Féminité Estivale

aely

1.Un énième été. Des vacances en famille dans un camping. Piscine, bar, animations, plage, soirée karaoké, jeux de société, et j'en passe. Et surtout : solitude. J'étais l’aînée et la seule fille avec deux petits frères à ma suite. Tout ça pour dire que ce n'était pas toujours évident. Voilà plusieurs années que nous passions deux semaines dans ce camping et nous avions nos petites habitudes, même en vacances. J'avais donc pris soin de ne surtout pas oublier l'essentiel : mon ordinateur portable. Petit et léger, je l'emmenait partout où je pouvais pour écrire. J'écrivais depuis toute petite. C'était ma façon de me libérer l'esprit des mots et des histoires qui y trottaient dans la tête et aussi de ne pas être seule. En fait chaque personnage était à la fois un ami et une partie de moi. J'aimais la proximité qui s'installait entre un personnage et moi, comme si, à la fin de l'histoire nous ne faisions qu'un. Il avait son histoire, j'avais la mienne et je guidais l'écriture de telle sorte que les deux se confondent et qu'elles fusionnent. Ainsi mon premier réflexe une fois nos valises défaites, nos affaires installées et nos vêtements rangés, était d'allumer mon compagnon et d’entamer ou de continuer un chapitre. Mes parents avaient pour tradition pour notre premier repas au camping de faire un apéritif dînatoire avec nos voisins de caravane habituels, mais ce soir ce serait différent car ces voisins là avaient décidé cette année de partir à l'étranger. Leur emplacement était donc libre pour cet été, ce qui me soulageait grandement car je ne pouvais plus supporter leur petit garçon qui était toujours entrain d'essayer de taper sur le clavier de mon ordinateur. Si jamais il aurait réussi à effacer mes écrits, je crois que j'aurais quitté le camping sur le champs, entraînant le petit loin de notre caravane, furieuse. Heureusement rien de tout cela n'était arrivé car j'avais pris soin de garder le petit monstre à l'écart de ma chambre. La première soirée au camping fut donc moins mouvementée et festive que d'habitude, nous nous étions contentés de sandwiches et de cacahuètes avant de terminer par un feuilleton télévisé avant d'éteindre les lumières. La nuit avait été paisible et le bruit des insectes dehors filtrait à travers la fenêtre légèrement entrouverte, ce qui m'avait fais plonger quasi immédiatement dans le sommeil.Le lendemain matin, je fus surprise de constater qu'une nouvelle caravane avait déjà remplacé celle de nos voisins alors que je sortais, mon ordinateur sous le bras, au bar pour écrire avec un verre de limonade devant moi, à l'ombre du soleil qui tapait déjà. La caravane semblait encore inhabitée, sans vie: ses habitants devaient sans doute dormir encore, ou bien s'être rués à la piscine sur les chaises longues, comme la plupart des vacanciers. Je n'aimais pas vraiment cette ambiance, le seul point positif que je trouvais à ce genre de choses s'était la tranquillité et la liberté que mes parents m'accordaient, ce qui me permettait, en général, de bien avancer mes textes. Arrivée au café donnant accès plus loin à la piscine je me dénichais une place un peu isolée et à l'ombre où je m'installais et ouvrais mon ordinateur afin de commencer à agiter mes doigts sur les touches du clavier. Un serveur vint me demander ma commande au bout d'une dizaine de minutes et je commandais une limonade sans même lever les yeux vers le serveur, trop absorbée par mon récit. Je ne remarquais même pas la jeune fille qui avait pris place près de moi, à ma droite. Elle fut d'ailleurs obligée de me saluer pour que je la remarque. Je stoppai donc mes mains et m'attardai quelques secondes afin de la détaillée pour juger si oui ou non je pouvais me mettre éventuellement à dialoguer avec elle. C'était une fille dans mes âges, aussi brune que moi, ses yeux noisettes expressifs étaient entrain de m'interroger, et ses lèvres roses