"et si l'amour était pornographe"

romualdmartin

texte adapté d'un poème, de la recherche :)

Je ne savais pas et je ne pensais pas non plus que des femmes comme ça pouvaient traverser les rues, manger de la soupe, courir et suer sans se faire prendre.

Je ne savais pas qu'elles arrachaient des cœurs par brouettes entières comme la peste d'autrefois pour la satisfaction de quelques centimètres. Je les voyais juste mettre les loches en avant, ériger leurs culs fiers et gras vers les yeux des victimes.

Je les vois grasses, de cou, de cuisses, les imaginant bouffer de la purée à même les mains, de la soupe sans assiette, les lèvres noyées dans le gras étalé sur les manches dont on essuie le foutre.

Mais pourtant, elles sont là, arrogantes de beauté, et qu'elles soient grosses, maigres, connes, puantes, qu'elles soient rousses, blondes ou brunes, je m'en fous. Je veux leurs chattes, je veux les voir sauter, jouir. Je veux les voir se cogner leurs vieilles têtes contre les murs devenu sourds. Je veux qu'elles transpirent sur mon dard, je veux sentir leurs ongles se nicher dans ma peau, je veux les user sur le dos, sur le ventre, de côté, je veux sacraliser leurs moindres orifices.

Je veux m'oublier, les remplir et puis les oublier, que l'on prenne du plaisir à geindre comme des chiens avides de viande entre les dents et d'airelles perchées sur le bout de nos langues. Je veux qu'on gueule ensemble à faire fuir les voisins, qu'ils s'installent en province pendant que mon sexe s'amuse dans son fourreau, pendant que je leur serre les seins et que j'éjacule à en faire jalouser tous les puceaux du monde.

Et c'est la buée à la fenêtre qui me fera comprendre que t'étais belle dans ton habit de femelle.

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