Espoir et mots à O.

J'ai repris ma plume pour vous écrire d'un point de vue rêveur mes ressentis. Après une longue période passée la tête sous l'eau je goûte à nouveau à ce poison enivrant qui parcoure mon corps et mes yeux mais qui fait surtout battre mon coeur. Je revis, je recommence tout doucement à sourire. C'est un délice de petite douceur que d'espérer. 

Pourtant les blessures sont loin d'être refermées, du sang rouge coule toujours pour le moment mais plus lentement et beaucoup moins douloureusement. J'apprivoise petit à petit le bonheur. Et un jour, il cautérisera complètement mes plaies. 

J'ai tant de douceur qui me submerge. Tant d'amour qui a remplacé l'insécurité que j'en ai presque des larmes aux yeux. Je ne veux plus jamais pleurer et me sentir seule et démunie.

O, je suis en train de devenir une étoile petit à petit. Je scintille déjà tout doucement en essayant de communiquer à ceux que j'aime tout mon amour et la douceur dont je suis capable d'éprouver. Je te le dis sans détour, un jour je rêverai de pouvoir apaiser comme une soeur ta douleur, si elle est toujours présente. Je ne t'oublies pas, toi et ton joli minois d'ange. J'aimerais plus que tout te communiquer tout ce qu'il y a de plus positif en moi, mais pour l'instant je ne suis pas prête. Je me reconstruis. 

Je ne sais pas si tu voudras toujours de mon amitié après que j'aurais pleinement fini ma transformation, gourmande en temps. Mais avant je ne peux pas... Tu t'appuierais sur un géant aux pieds d'argile. Une petite chose qui s'inquiète pour toi, veut ton bien mais à peur d'être blessée et est incroyablement délicate. Au fond... Plus j'y pense plus j'ai foiré. Je n'ai su ni te protéger, ni me protéger et à la fin je me suis soûlée à l'alcool de larmes. Dansant telle une poupée au coeur fissuré, au-dessus du vide sur un fil d'araignée... En trébuchant, j'aurais fini par empaler mon propre coeur sur le fil et le tiens avec. Jamais volontairement, on ne sait jamais ce qu'on fait, surtout sous l'alcool de larmes, mais je l'ai quand même fait.

Et j'ai failli sombré quand tu n'étais plus là. Ta présence me manquait tellement au coeur, pour moi tu étais une soeur-confidente. Celle qui faisait ressortir toute ma sensibilité. Avec toi, ma poésie perçait le jour. Avec toi c'était aussi les fous rires. C'était la déraison poétique, le jour elle était éblouissante, la nuit elle était sombre mais tout était sincère et spontané. Tu m'avais dit avant tout ça : viens, on sera adulte ensemble. Et toi et moi on tendait difficilement la main ver le ciel, avec nos mots de velours à la bouche, pour soutenir l'effort insensé que ça représentait pour nous. Mais si on lâchait, c'était le noir ou la fin. Alors on continuait tous les jours d'écrire (même si ce n'était pas toujours des textes, juste des échanges entre nous) et de rigoler, pour que nos bras ne s'affaissent pas d'un coup. Puis tu as eu le coeur brisé, à moins qu'il ne l'est toujours été mais que l'impact se soit aggravé et tu es devenue une personne que je ne reconnaissais plus. Mais moi aussi, mon coeur était en miettes et je devais être méconnaissable. 

Aujourd'hui, je ne sais plus ce que tu penses. Mais j'ai une boule d'espoir que je sais pouvoir être communicative alors... Je continuerai mes progrès jusqu'à pouvoir te donner une part de bonheur, si jamais tu acceptes de nouveau notre amitié. 

Tu es mon âme soeur artistique. Et il n'y a rien d'amoureux là dedans, c'est juste une proximité poétique que j'ai ressenti immédiatement avec toi. C'est pour quoi, peu importe ce qu'il adviendra je ne t'oublierai jamais et même s'il s'avérait que notre amitié était à tout jamais perdue, mes cieux chanteront toujours ton nom, ta sensibilité, ta vision, tes mignonneries comme tes défauts qui faisaient partis adorablement de toi, ainsi que tout ce qui t'as rendu à tout jamais unique et que je n'oublierai jamais.

Tu es l'une des plus belles rencontres que j'ai pu faire. Tu m'as nourri moi et mon sens artistique. Tu n'es pas parfaite mais tu m'as apporté tant d'émotions que je peux te dire que tu as à jamais marqué mon âme. Tant que maintenant j'en pleure.

Pour moi tu es tout simplement une chose magnifique, et ce dans tous les sens du terme (car en plus de ton grand coeur et de ta belle âme, des fées se sont penchées sur ton berceau) et tu mérites tout le bonheur du monde.

Je te souhaite de t'épanouir pleinement et te remercies pour ce que tu m'as transmis. J'espère encore avoir avec toi une amitié aussi fusionnelle, mais la vie est compliquée et parfois il faut comprendre et se résoudre.

Alors au moins, la mémoire est source d'émotions. Quand l'âme a été touchée une fois, elle l'a été à tout jamais.

Tout ce que je peux dire en conclusion est donc : merci de m'avoir marqué comme tu l'as fais, un jour j'essaierai de revenir te parler avec un immense espoir et toute la bienveillance et la compréhension du monde.