formaient une moue perplexe. Elle semblait normale, pas extravagante, ni vulgaire. Je me présentais donc:-Salut, je m'appelle Mégane.Elle paraissait contente de ma réponse même si celle-ci était quelque peu banale et sèche. Sans doute que, comme moi, elle n'avait pas beaucoup d'amis et qu'elle ne connaissait personne ici. Elle s’appelait Marion et était originaire de Paris. Moi j'habitais dans un petit village dans les Vosges, à quelques kilomètres d'Epinal. Elle m'avait vu écrire, forcément et elle m'interrogea sur cela. D'habitude je ne parle jamais, au grand jamais, de mes écrits, et ce à qui que ce soit. Tout le monde savait que j'écrivais, mais personne ne savait ce que j'écrivais. Pourtant, sans que je comprenne vraiment pourquoi, je lui expliquais tout : le déclenchement qui avait fais que j'écrivais tout les jours, dès que j'avais du temps, ce qui m'inspirait et sur quoi portaient mes textes. Elle semblait boire chacune de mes paroles comme ci s'étaient les plus importantes et les plus captivantes qu'elle n'avait jamais entendu auparavant. Je concluais en lui demandant si elle aussi elle écrivait.- J'essaye parfois, mais je ne sais pas pourquoi, à un moment, ça bloque.Je lui expliquais donc comment je faisais pour écrire mes textes, qu'il fallait, avant même de débuter, connaître la trame de l'histoire; c'est-à-dire le début, les actions principales et la fin. De plus, je lui appris comment je procédais quant à la structure de mes nouvelles : chaque chapitre correspondait à une action. Nous discutâmes ainsi toute la journée et nous n'avions même pas pris la peine de déjeuner. C'est alors que je me redirigeais vers la caravane pour rejoindre mes parents et que Marion me raccompagnait jusque chez moi que je remarquais que je ne m'étais pas du tout renseignée sur elle. Je ne savais pas qui elle était, ni ce qu'elle aimait, ni rien hormis qu'elle avait 18 ans et qu'elle aimerait bien savoir écrire. Alors que j'étais en face de ma caravane, et qu'on se souhaitait bonne soirée, Marion se dirigeait vers la nouvelle caravane à côté de la notre: c'était donc elle, notre nouvelle voisine.
2.Je n'avais pas l'intention de parler de ma rencontre avec Marion à mes parents pour la simple et bonne raison qu'ils en feraient toute une histoire, comme quoi il était temps de me faire des amies pour sortir un peu et arrêter d'être toujours seule avec mon ordinateur et que cette rencontre devrait me permettre de me rendre compte que ce n'était pas si difficile que cela de rencontrer des personnes de mon âge. Il était presque l'heure du repas et ma mère allait bientôt préparer le dîner lorsque quelqu'un frappa à la porte entre-ouverte de notre maison de vacances. Mon père allait donc se présenter à la porte pour répondre à un homme d'une trentaine d'année. Etant dans ma chambre je n'entendais que des bruits et leurs paroles étaient inintelligibles. Je ne perçus que le rire des deux hommes et ensuite la voix de ma mère qui les accompagnait pour finir par un "on arrive, merci!" qui me déplaisait beaucoup : j'en concluais que nous étions invité à je ne sais quelle soirée avec d'autres personnes du camping. Encore une soirée où je m'ennuierais à mourir ! Je rejoignais ma famille après plusieurs appels de ma mère, m'obligeant à me joindre à eux. Je suivais donc mes parents sans rien dire quand je m'aperçus que le chemin avait été vraiment rapide et que nous nous étions arrêter devant une caravane qui m'était maintenant familière : nous allions passé la soirée chez Marion! Voilà qui était inattendu et plutôt plaisant, finalement la soirée s'annonçait agréable. La porte s'ouvrit devant nous et s'était Marion qui était chargée de l'accueil. Elle me fit un grand sourire tout en se présentant auprès de mes parents, et que nos deux familles se mêlaient dans les présentations et remerciements en tout genre. Alors que Marion s'approchait de moi sa mère annonça d'une