Fatalité...complicité?
Jean Claude Blanc
Fatalité…complicité ?
Sur les sales types que de commentaires
Naturellement des plus sévères
Vite jugés comme pervers
Que ça commence à bien faire
Car la plupart solidaires
De ces bouts de femmes ménagères
Tandis que certaines de ces vipères
S'empressent pécher par adultère
Douces violences, les fesses en l'air
S'y prêtent gaiement offrant leur chair
Manque de pot pour l'amateur
Du genre coincé plein de pudeur
Il a suffi qu'un tout puissant
Bonimenteur bourré d'argent
Se soit envoyé sans rien payer
Une starlette émerveillée
Son avenir assuré
En devenir star à succès
Alors ne s'est pas fait prier
Une gâterie vite passée
Un peu gonflée que cette poupée
Jouant les vierges effarouchées
L'accuse de l'avoir violenté
Cette nouvelle a fait long feu
Pour ces mateurs tellement curieux
L'ont répété à qui mieux mieux
Aux malotrus fiers de leur queue
Aux vertueux bénis des dieux
Résultat tous dans le même pieu
Par tentation se sont pris au jeu
Etant moi-même vieux malabar
Ayant toujours un train de retard
Devenu froussard, je bande à part
N'ose pas vous dire mes déboires
Ne fréquentant que les urinoirs
Ma prostate part en cigare
Nullement grosse tête ni vedette
Un de ces élus qu'aiment faire la fête
A ces nanas, un peu bébettes
Qu'ont peu de chance d'être martyrs
Corps défendant, laissez-moi rire…
Tellement ça tourne au délire
Mais sérieusement les flics enquêtent
Parait que certains en ont goûté
A ce trésor de volupté
Même les plus nobles en baise main
Nico Hulot, et Damarnin
Qu'en attendant rongent leurs freins
Près d'être mis en examen
Quand même pas mal culottés
Bandes de menteurs, dont c'est le métier
Prenant pour naïfs et benêts
Les gens de Gala, bien renseignés
Se sentant à l'aise, pas concernés
Jadis illustres inconnus
Pas repérés comme faux culs
Sitôt sous les lustres du pouvoir
Finalement sont les cocus
Par ces coquines, vite mis à nu
Les dépouillant de leurs vertus
Même les plus laides s'en emparent
Pour une fois criant victoire
D'atteindre le sommet du mont de vénus
(Leurs fourrant doigt dans l'anus)
En signe qu'ils aillent se faire voir
Murmures d'horreur de ces anonymes
Que de se taire on les intimes
Plaignant ces mâles égarés
La main aux fesses, que pour se marrer
Pourquoi en faire tant de bruit
Sont après tout que des gamines
Le feu au cul, la mine réjouie
Contre les femmes, bien sûr tout contre
Comme mon dard le démontre
Pas trop quand même car ces pucelles
A qui je souhaiterais rouler des pelles
Me poursuivraient à tire de d'aile
Pourtant pas de zèle, jamais rebelle
Considéré comme gros monstre
Alors être riche et éduqué
Couru d'avance, pestiféré
Car ces hyènes se disputent
La peau de ces zèbres, avec seul but
Sur leur dos, se faire de la monnaie
Ceux qui les traitent de langues de putes
Comme quoi adorent être adulés
Ces demoiselles toute en beauté
De les ignorer, seraient vexées
Leur refusant le moindre baiser
En être amant guère sinécure
Un jour coup de foudre, un jour ordure
Pas très verni, qu'ai l'âme impure
Premiers blousés, les politiques
(Même pas leur faute s'ils ont la trique)
De gré de force, il faut qu'ils niquent
Nous-mêmes aussi, sage public
Qui n'hurlons pas à la panique
Sachant jamais s'ils se critiquent
Ou bien que la mouche les pique
Force de règle, force de loi
Mais que les mâles qui s'en prévalent
Car ces femmes recueillent peu de voix
Tellement frêles, s'en régalent
Les députés, fiers comme des rois
Légiférer et condamner
Ces foldingues d'obsédés
S'y risquent pas, ces mandarins
Etant du même genre masculin
S'en gardent les émasculer
Hélas toujours d'actualité
De s'en méfier de ces chiens d'arrêt
Qui lèvent la patte pour pisser
Tenant le manche pas du balais
Que leur quéquettes, à se branler
Partant en chasse, par intérêt
La bourse pleine, la décharger
Sur tout ce qui bouge du style pépée
Mais ne faut pas exagérer
En faire une généralité
Plupart pétris d'humanité
Sachant plus à quel sein se vouer…
L'ont bien cherché ces gouvernants
Qui ont joué les garnements
Péché gourmand, pan sur les doigts !
