café laisse un sale coup de sang. C'est du sang ? Si oui celui de qui ? Bordel j'ai plus de café ! Sa devient insupportable. Heureusement que les programme de la nuit à la télé sont vraiment de bonne qualité pour justifier ma nuit blanche #Ironie. Suis-je un imposteur ? Vraiment c'est nul, j'ai une envie terrible de fumer mais pas de clope et les bureaux de tabac n'ouvrent qu'à l'heure ou moi je vais dormir. C'est un one-shot. Avec du mauvais café et une absence de clope. Ma conscience est partie en vacance. Je ne sais même pas pourquoi j'écris la nuit mais bordel qu'est-ce que c'est nul de ne pas avoir de clope. Vous trouvez que je suis obsédé ? Je ne trouve pas mais bon c'est vrai que là j'ai très envie de clope juste pour accompagner ce putain de café froid qui tue mon estomac. Je le bois goute à goute parce que je ne sais pas faire de café et j'ai plus de clope. J'entame une rime et dans les toilettes ça pue l'urine. Vivre seul c'est chiant, il n'y a pas une personne pour te rappeler de tirer la chasse d'eau. Personne pour t'empêcher de trouver qu'une maison de quatre-vingt-dix mètre carré est trop grande pour toi. Alors tu dors au salon. Et tu allumes des clopes que dans ta chambre et bois le café sur l'ordinateur. Ton clavier sent l'urine parce que tu ne te lave pas les mains. Maitre Gims. Chouette de la bonne musique sur Trace. Les moustiques me laissent tranquille. Et mon cerveau tombe en apnée. Allez c'est partie !! Petit à petit, je tombe dans la folie. Putain il manque une clope. Le mug de café ce vide. Sniffer l'odeur de la dernière clope sur les doigts. Penser à aimer sa copine. Vivre vite. Mourir con. Vivre con. Mourir con. Je ne sais plus. Enfin je pense que je ne sais plus. En vrai je connais la réponse. C'est bien ça le problème. La barre des sept cent mots a été franchie. Ce texte c'est juste un bout de ma folie. Je manque de café et de clope. J'ai envie de vivre mais mon cerveau à envie de me détruire. Tout ça n'a pas de sens. J'ai tous posé sur une feuille. Je laisse tout ça aux lecteurs. Huit-cent neuf. Bordel, cinq heure trente. Non vingt-neuf. Vingt-neuf. Vingt-neuf. Vingt-neuf. Vingt-neuf. Vingt-neuf. Vingt-neuf. Ouf enfin trente. On rentre dans le moment de la nuit ou les secondes devient des heures. Il est à chier ce café. Froid et sans arôme. Un peu comme ma vie. Youpi une clope. Au fond du tiroir. Juste à côté des feuilles d'impositions. Il faudrait que je commence à les remplir. Histoire d'obéir à la loi. Non je ne suis pas généreux moi. Mon argent je préfère le dépenser à m'autodétruire... C'est beaucoup plus sympa. Du café, de l'alcool et une clope. Je suis bien là. Oui C'est un putain d'irish-coffee que je bois dans un mug en provenance de Londres. Tout ça n'a pas de sens, je n'ai jamais payé un euro d'impôts. Suis-je pour autant coupable ? Non. J'ai plus de jus là. Il me reste juste quelque goute de café. Ma clope vient d'arriver au moment où il ne reste que le cancer. Une Marlboro. Une blonde. Je ne sais plus qui me l'a payé mais à cinq heure quarante pour moi c'est l'homme (ou la femme) le(la) plus généreux (se). Pause pipi...Ça faillit tourner à la pause caca mais bon le café sa retient tous. Enfin je crois. J'entame une rime, à la fin, je me couche ? Surement pas! Trop de café dans le sang et pas assez de raison de rêver. Cette musique c'est une maladie... Putain de fatigue. Mon œil à trembler. Il fuit. Il s'use. Il est en train de rire ? Pourquoi je continue à écrire alors que je n'ai plus rien à écrire. Enfin si. Il reste un bout de café. Il en reste un peu. Un peu seulement pour construire un livre. Un livre et du café mais dans quoi je m'embarque...La suite logique. Microsoft Word. Dix jours plus tard et plus de café. Plus rien. Une bibliothèque un plus personne autour de moi. Mais c'est qui celui-là ? Il est incohérent du début à la fin. Non à la fin je meurs comme tout le monde. Ce n'est pas drôle ? Laissez-moi vous dire que si. J'ai plus de café, c'est officiel. Mon royaume, mon royaume pour un café!!! Write like Shakespeare. Putain mais je fais quoi là ? Et si on se disait tous. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je ne sais pas ce que je dois écrire mais ça me fait chier toutes ces feuilles blanches (désolé pour le terme familier). Tout Ça me tue. Me brise. Et hop une ligne de neige. Dans le nez. Une bouteille de vodka. Merde elle moche !!! Pourquoi j'ai couché avec ? Mais qu'est-ce que je fais ? Où est la narration qui est logique ? Je pose trop de question. J'ai quel âge en vrai ? Pourquoi toutes ces lignes ? C'est qui lui déjà ? Ou on est bordel ? qui pourquoi ? Et surtout, comment ? Mille trois cent mots plus tard. Ça ne ressemble à rien mais bordel qu'est-ce que ça fait du bien!!! Pas de logique. Juste de la merde pour de la merde. Un caca pour un caca. L'illogique pour l'illogique. Un lion et des chats qui dessinent le ciel. Six heure onze et je pense à Jeanne D'arc. C'est bizarre. Il manque une fin. Fin. Non mais c'est nul. Je suis mort. Mais il y a toujours pas de sens. Ça commence à tourner en rond... Rond comme une horloge. Finalement cette merde... C'est la vie.



                          La suite dans le livre qui ne sortira que dans le rêve de quelque fou. Les autre, fermés les yeux et relisés en boucle.....

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