voix claire:- Marion nous a appris qu'elle avait rencontré votre fille cet après-midi et nous a proposé de vous inviter ce soir, c'était une excellente idée Marion!Mes parents furent un peu surpris de cette nouvelle étant donné que je n'avais rien dit mais le père de Marion  enchaîna en expliquant à mes parents que c'était leur première année ici et qu'ils étaient vraiment ravis de ce camping ce qui eu pour effet que mes parents n'eurent pas le temps de me sermonner. Alors que les adultes prenaient l'apéritif et que les petits jouaient devant la caravane, Marion m'emmena dans sa chambre afin que nous puissions discuter loin du brouhaha des enfants et des discutions de nos parents.  Elle me montra son ordinateur et les quelques brides de textes qu'elle avait débuté. Ce n'était pas si mal que ce qu'elle avait affirmé dans la journée, en plus elle avait un style d'écriture peu commun et avec un peu d'entraînement j'étais persuadée qu'elle pourrait écrire de superbes nouvelles. Je lui donnais donc quelques astuces quant au développement de ses histoires et elle semblait ravie de ce partage. C'était la première fois que je m'entendais aussi bien avec quelqu'un et je sentais qu'une complicité commençait à nous unir d'une manière indescriptible. Nous passâmes la soirée à parler d'histoires que nous avions lu, des idées qui nous avaient traversé l'esprit parfois et des adaptations de certaines œuvres au cinéma. Cela faisait des années que je n'avais pas autant échangé avec quelqu'un, et je devais bien avouer que cela m'avait fais du bien de vraiment partager sur ce que j'aimais par dessus tout avec quelqu'un qui était réellement intéressé. Nous terminâmes la soirée en regardant une série américaine avant de repartir chacune avec notre famille. Tout le monde avait trouvé la soirée très agréable et mes parents avaient pris l'initiative de les inviter à leur tour le lendemain midi. Je m'étonnais moi-même en constatant que j'éprouvais à cet instant de l'impatience, chose qui ne me ressemblait pas: j'étais d'un naturel passif et patient d'habitude. Peut-être était-ce parce que Marion et moi échangions bien ensemble et qu'il n'y avait eu aucun silence entre nous, à l'exception de l'heure de visionnage.  La nuit avait été paisible et j'avais été réveillée de bonne heure, pressée de préparer le repas avec ma mère en attendant que nos invités nous rejoignent. Tout était prêt une bonne demi-heure avant que le son des pas de nos voisins sur les graviers se fassent entendre et que l'on frappe à la porte déjà entre-ouverte de notre chez-nous vacancier. Je m'empressai d'aller ouvrir et découvrait Marion tout sourire me souhaitant le bonjour avec derrière elle, ses parents et son petit frère, Antoine. La famille de ma nouvelle amie était à peine rentrée au complet dans la caravane que toute les deux étions déjà dans ma chambre, devant l'ordinateur: nous avions pour projet d'écrire un texte ensemble et nous avions hâte de débuter notre oeuvre commune. Nous étions entrain de déjeuner lorsque nos parents nous obligèrent plus ou moins à aller à la piscine après le repas histoire de ne pas rester enfermées toute la journée. Nous acceptâmes un peu contre notre volonté mais dans le fond, ils avaient raison: après tout nous avions tout l'été pour écrire, il fallait aussi qu'on sorte. Il était deux heures de l'après-midi et nous étions rentrées dans les vestiaires de la piscine du camping. Nous avions choisi nos casiers et nous voulûmes trouver chacune une cabine afin de se changer. Nous nous rendîmes vite compte qu'il n'y avait qu'une seule cabine de disponible mais celle-ci était assez spacieuse, nous décidâmes donc de nous changer ensemble. C'était bien la première fois que je me déshabillerais devant quelqu'un et j'étais un peu gênée alors que Marion enlevait son haut et se retrouvait en sous-vêtements. Je voulais détourner mon regard mais je la trouvais vraiment très