Et Dieu créa … les PIXIES !

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A l'aire de la surconsommation il est amusant de savoir que cet album avant de devenir culte, a été un bide commercial à sa sortie...

A la manière d'un révèrent, le "père" Frank Black et ses disciples des PIXIES avaient réussi à nous transcender avec leur EP Come on pilgrim, positionnant le groupe sur l'autel des précurseurs de la scène rock alternative.

SURFER ROSA, premier album du groupe, sorti en mars 1988, propose une suite qui propulse ce joyau de la musique, au rang de missel du rock indépendant, que tout bon pèlerin se doit d'avoir sur sa table de chevet.

Le surréalisme des thèmes abordés, mutilation, voyeurisme, … et les mélodies tantôt puissantes et agressives, font de SURFER ROSA une véritable arche de Noé musicale, qui donne envie de découvrir toutes les espèces animales de ce monument Indy rock.

Les Pixies expérimentent ici ce qui fera le son du groupe et nous transportent avec ferveur, d'un fast food japonais Broken Face, à la plage de Pinones à Puerto Rico Oh my Golly où l'on y découvre Surfer Rosa.

A l'écoute du mythique et envoutant Where is my mind ou de  Gigantic, porté à merveille par la charismatique Kim Deal, bassiste du groupe, on comprend pourquoi SURFER ROSA a écrit l'Histoire du rock indépendant.

Les apôtres des PIXIES, à commencer par Kurt Cobain lui-même, qui reconnaissait que SURFER ROSA avait largement influencé l'écriture de l'album Nevermind de Nirvana, continuent de perpétuer la bonne parole des PIXIES, depuis presque 30 ans.

Et le huitième jour, sans doute pour qu'Adam et Ève aient une super bande son au paradis  … Dieu créa les PIXIES !

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