Errances d'un lever pluvieux

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. Il pleut, il pleut bergère

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   Fuir ? où aller en cet hiver, dehors dimanche rien à faire et rien à faire non plus dedans, ô rien à faire sur la terre, vrai un dimanche jour de pluie, et je ne fais plus rien qui vaille et le moindre orgu' de Barbarie le pauvre m'empoigne aux entrailles ..

   Merci Jules.

   Sept heures dix, il fait nuit, il fait noir, il fait nuit noire, et il pleut et si le bruit de la pluie est doux par terre et sur les toits pour un coeur qui s'ennuie ô le bruit de la pluie ..

   L'écran est là avec sa page éclaboussamment  ( pouah quel barbarisme ! mais délibéré ... ) et insolemment blanche de luminosité prédatrice et qui m'appelle allez tape ! au lieu de me regarder de tes yeux encore hébétés de sommeil..

   Pauvre nase garde tes réflexions d'immaculée pour toi, toi-même hébétée, page aveugle à laquelle seuls mes mots rendent la vue ...

    La page blanche de papier est plus noble, plus digne et mérite mieux que toi l'encre de mon stylo ...

    Il pleut il pleut bergère, ramasse tes blancs moutons, je lève la plume parce que d'autres rimes insanes me montent à l'esprit .. Il pleut il pleut ma chère, découvre tes blancs ... Oh ce dimanche est mal parti ... ou peut-être que dans le lit, mains non, - ma jeunesse est finie ... Adieu doux rayon qui m'as lui, - Parfum, jeune fille, harmonie ... Le bonheur passait, - il a fui !

                                                            µµµ