Falaise (chapitre 2)

Allie Van Crezel

Chapitre 2

Le brouhaha de la ville, sa pollution, les voitures, et les pubs pour la banque de son père le dégouttait. Il n'aimait vraiment pas cette ville. Grise. Monotone. Tout le monde s'habillait de noir, ou gris foncé. Tout le ciel était sombre même en été. Il pleuvait souvent. Un jour sur deux peut-être, et ce toute l'année. Le blond continua de marcher d'un pas rapide, ignorant les regards mauvais sur lui, ou les passant le bousculant.

Il tourna dans plusieurs rue, sans vraiment penser à l'endroit où il allait. Le chemin, il le connaissait par cœur. Il l'emprunter tout les jours depuis qu'il avait...4 ans peut être. Son école était un grand espace privé, pour les surdoué, de la maternelle au lycée. Il y ferait sa dernière année de cours cette année. Et il en était heureux.

La vie là bas n'était pas si terrible, si on ignorait les professeurs tous plus sévères les uns que les autres, et... Jessica Alfrid. Une brin de femme tout à fait charmant, faisant tourner la tête de tout les hommes. Grande, une poitrine provocatrice, et des cheveux bouclé aussi rouge que le feu. Même le garçon, qui n'était pas attiré par elle, ne pouvait s'empêcher de la reluquer. Elle était troublante.

  - Alors, on mate ?...

  - Tu m'as fait peur Alfred ! Lâcha le blond après avoir sursauter.

Son ami, un jeune homme roux, se tenait là, riant. Il était grand, musclé, et assez carré. Il était l'entraîneur de Football américain depuis sa première année de lycée. Ils se connaissait depuis longtemps déjà, et le blond était encore un peu intimidé par sa carrure. Ils montèrent les escalier avec le reste de leurs classe, et la sonnerie retentit à peine, que les professeur faisait entrer leurs élèves.

Alfred écoutait les cours, prenant des notes, alors que notre héro fixait la fenêtre, la pluie tombant dessus. Il était fatigué de ne plus rien apprendre en cours, attendre les examens... Un gros livre atterrie sur la main du rêveur, qui lâcha un grognement de douleur, et regarda la mine sévère de son professeur de langue, une femme vieille avec un long cou.

  - Monsieur Sylin, veuillez suivre le cours comme tout le monde.

  - Oui Madame.

Les élèves ne rirent pas, ne sourirent pas, mais au contraire furent désolé pour lui. Ils savaient à quel point ici, tout était difficile.

  -   -Venez me faire l'équation au tableau je vous prie.

Le garçon se leva lentement, et pris doucement la craie au tableau, avant de rapidement résoudre le problème. Rien n'était compliqué pour lui. C'est comme s'il savait tout, et il haïssait ça. Il aurait préféré être comme Alfred, populaire, beau, grand, et d'une intelligence normale à la moyenne. La sonnerie retenti, et le blond fut le premier partit. Il ne voulait plus aller en cours pour aujourd'hui. Ça le rendait presque malade. Tout le rendait malade. Il haïssait sa vie.

S'il avait le choix, il en finirait. Mais Izabelle était là, et ça la rendrait trop triste. Il le savait. Et puis...Il ne pourrait pas mourir en paix avant de savoir qui était la jolie brune de la campagne. Le garçon pris un raccourcis qu'il ne prenait jamais pour rentrer chez lui. Il voulait être silencieux, rentrer sans que son père le sache. Empruntant les passages secrets du manoir, il se faufila jusque sa chambre, quand il entendit sa sœur pleurer, et son père hurler tellement fort que sa voix paraissait encore plus aiguë que d'habitude.

Il s'arrêta en chemin, et entendis un coup de feu. Izabelle ne pleurait plus. Le garçon couru jusque le salon, et découvrit sa sœur gisante sur le sol, son père d'un air calme au visage, assis dans son fauteuil roulant.

  - Fout la à la poubelle. Ordonna son père avec un air de dégoût

  - Vous...avez tuez...

  - OBEI ! OU TU SUBIRA LE MEME SORT !

Le jeune garçon pris le corps inerte de sa sœur, et la porta jusque le jardin, avant de lentement la poser et sol et pleurer, se retenant fortement. Elle était si fragile. Si innocente. Pourquoi il faisait ça ? Pourquoi il haïssait tant les femmes ? C'était sa fille... Même adoptive, c'était sa fille.

  - Arrête de pleurer, tafiole ! Comporte toi comme UN HOMME ! Cria son géniteur depuis une fenêtre ouverte.

Il reprit sa sœur dans ses bras et partit, faisant attention que personne ne le vois.

  • héro comme héroïne? Je te taquine, mais il y a plein de petites fautes toutes bêtes que tu es capable de corriger toi-même en ouvrant simplement les yeux. Il manque des "s" marque de pluriel sur plusieurs mots, et des "ent" en fin de verbe pour "ils se connaissait" par ex. Fais attention. Sinon c'est cool :) & j'aime bien le fait que tu aies fait des chapitres assez courts, c'est pratique :)

    · Il y a plus de 9 ans ·
    Cat

    dreamcatcher

    • Je vais engager un correcteur de pluriel x) je relis c'est ça le pire, et je ne vois pas mes fautes.
      Et merci encore à toi (je vais le dire à chaque fois je le sens) je fait des chapitres de 1 page Open Office minimum, mais parfois j'ai besoin d'une coupure nette pour attiré l'attention vers le chapitre suivant.
      - Allie

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Large1

      Allie Van Crezel

    • Ahah, oui ce serait pas mal ;) C'est bête que les corrections automatiques ne corrigent pas les pluriels :p

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Cat

      dreamcatcher

  • J'aime beaucoup le début de ton roman, et attend bien évidemment la suite. Cependant sur cette partie, une phrase me parait bien maladroite : à là où il allait. Je trouve ça ... Bancal. Je pense que "à l'endroit où il allait" ou " à la direction qu'il prenait" serait plus approprié.

    · Il y a plus de 9 ans ·
    Img 20150913 171139

    Aly.

    • Merci beaucoup, j'ai modifier cette faute plus qu'idiote.
      Je te remercie d'avoir lu et espère avoir de nouveau de tes commentaires !
      -Allie

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Large1

      Allie Van Crezel

    • A ton service. :)

      · Il y a plus de 9 ans ·
      Img 20150913 171139

      Aly.

Signaler ce texte