Exutoire

stockholmsyndrom

Je suis encore saoul, la tête sous l'eau,  sans sous, cents soucis secs, sans larmes et armes, l'alarme muette d'une peine sourde, un destin d'intestin, j'véhicule la merde, perdre, naturellement, ma vésicule biliaire, mon seul atout littéraire, tous les doutes qui s'réitèrent dans l'arrière soute de mes viscères, érer heureux, l'espace d'un temps, tamien aux dents, la fleur fanée au fil d'années, sablier inéquitable, assimilé indéchiffrable, tous ces coins d'ombre, ces mots en nombre, tous ces maudits mots s'emmêlent, se mêlent des mots qu'on démêle, a même l'âme, et même a elle qui donne des ailes, je ment parfois, parfois je saigne, des gouttes froides, des gouttes vaines, a même l'ennui, a même la vie, la vie, la vie, l'envie envieuse, la vie, la gueuse, au sol, pleureuse, les baies vitrées, la pluie, le bruit vêtu, la nuit, l'abysse vétuste, Obey, Obey, et les bye bye qui font brailler, qui font bailler dans les filets, la maille, absente, les poches, trouées, l'émaille absinthe d'un pochard voué, la mort, la mort, l'amor a mort et le décors morne au dehors, le corps, l'écorce, le sang et l'érable, le morse d'un cœur et l'encens misérable, qui fait tourner les têtes et décime les êtres, emmêler les racines, sur les cimes, équilibre infime. La chute, la chute, tout le poids d'une lutte, l'oiseau lui a des ailes, libre et haut, dans le ciel, le chaos en panel, de la terre a mes pieds, la poussière nacrée, une trainée de poudre aux tourbillons du passé.

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