Faux semblants I

prejudice

Souvenir d'une époque révolue, un peu idiote, très passionnée. Relire ces mots est aussi intense que perturbant.

Tu es un joueur. Tu aimes jouer et tu ne t'arrêtes pas avant d'avoir ce que tu veux. Mais comment faire lorsque tu t'y perds toi-même ? Lorsque ce que ce que tu veux a changé ? As-tu jamais su ce que tu voulais ? As-tu jamais souhaité quelque chose ?

J'ai été ton jouet. Je suis ton jouet. Coucher pour faire souffrir. Coucher pour le plaisir. Le plaisir de la chasse et de la conquête. Coucher pour détruire.

Quand as-tu vu que je n'étais pas comme ces filles ? Quand t'es-tu aperçu du mal que tu allais faire ? A quel moment t'es tu dis qu'il fallait arrêter ? Arrêter pour moi ou pour toi ?

Tu t'es perdu en route. Je l'ai senti. J'ai appris à le voir. J'ai finis par le comprendre. Ce désir que tu ressens t'a t'il consumer comme il me consume ? Tu m'as emmené avec toi dans ta perte. Tu m'as guidé dans l'obscurité sans que je m'y prépare et sans même que je m'en aperçoive. M'agrippant de toutes tes forces alors que je persistais à dire non. T'a-t-on déjà dit non ?

 Tu sais au  fond de toi que je ne fais pas parties de celles que ton argent intéresse. Cet argent sale que tu gagnes avec des combines qui m'éloignent de toi. Cet argent que tu étales aux yeux de celles que cela impressionnera. Cela ne te plairait pas de te sentir désiré ? Toi. Pas ce que tu incarnes. Pas l'image que tu donnes de toi. Te faire désirer pour ce que tu es réellement ?

L'alcool que tu bois te berne-t-il à ce point ? Le nom de toutes ces bouteilles que tu te vantes d'avoir touché, acheté, volé. Tu vis dans l'excès absolu. L'alcool est ton meilleur ami. Il te guide, te permet de t'ouvrir. Ou bien te permet-il d'échapper à l'ennui que te procures ta vie ? Tu me l'as dit toi-même tu n'es pas le même quand tu es sobre. Je ne peux rien attendre de toi. Tu ne peux pas me parler. Tu ne sais pas ce que cela veut dire parler. Tu ne sais que dire ce qui te passes par la tête sans en mesurer ni les conséquences ni les impacts. Ceux que les mots peuvent avoir sur ton entourage.

Peut-on faire confiance à une personne qui dissocie ses comportements, ses paroles et ses pensées ? N'es-tu pas censé être cette même personne ?

Tu me brises. Tu étais au courant. Tu savais ce que tu faisais. Je t'avais prévenu. Sous mes airs de glaçon je me suis retenue de te parler. Je t'ai empêché d'entrer dans ma vie. Je t'ai repoussé de plus belle à chaque assaut que tu lançais. Cela ne t'a pas empêché de continuer.

Tous ces messages que tu as pu me délivré, sont-ils vrais ? Tu m'as noyé de compliments, m'a comparé à ta drogue… Tu as dit déjà avoir rêvé de moi. Tu as dit vouloir me prouver que tu méritais ma confiance. Cet empire que tu disais pouvoir me construire va-t-il voir ses travaux débutés ? Quand ? Lorsque je t'aurais pleuré ?

Tu disais devenir fou en imaginant un autre m'embrasser. Tu disais toutes ces choses pour ensuite me pousser dans les bras d'un autre. Ne vois-tu pas que je serais soulagée de te savoir jaloux ? Je ne suis pas prête à te voir ne plus me regarder. J'aime sentir ton regard. Je veux être l'objet de ton attention. J'ai cru l'être. Le suis-je toujours ?

Tu te réserves le droit de changer d'avis. Tu te protèges, toi et ton couple. Tu te joues de moi. Qui me protège moi ? Tu es avec cette fille qui «  t'empêche d'aller plus loin qu'un message ».                   Alors que fais-tu avec moi ? Tu fais peut-être parti de ces garçons pour qui l'enjeu est de s'offrir un booster d'égo. Dans ce cas te sens tu mieux ?  

Tu m'as dit que c'était exceptionnel. Que cela avait de l'importance pour toi. Fais-tu de même avec d'autres filles ? Je ne peux pas douter à chaque fois que tu me dis quelque chose. Je ne le veux pas. Je n'aime pas surveiller où va ton regard. Je n'aime pas te voir avec elle. Je n'aime pas être celle de trop. L'illégitime. Je suis celle en trop. Celle que tu vas décider d'écarter parce que tu ne peux pas la quitter. La quitteras-tu ?

Tu réclames l'exclusivité. Tu veux que l'on t'appartienne. Je connais tes peurs. Je t'observe chaque jour et je te connais un peu malgré tout ce que tu mets en œuvre pour me laisser à l'écart de toi. Tu disais que j'étais trop bien pour toi. Nous sommes si différents. Je ne devrais rien attendre de toi. Je voudrais ne rien attendre. Et même si je m'éloigne j'aimerais le faire pour ne pas espérer te voir revenir.

La vérité c'est que je suis tiraillée entre le désir de te posséder, le désir que tu m'aimes. Je suis tiraillée entre ce fort désir et la certitude que je vais souffrir. Tu ne seras pas fidèle. Tu ne me veux pas vraiment. Tu représentes déjà un danger pour toi-même alors qu'en sera-t-il pour moi ? Et si j'étais attachée à cette version de toi épurée de tous les dangers potentiels que tu représentes ?

Tu as l'air amoureux d'elle. Tu es sûrement amoureux d'elle. Je crois que tu es amoureux d'elle. Tu ne me conviens pas mais je veux quand même de toi. Suis-je idiote ? Je me ridiculise. Tu ne mérites ni mes mots, ni mon temps, ni mon énergie. J'en ai conscience mais je n'arrive pas à me corriger. C'est à toi que je veux donner tout ce que je peux avoir à donner. Je veux être celle qui te fait sourire et espérer. J'aimerais que tu sois prêt à crier haut et fort que c'est moi et pas une autre. J'aimerais que tu me veuilles et sois fier de m'avoir à tes côtés.

Peut-être que mes faux espoirs feront ma perte. Je sais que je me tire une balle dans le pied en m'accrochant. Toutes ces choses que je déteste chez toi depuis le premier jour valent-elles ce que je vois de bon ?

Je suis celle de trop. Je me ridiculise. Tu le sais. J'espère que tu as compris que je ne fais pas partie de ces filles. Toutes celles que tu as touchées pensaient-elles comme moi ? J'aime à croire que non. Laisses moi croire que non.

Je suis celle de trop. Je me ridiculise. Mais ne t'en fais pas le sourire que j'afficherai chaque jour te trompera.

Est-ce que c'est moi qui n'ai rien vu ou bien savais-je ce que je refusais de voir ? Je suis fatiguée de croire en toi lorsque tu m'ignores. Reste loin de moi ou viens tout près en étant décidé à ne pas repartir.

  • L amour. C est Un. Il n y a.pas d autre amour. Il. N y a rien. Il n y a aucuneu raison de aimer le passé. Il est passé. Il est fade. Il est n est pas.la.clé. Du cadenas.

    · Il y a plus de 5 ans ·
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