F U C K. 18
dany-p
La mer est loin et elle bouillonne. Le ciel lui-même a disparu, enveloppé de sa couverture nuageuse.
Alors que nous reste-t-il ?
Les passions que les montagnes emprisonnent ? La terre vaste, aride et poussiéreuse ? Le soleil noir ? La vie monotone ?
Alors fêtons les noces de l'été et de l'homme.
Écoutons le désert musical forger les âmes rugueuses. Buvons au son de la pluie se mêlant au piano, dans la campagne solitaire. Admirons ce que nous ne pourrons jamais voir, rions et embrassons notre terre. Adieu les salutaires sessions d'au-revoir.
Fêtons les noces de l'été et de l'homme.
C'est tout, mais ce n'est rien.
Alaingillopétresque.
· Il y a plus de 11 ans ·saan