Explications de texte

Dominique Capo

pensée personnelle

Aujourd'hui, je n'avais pas l'intention d'écrire et de publier grand-chose sur mon mur et dans les groupes auxquels je participe quotidiennement. En effet, j'avais plutôt l'espoir de me concentrer essentiellement sur la rédaction de mon livre sur les « Origines occultes du Nazisme ». Donc, je vais tenter de faire court ; et je dis bien « tenter ».


Mes textes sur la Religion – quelle que soit la forme qu'elle prenne, et quels que soient les dogmes auxquels chacun adhère – sont issus d'années de recherches historiques, philosophiques, théologiques, etc. effectuées à la Bibliothèque Nationale. Elles sont également issues de lecture de centaines d'ouvrages sur ce thème. Ainsi que sur le thème de la genèse de la civilisation humaine, de ses traditions, de l'élaboration des différentes sociétés qui l'ont composée, et qui la composent encore aujourd'hui. J'en ai tiré, comme vous pouvez vous en apercevoir si vous parcourez mes textes, des centaines de pages de notes dans bien des domaines divers et variés attenants à ces sujets.


Je ne prétends pas tout savoir sur ces sujets, loin de là. C'est impossible pour quiconque. Je ne détiens pas « LA » vérité. Je ne possède pas toutes les connaissances que j'aurai aimé acquérir durant cette période d'intense fièvre intellectuelle qui a été la mienne. Je suis malheureusement obligé de le répéter à chaque fois que je publie un exposé. Ce qui prouve, si besoin était, que même dans des groupes où l'intellect, la réflexion, la raison, devraient dominer, se pencher sur des textes qui essayent de creuser des sujets sérieux en profondeur, est loin d'être acquis. Je le répète une fois encore également, j'estime que Facebook peut – si on le désire – être un outil de partage d'idées, d'échanges, de débats constructifs. Et n'est pas obligatoirement un réseau social où chacun y édite des inepties, des extraits de textes, des images, ou des vidéos récupérées à droite ou à gauche. Car, comme n'importe quel outil, il reflète ce qu'en fait son utilisateur. Une pioche peut servir à creuser la terre pour y semer des graines. Elle peut aussi tuer.


Pour ma part – et là encore, je dois me répéter -, j'utilise Facebook pour essayer de contribuer à la réflexion générale sur l'Homme, sur le Monde, sur l'Univers, et leurs multitudes d'aspects. Sur les myriades de vérités, de questionnements, d'inquiétudes, de progrès, etc. auxquels l'Humanité est confrontée. Et si l'Histoire est l'une de mes grandes passions – parmi tant d'autres -, c'est parce qu'en regardant ce qui s'est déroulé jadis dans tous les domaines de la Civilisation Humaine, je peux davantage appréhender où celle-ci en est aujourd'hui. Et je peux réfléchir à quelles sont ses options pour l'avenir.


Oui, réfléchir, parce que je ne suis pas devin et que je ne sais pas ce qui advenir de notre espèce d'ici cent, mille, dix-mille, ou cent-mille ans.


Réfléchir !!! Ce mot qui est presque une insulte quand je lis les commentaires concernant mes textes « trop longs ». Réfléchir, quand je suis les récits de quelques lignes à une vingtaine ou une trentaine de lignes, grand maximum ; y compris lorsqu'ils évoquent des sujets essentiels qui mériteraient un traitement plus développé. Réfléchir !!! Quand je me rends compte que même certains et certaines de mes détracteurs sont obligés d'élever la voix ou de taper du poing sur la table vis-à-vis de mes publications, afin que les gens les lisent et y réagissent.


C'est tout de même incroyable – et lamentable – que même ceux et celles qui ne partagent pas forcément mon point de vue dans tel ou tel domaine, soient contraints de réagir outrancièrement pour réveiller les consciences au minimum de leurs possibilités et de leurs capacités. Il est tout de même triste, affligeant, qu'y compris dans des groupes où la philosophie – et donc la raison et la réflexion - devraient primer, que celle-ci soit brider parce que ce ne serait pas des lieux pour alimenter et enrichir les débats ouverts autant que possible. Si ce n'est pas pour y développer, par des textes riches, construits, médités, quelle est leur fonction ?