A ces pimbêches, on n'y touche pas
Qui sur notre Terre se raréfient
Alors Hulot n'a rien compris
Pourtant se vantant d'écologie
Vole dans les plumes de ses bonnes amis
Sûrement ministre étourdi
Dans le même sac humanité
Avec espèces protégées
Tandis que nous grossiers gaulois
De paysans causant le patois
On en fait guère tout un plat
Que nos bourgeoise bouffe gras
Tâter leurs miches de ces garces
Elles s'y prêtent de bonne grâce
Etant d'une bêtisent crasse
Mais c'est de mode de bavasser
D'aller chier sans être débraillés
De tout savoir, sans vérifier
Sur ce qui se raconte (à ce qui parait)
Préfère être seul qu'accompagné
A moisir dans mon patelin
Souverainement, c'est pas la ruine
Grattant les fleurs de mon jardin
Plutôt que faire tout un foin
Comme ces artistes qui fulminent
Vicieux en douce qui butinent
Drôles d'oiseaux, politiciens
Qui en connaissent la combine
Se vider les couilles en clandestins
Vont se venger ces féminines
Ces demoiselles qu'ils mésestiment
N'en voulant pas de leur serin
Qu'ils aillent se l'astiquer en vain
N'en seront plus de ces victimes
Car violenter devenu un crime
Question de sexe n'ai plus faim
Car il y va de mon destin
Si par hasard chante ma pine
J'y collerai une rustine
Pour ne pas pondre un chérubin
Que pour en faire orphelin
Si le plastique fuit, j'aurais bonne mine
Rester couvert, guère le choix
Pour me parer de ces nanas
Afin que jamais me turlupine
M'amouracher d'une copine
Déjà au ciel elle s'y croit
Mais cependant ma bitte fine
Reste cachée mais aux aboies
Y faire un nœud à cette guigne
Mais comme elle est tellement maligne
Me l'interdit, n'est pas le droit
Ainsi je dois porter ma croix
Mon goupillon ça le laisse froid
De bon conseil pour vous les gars
Sans de choux gras dans les médias
Ne signer pas ce fumeux contrat
Femmes fatales, ça ne badine pas
Crains pas me faire des copains
Auprès des candides crétins
Plaignant pin-up seulement blessées
Que d'amour propre ces mijaurées
Fais que mon devoir de chansonnier
Redresseurs de torts de ces morues
Ne compte plus les gus battus
Par une greluche, fondue, tordue
L'union sacrée de la revue
Entre hommes et femmes à perte de vue
Les plus faiblards roués de coup
Si bien qu'en perdent la raison
En ont ras le bol, que leur fasse la moue
Leur sorcière du genre démon
Alors tellement poussés à bout
Instinctivement leur tordent le cou
A ces mégères pas de pardon
Hélas pour eux pauvres couillons
Vont regagner la case prison
Celles qui réclament l'égalité
Devraient faire preuve d'équité
Ces charognardes, têtues, butées
S'y soumettent pas, bien trop la rage
Qui se lit pas sur leur visage
Au tribunal , ovationnées
Pour tant pitié, quel avantage
En ligne de mire, les mâles sans cesse
Pourtant se fendent de mots d'amour
Ça suffit pas pour ces princesses
Déjà un four, leur faire la cour
L'entendent pas de cette oreille
Ne s'en prenant qu'à leur oseille
En chaque femme un fauve sommeille
Crédit Lyonnais, quelle merveille
Car en demanderons toujours
A leurs maris, petits minus
Hélas pas le banque de France
Se voient injuriés, de honte, d'outrance
Prenant leur mal en patience
A leur offrir sur un plateau
Le déjeuner le matin tôt
Sans compter d'or et de cadeaux
Même si c'est pas vraiment Bizance
Mais qui est l'homme à tout faire
Expérimenté en la matière
Lorsque se grille une ampoule
Toujours le même, vieux maboule
De la cheville ouvrière
Sans oublier la phrase qui tue
Pour ce perdreau un peu cuité
« A ton haleine qui pue l'évier
Me semble bien que t'en a trop bu
A en crever, te regretterai pas »
Devais me faire l'avocat
De mes compères, rabat-joie
Qui doivent subir une mouquère
Pisse vinaigre gueule de travers
A qui on brise souvent les nerfs
Le soir, chaude l'atmosphère
Chacun boudant de son côté
Coupé le son de la télé
Une existence à s'emmerder
Se chercher des noises, se jalouser
Complices, ennemis ces deux moineaux
Qui désormais plus tourtereaux
Ainsi se passe la vie moderne
Pas de lumière à la lanterne
Et le moral souvent berne
Naturellement la dame gouverne
Pourquoi se marier pour une vie terne
Couverts de bleus de rides, de cernes
Rigolez pas ça vous concerne
Cet avertissement vous le décerne
Futurs esclaves, prenez de la graine
Car ces furies à peine en germe
Déjà gangrènent votre épiderme JC Blanc février 2018 (coup de gueule)
Bravo !!!!
· Il y a presque 7 ans ·Louve