Étendards et Drapeaux

Ferdinand Legendre

Ravi que la lune et l'orage se disputent vos tours,
Il pleut des vagues de cordes, de l'acier, des vautours,
Tu chantes mes louanges et me fais ainsi faire,
 L'entrave, chose étrange et me fais ainsi taire.

 Voyez sous ces armures aux éclats victoriens,
Ainsi couler la sueur, et nos polarités,
Composer vos plaisirs est la priorité,
D'écrasantes lueurs, décrassent ces vauriens,

Ils filent dans les ruelles sous ces plafonds de verres,
Ils rient de leurs méfaits, des araignées de nuits,
 Ils ne craignent ni guerres, ni enfer, ni ennui,
Ils sont mes vices ou pire, mes plus grandes chimères,

 Je les pose à tes draps et tu connais ma peau,
Puis le bruit de la porte, ta bouche me dévore,
 Au delà des remparts, avec toi je fais corps,
 Et nos nuits nous emportent, étendards et drapeaux.

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