Farewell
saurimonde
l'univers est une mer de mélancolie
la clinophilie sais-tu me mêlant au lit
me charrie dans son essor comme une alluvion
l'Arie¹ puis sa mort, est somme d'une illusion
voguant comm Van Gogh en rêvant amèrement
j'entends venter le vent ; rêve en tas. mère ment
car quand elle m'a dit l'amour viendra au printemps
je sais que je serai parti depuis bientemps
âgé, j'ai pris ce qui était mon rêve en tas
plongé avec ce qui étaient des raies manta
été des déboires ! j'ai cherché les syrènes
leurs âmes étaient noire ébène elles étaient murènes
et j'ai pleuré ; c'était un beau matin d'un ciel
couleur bleu ciel mêlé à un soleil de miel
la vie n'est une rêverie de Debussy
nulles idyll' ni Sona-Nyl ni pyromancie
ni romances ! s'ils sonnent annihilent nulles ires
les clochers diluviens sonnant glas des désirs
obombrent une amer beauté d'un bel âge las
ô belle ombre c'est avec toi que je gelasse