Espoir

almodovaro

Ma mort, t’es-tu perdue

Dans l’espace de mes souvenirs ?

Il ne resterait que la vie pure,

La vie brute et incandescente,

Puis le calme du soir qui adoucit

L’esprit,

Et virevolte la colombe !

Dans la moiteur de l’ombre,

L’été peut receler des trésors de tendresse.

Il est des oasis de fierté insoupçonnées,

Qui nous conduisent aux randonnées,

Qui laissent un arrière-goût de sang,

Qui parlent à vingt mille comme à cent,

Qui serrent le cœur des innocents.

L’univers sent tous nos soubresauts,

Du plus intelligent au plus sot,

Apprend à nager dans ces eaux…

Prépare une parole vraie à ton frère

Qui t’as vu naître et renaître !

Le 5 août 2013

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