Oui, mes textes sont longs !!! Je l'assume ; et plutôt deux fois qu'une. Ils sont destinés à ces personnes qui ne se contentent pas du minimum. Qui ne sont pas là pour se gargariser d'appartenir à un groupe philosophique, ou qui en est dérivé. Je ne suis pas là pour être consensuel. Je suis d'accord avec une façon de voir tel ou tel sujet, je m'exprime en ce sens. Je ne suis pas d'accord avec tel ou tel autre thème, je le dis également. Même si je m'attire les foudres et les commentaires venimeux ou ironiques de ceux et celles qui ne partagent ni mes idées ni mes convictions. Car c'est ainsi que l'on alimente un débat : l'un propose ses arguments. Son contradicteur répond par les siens. Le premier renchérit en fonction des démonstrations du premier, et ainsi de suite.


Cependant, cet exercice demande du temps, de la recherche, de la réflexion approfondie. Et non pas deux ou trois phrases vite rédigées, une maxime copiée d'un intellectuel ou d'un philosophe, une image ou une vidéo exprimant ce que l'on souhaite détailler. Ce n'est pas parce qu'on est sur Internet ou sur Facebook que l'on ne doit pas faire fonctionner son cerveau afin de développer ses propres argumentaires.


Personnellement, je passe environ deux heures par jour pour rédiger les textes que je publie sur Facebook ; et ce, quel que soit le sujet abordé. Je suis écrivain : mon métier est d'écrire. Tout le monde n'est pas comme moi, et heureusement. Il faut de tout pour faire un monde. Tout le monde n'a pas le temps, non plus, de rédiger des exposés aussi recherchés que les miens. Je pourrais aussi imiter ceux et celles qui se contentent du minimum. Et ainsi, pouvoir consacrer énormément plus de temps, et à mon livre sur le Nazisme, et à mes autres activités en dehors de l'écriture ; et en premier lieu, à ma famille qui, comme vous le savez peut-être si vous avez suivi mon parcours, n'est pas des plus aisés.


Mais non, j'estime que consacrer ces heures à écrire pour vous est important. Je souhaite contribuer, modestement, à cet élan de réflexion général. Par ma contribution, avec mes connaissances, avec ce que j'ai vécu, avec mes convictions, etc., je désire participer aux débats essentiels, vitaux, qui animent notre société. J'ai beaucoup étudié la Religion, sous tous ses aspects, j'y ai beaucoup réfléchi aussi. De fait, je me penche notamment sur Dieu, les dogmes, les Textes sacrés, etc. Je le répète, je ne détiens pas la vérité et je ne sais pas tout. Mais en fonction de ce que je sais, de ce que « je pense » être une partie de « ma » vérité, je décris ma pensée.


Je ne crois pas en Dieu ; j'estime que la Religion fait plus de mal que de bien ; je pense que certains faits méconnus ou mal connus, doivent être pris en compte quand on parle de foi. J'ai appris, au cours de mes investigations, que la Torah, la Bible, le Coran, que les fondateurs des trois grandes religions monothéistes actuelles, sont basés sur des inexactitudes ou sur des perceptions partiales, j'explique comment j'en suis arrivé à cette conclusion. J'ai découvert que nombre de ces textes sont issus de sources humaines bien plus anciennes que l'on assimile à des mythes et des légendes issus de tout horizons. Je pense que la notion de Déité est une notion humaine et que l'Homme n'en n'a pas besoin pour exister et pour grandir. Je l'écris. C'est mon opinion.


