Faim d'amour sans fin

bea2050

La porte se referme sur toi, sans bruit, lentement.

Dans l’air ton parfum flotte, légèrement obsédant.

Par la fenêtre, la ville sort doucement de la nuit,

Je voudrais dormir, mais le sommeil me fuit.

J’allume une autre cigarette pour effacer de mes doigts,

L’odeur que ta peau y a laissée et son contact de soie.

Je sens monter en moi cette angoisse délétère,

Ce vide insidieux commun  à mes aubes solitaires.

Une sensation d’absence infinie et d’abandon,

Que rien ni personne ne comble et qui n’a pas de nom.

Les draps froissés ont conservé l’empreinte de nos ébats.

Je m’y allonge, espérant, en vain, y retrouver un peu de toi.

J’éteins la lumière, au loin le soleil embrase déjà le ciel et les nuages,

Mes paupières se ferment, dans mon esprit vagabond nait une douce image

Un autre visage, à peine entrevu, mais déjà plein de promesses,

Peut-être celui de l’amour qui emplira enfin le puits sans fond de ma tendresse.

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