Falaise (chapitre 1)

Allie Van Crezel

Chapitre 1

Le blond se leva sans grande envie, et éteignis la sonnerie de son portable, du classique pour le réveil : Debussy, Clair de Lune. C'était la plus belle mélodie du monde pour lui. Ça lui rappelait la fille de la campagne. La jolie brune. Douce, et reposante. Il regarda l'heure, et avec grand regret quitta son lit. Il s'habilla comme tout les jours, chemise noire, pantalon noir, cravate noire, mocassins noirs. Il n'avait pas le choix de toute façon.

Il traversa un grand couloir sombre, très en longueur, recouvert de tableaux de famille, tous des gens respectables. Politiciens, avocats, médecins...Mais aucune femme n'y figurait. Son père haïssait les femmes. Surtout sa mère, morte. Elle s'était suicidé peu après la naissance du jeune homme. La seule femme présente dans cette maison était sa petite sœur, une fille adopté de sept ans et demi, aussi blonde que son demi frère, et d'un naturel souriante. Elle était mignonne. Il l'aimait beaucoup.

Une fois arrivé à la porte de la salle pour le petit déjeuné, il frappa deux coups, et ouvrit la porte avec peur. Et il n'avait pas peur pour rien, là, ce tenait l'objet de ses cauchemars, le monstre de cette maison : son père. Il n'y avait que sa demi sœur qui l'aimait. Lui, le craignait pire que la maladie et la tristesse. C'était un homme très grand contrairement à son fils, qui avait une taille normale. Il lui reprochait tout le temps, le traitant de nain dès qu'il avait du mal à attraper un objets trop haut. Des cheveux blonds tombait lassement dans son dos, alors qu'il était totalement dégarnie au devant. Des yeux méchants vert brillait faiblement et son visage carré lui faisait avoir un physique d'homme sérieux sans cœur. Ce qu'il était.

En entendant son fils arriver, il releva son visage osseux et ridé vers lui et le dévisagea.

  -   Tu ressemble de plus en plus à ta traîtresse de mère. Lança-t-il avec méprit

Il ne répondit rien, à part baisser sa tête. Il s'assit en face de lui, et mangea son pain grillé, beurré soigneusement par sa petite sœur, et recouvert d'une couche généreuse de confiture de fraise. Elle savait comment plaire à son frère. Il mordit dedans, et regarda les nouvelles dans le journal. Rien, à part son père et sa banque à l'économie toujours croissante.

  - Père, où est Izabelle ? Demanda le jeune homme à son père

  - Dans le jardin. Au lieu de lire et parler, MANGE !

Il chuchota un « oui » et fini rapidement de manger, la boule au ventre, et bue d'une traite son jus de pomme.

Le jeune garçon se leva, débarrassa sa table et celle de son père, avant de partir le plus rapidement possible, et s'enfermer dans la salle de bain. Il se mis dos à la porte, et renifla, avant de se laver le visage, et tenter de ne pas craquer, une fois de plus, en un sanglot. Ça énervait son père, de l'entendre gémir. Tremblant, il sortit son portable de sa poche, et observa son fond d'écran. Une photo d'un portrait de sa mère et lui étant bébé, dans ses bras. Elle était magnifique. Lui même n'arrivait pas à la décrire.

Il sourit enfin pour la première fois de la journée et partit dans sa chambre pour prendre son cartable de cuir, et passa par le jardin, croisa sa petite sœur qui lisait un livre de sa bibliothèque.

  - Izabelle, demande avant de prendre un de mes livres. Beaucoup sont ennuyant pour une petite fille comme toi. Dit-il d'un ton mielleux à la petite blonde.

Celle ci releva la tête et sourie. Elle se leva et lui fit un calin, avant de le regarder.

  - Papa ne veux pas que j'aille acheter des livres toute seule.

  - On ira cette après midi à la bibliothèque si tu veux. Demande à papa. Je reviendrais ce midi, je n'ai pas de cours après. Soit sage.

  - D'accord. A ce midi grand frère !

Il lui sourit et partit par derrière, ouvrant le portail qui servais il y a longtemps, à accueillir les visiteur du « chateau » où il habitait.

  • Attention à la mise en page! Les dialogues, traditionnellement, peuvent être introduits par des tirets. Après tu fais ce que tu veux, police normale, italique, en gras, on s'en fiche. Mais personnellement, je trouve cela beaucoup plus agréable de saisir la différence sans y faire attention entre les dialogues et la narration. C'est pour la fluidité, j'sais pas si tu vois c'que j'veux dire. Est-ce que tu te relis? Si tu n'aimes pas trop ou si tu te trouves trop subjective, demande à quelqu'un qui sera objectif :) Pareil pour la dernière phrase, pourquoi est-elle en autre police?
    Sinon, dans ta façon d'écrire et de raconter, il n'y a pas de soucis, je trouve ça plutôt pas mal! :) Bonne continuation!

    · Il y a environ 10 ans ·
    Cat

    dreamcatcher

    • Urgh. Merci beaucoup de me l'avoir fait remarqué, j'ai des GROS soucis avec WLW au niveau de...TOUT. La mise en page était bien mieux sous Open Office.
      Et merci beaucoup pour le compliment, je modifie tout ça dès maintenant ! (:
      -Allie

      · Il y a environ 10 ans ·
      Large1

      Allie Van Crezel

    • Pas d'soucis, comme je dis souvent les remarques que je peux faire sont là pour aider, pas démoraliser les gens, pas me faire passer pour quelqu'un de mieux ou quoi. J'aimerais que les gens fassent de même sur ce que j'écris, donc c'est pas pour embêter :) A force, tu t'habitueras, j'ai vu dans le chapitre d'après que les tirets étaient présents :)

      · Il y a environ 10 ans ·
      Cat

      dreamcatcher

    • Oh mais pas de soucis ! Désolé j'ai du mal m'exprimer, mais je suis totalement d'accord avec toi ! Je ne te reprochais pas de m'aider bien au contraire. (:
      -Allie

      · Il y a environ 10 ans ·
      Large1

      Allie Van Crezel

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