Et ce n'est pas pour cette raison que je ne respecte pas ou que je n'apprécie pas les croyants. Être en désaccord avec eux sur ce point ne veux pas dire qu'humainement parlant, je ne les apprécie pas. Cela ne veux pas dire que sur d'autres sujets, je ne suis pas d'accord avec eux. Et que je ne les admire pas d'une certaine manière, pour cette vision de l'Homme et de l'Univers qui n'est pas la mienne.


De plus, ce n'est pas parce que je critique certains aspects de la Religion, de ses dogmes, de ses textes, que le reste de ce que celle-ci enseigne n'est pas respectable ou honorable. Je donne mon point de vue sur ce qui me paraît dangereux, vecteur de haine, d'intolérance, d'humiliation. Et une fois encore, quelle que soit la confession. Du reste, j'estime personnellement que la Religion, comme n'importe quel autre sujet lié à notre civilisation et notre humanité, peut être critiquée, bousculée. Ses certitudes, ses vérités peuvent être démontées, examinées, remises en cause… sans pour autant nier la justesse ou la moralité d'autres de ses appréciations. Il s'agit là d'un aspect de notre liberté d'expression, et donc de notre liberté ; une des valeurs fondamentales sur laquelle est basée notre démocratie et notre république ; avec leur gisant qu'est la laïcité. Laïcité qui est la garantie de la primauté des lois humaines sur les lois divines ; et les dérives qui en découlent lorsque celle-ci règne en maître sur un pays et ses institutions. Comme au Proche et Moyen-Orient actuellement, ou en Europe jadis. Et je n'ai pas à taire ces critiques alors que j'en ai étudié et examiné les causes et les conséquences. Je n'ai pas à les dissimuler pour être consensuel ou suivre la majorité qui est réfractaire de façon épidermique dès que l'on touche à leur foi ou à tout ce qui y est lié. Ce serait mal me connaître.


Une fois encore, j'ai tenté d'être le plus bref et le plus concis possible. Mais je n'y suis pas parvenu. Je ne doute pas que peu de personnes prendront le temps, auront l'énergie de me lire jusqu'au bout. Et mieux, que ce texte leur donnera l'envie de lire d'autres de mes nombreuses publications. C'est paradoxal quand j'y songe. En effet, d'un coté, de plus en plus de gens viennent vers moi et ma page pour avoir accès à mes « longs textes ». J'en ai encore eu cinq qui désiraient appartenir à mes contacts ce matin, lorsque j'ai ouvert ma page Facebook. Et d'un autre coté, il y en a quelques autres qui jugent que mes textes sont inadaptés à cette forme de partage sur un réseau social. Allez comprendre !!!


Cela ne m'empêchera toutefois pas de continuer à m'exprimer de la mème manière, à chaque fois que je l'estimerai utile ; à chaque fois qu'un sujet me tiendra particulièrement à cœur ; à chaque fois qu'une réflexion aura titillé mon esprit, mon cœur, ou ma conscience. En attendant, je vous souhaite, à tous et à toutes, une bonne continuation. Et moi, je retourne à la rédaction de mon livre sur le Nazisme…


Dominique

  • Je suis athée car pour moi les religions sont une vaste supercherie. Elles peuvent faire du bien, c'est certain, mais elles ont fait tellement de mal et en font encore malheureusement beaucoup. C'est l'emprise, dès le départ, d'hommes sur d'autres hommes. Je n'ai pas votre culture Dominique, mais vos textes sont clairs, intéressants. En même temps j'y sens une telle souffrance, cela aussi est clair !

    · Il y a environ 8 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • Merci mon amie ; je suis touché

      · Il y a environ 8 ans ·
      4

      Dominique Capo

  • j'apprécie beaucoup votre humanisme , et la largesse de vos idées et pour la longueur de vos textes eh bien le Dimanche matin on a le temps, personne ne va plus à la messe, il me semble

    · Il y a environ 8 ans ·
    Photo

    Susanne Derève

    • Merci, c'est gentil, en espérant que vous continuerez à me lire avec autant de plaisir... votre commentaire me touche.

      · Il y a environ 8 ans ·
      4

      Dominique Capo

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