Et la lune baisait dans le caniveau

lamounedenullepart

C'était un soir sans lune le vent mordait mes joues,

De ses mignards  baisers  il chahutait  ma peau

Et  glissait sous ma robe en jouant du appeau,

Puis , dans mes plis secrets  folâtrait  en voyou. 


Tête baissée j'allongeant le pas ...

Et sous un réverbère  en fin de vie 

Qui clignait aux ombres de la nuit,

Cet inconnu  n'eut qu'à tendre les bras.

 

Deux destins  se sont joués, 

Je suis la passante  dans  sa vie

Entre nos peaux  une alchimie

Un parfum d'ambre un peu boisé .


Son corps est un jardin  exquis 

Le mien( dit-il) une roseraie 

Dont il aime tourner la clé 

Buvant au calice  l'ambroisie. 


Il est la morsure d'un vent  d'été 

Sur ma peau  fleurant  la myrrhe,

De concert nous aimons écrire 

La maggie de nos nuits éthérées .


Brûlent nos âmes à  fleur de peau

Au rouge  de cette  passion  Géhenne, 

Ce sang qui coule dans nos veines

Est-ce le grondement  du ruisseau ?


Je ne suis qu'une passante dans sa vie

et certains soirs la lune rit …..

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