Fatigué
ven
Aux gens qui me voient
Et ne savent pas
Encore
Que mon corps est las
Attendant déjà
La mort.
Ils croient me connaitre,
Car je suis un être
Aisé.
Mais seul un lecteur
Comprendra mon cœur
Brisé.
Car à haute voix,
Je n’étale pas
Mes maux.
Je les mets en vers
Pour que mon calvaire
Soit beau.
Je dors sans cesse
Pour que ma tristesse
S’apaise.
C’est mon seul recours
Pour que ses cris sourds
Se taisent.
Je n’ai plus d’espoir,
Ce n’est qu’une histoire
De temps.
Avant que ce mal
Tout entier m’avale
Vivant.
A ceux qui me voient
Vraiment, ce n’est pas
Si grave.
S’il voulait m’aider,
Dieu m’aurait créé
Plus brave.
Et à haute voix,
Je n’étale pas
Mes maux.
Je les mets en vers
Pour que mon calvaire
Soit beau.
Merci Frédéric.
· Il y a plus de 11 ans ·ven
Superbe! En petites touches subtiles.
· Il y a plus de 11 ans ·Frédéric Clément