Et autres commentaires.

Christophe Hulé

Terrible, que l'on soit seul ou deux.

Être piégé par ces produits de l'enfer parce que l'existence devient insupportable.

Savoir que se détruire n'empêchera nullement le soleil de briller, car le soleil n'a aucune conscience.

Se détruire c'est accepter que les autres ont gagné.

Et c'est bien leur accorder l'importance qu'ils n'ont pas.

Ces saloperies ne sont que des saloperies.

Et les autres d'en jouir.

Quoi de plus jouissif pour l'ego que de voir l'autre se noyer. (avec F.A.).


Tout est dit, et cela fait partie de mes colères récurrentes.

Que la FIAC et toutes ces merdes sponsorisées aillent au Diable.

Je conseillerais à ces pseudo artistes, qui ne savent même pas clouer droit, comme mon grand père savait le faire, de faire un long voyage en Italie. (avec aile 68).


Avec le collège unique, que j'appelle inique, des pré-ados se font chier 4 ans, on en arrive à cette aberration de dire au parents que leur rejeton mérite le redoublement.

Les autres se tiennent à carreaux, à peu près, en 6ème et 5ème, après c'est "la peur de l'insolence" (Lavilliers), même si les choses ont empiré depuis.

Au lycée, c'est selon, ça dépend des filières.

Tous ceux qu'on a parqués sur des rails par défaut.

Les erreurs d'aiguillage pour un réseau saturé et hors d'âge.

Beaucoup hélas regarde le train passer, comme les vaches. (avec F.A.).


Et que valent donc ces tests, doit-on accepter de s'y soumettre?

Pas de ponctuation, c'est ce que je fais souvent, et n'en déplaise aux puristes.

Chacun a son histoire.

L'erreur et de devoir s'intégrer dans telle ou telle communauté.

Qui dit communauté dit unité de valeurs, en d'autres termes chose impossible.

On peut aussi papillonner de l'une à l'autre, ce que j'ai fait toute ma vie.

Loin d'être rejeté, on est traité comme un objet curieux et intéressant.

Car la "communauté" enferme.

Le vrai pouvoir est d'entendre les autres dire qu'on est inclassable. (avec F.A.).


Être espiègle et tourmenté à la fois.

Le "je" contre l'autre qui ne me connaît pas, que je ne connais pas (Prévert).

Être usé(e), et pour qui, et pourquoi.

Un jour on disparaîtra.

Parfois, mieux vaut laisser le temps s'écouler, guérir les plaies ou pas, quelle différence?

On a tous ce socle qu'on appelle l'enfance, ce temps de tous les possibles, et qu'il me jette la pierre celui qui n'a pas déchanté.

On appelle, sans en avoir conscience, tous nos persécuteurs.

La quête de quelque "vérité objective" est comme le monstre du Loch Ness.

On vit, comme on peut, on meurt, ça c'est une réalité objective. » (avec F.A.).


Parler au cerveau ou parler au cœur, aux tripes, au vécu qu'on ne veut pas trop exhumer.

De ces blessures qu'on a mis tant de temps à enfouir, même si ce ne sera jamais assez profond. (avec F.A.).


L'ellipse est la chose la plus précieuse en littérature, le lecteur est lancé dans une chasse au trésor.

Je me permets humblement de faire référence à "Sanctuaire" de William Faulkner. (avec F.A.).


J'adhère à cette idée de bannir les étiquettes que la bien-pensance, qu'on appelle aussi pensée unique, veut nous coller au cul.

Le lecteur attend d'être surpris, quitte à bousculer ses certitudes.

Je trouve qu'en la matière, l'absurde permet bien des audaces pour agiter les consciences. (avec F.A.).

  • Rien n'est jamais perdu, Pif est resté embrigadé au PCF pendant 4 ans et a su s'en évader pour le plus grand plaisir des plus petits !

    · Il y a presque 2 ans ·
    Chainon manquant

    dechainons-nous

    • Et Pif me rappelle Roger Pierre et Jean Marc Thibault, en ce temps là, on esquintait personne.

      · Il y a presque 2 ans ·
      Lwlavatar

      Christophe Hulé

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