Exposé.
elixir
Peau assiégée de ses regards,
neutres et violents,
pour un coeur qui se fend,
habitué aux égards.
Aux couleurs émergentes,
variété pas si surprenante,
j'adresse ma lassitude,
non moins habituée à la servitude.
Je voudrais te dévorer,
de mes baisers, et,
te faire flancher dans cet univers,
où tout est à l'envers.
Où les doutes te caressent,
nos peines y sont en pleine ivresse,
refrain sans fin,
qu'on entame comme un besoin.
Où tout n'est que haine,
un brouillon d'âme inhumaine,
un cruel sanglot proféré,
avec une certaine piété.
Raison exigé,
égo surdimensionné,
qui se bouffe à perpétuité,
gémissement d'une enfance étranglée.
Dont les mains tanguent,
dénudée devant ces langues!
Jamais elle ne comprendra,
que son tour viendra.
Joli poème ! J'adore surtout la première strophe, même si tout l'ensemble est beau
· Il y a plus de 9 ans ·ella