jolie: ses long cheveux châtains détachés tombaient en cascade le long de son dos dénudé, ses hanches étaient parfaitement dessinées, ses cuisses finement musclées et sa poitrine divinement belle. Elle remarquait que je la regardais un peu excessivement et je baissais les yeux, honteuse. Elle se mit à rire et brisa le silence:- Tu me trouves jolie ?Comment pouvais-t-elle poser la question? Evidemment qu'elle était belle, et j'étais certaine qu'elle le savais, pourtant j'acquiesçais bêtement d'un signe de tête en répétant:- Oui, tu est très belle.Elle arborait un petit sourire en coin alors qu'elle s'approchait de moi et entoura mes hanches de ses bras et souffla dans mon coup:-Toi aussi.Alors je sentis ses lèvres sur les miennes et sa langue parcourir ma bouche et chercher la mienne. Je passai une main dans ses cheveux et ce geste déclencha tout le reste. Elle me colla délicatement contre la porte et la ferma à double tour afin d'être certaine qu'elle ne s'ouvrira pas par mégarde. Tout en m'embrassant, sa cuisse vint se loger entre les miennes ce qui eut pour effet d'embraser mon bas ventre comme si elle venait d'y lancer une allumette enflammée alors que mon ventre, lui, était plein d'essence. Je me consumais dans un incendie de désir tel que je fus obligé de m’asseoir sur le banc fixé au mur de la cabine. Marion profita de mon mouvement pour se mettre sur moi après s'être totalement déshabillée.  C'était elle qui prenait la plupart des initiatives, et en tant que totalement inexpérimentée, ça m'allait plutôt bien. Malgré tout, je glissais mes mains sur son corps et plus ça allait, plus j'avais envie d'elle. Je me remis debout et cette fois ci, j'entrepris de glisser ma main sur son sexe plus qu'humide et ma jambe entre ses cuisses. Notre plaisir à toute les deux montait d'une telle puissance que je crus par moments que cela ne s'arrêterait jamais, pourtant alors qu'elle frottait sa main sur mon sexe, le plaisir atteignit son ultime point fort et libérait mon corps dévasté par une vague de chaleur qui parcourut l'ensemble de mon anatomie, et surement la sienne au passage. Nous avions eu notre orgasme au même moment car je sentais le corps de Marion se courber contre moi, ce qui amplifia encore le plaisir que j'éprouvais à cet instant. Une fois le feu éteint, notre étreinte se termina par un remarquable baiser, doux et fougueux. J'étais à la fois surprise, soulagée et perturbée par ce qui venait de se produire. Nous nous mettions en maillot de bain tout en s'échangeant quelques caresses, quelques que baisers furtifs avant de rejoindre la foule de vacanciers dans le bassin d'eau froide, calmant ainsi le plaisir ardent qui m'avait envahit quelques instants plus tôt. 3.Les trois semaines que j'ai passé en compagnie de Marion avait été exceptionnelles: jamais je n'avais eu d'amours de vacances et notre relation particulière prenait au fur et à mesure du temps de plus en plus d'importance à mes yeux. J'avais l'impression que Marion et moi étions faites pour être ensemble, que le destin avait frappé et que nous ne devrions pas nous quitter. Pourtant que savais que c'était notre dernière semaines ensemble, et qu'a l'aboutissement de celle-ci, nous retournerions chacune de notre côté dans notre ville à plus de six cents kilomètres de distance. A cette idée, mon cœur se serrait c'est pour cela que j'évitais d'y penser, et je n'avais même pas fais part de mes angoisses à Marion. Qu'allait-il advenir de nous deux ? Qu'est ce que cela représentait pour elle : un simple flirt d'été, ou un amour inconditionnel ? Nous profitions de chaques instants qui nous étaient accordés ensemble. Nos familles respectives s'entendaient à merveilles et nous étions souvent invités les uns chez les autres. Je pensais régulièrement à la réaction qu'auraient nos parents s'il avaient été au courant de notre relation. Mes parents n'étaient évidemment pas au courant de ma sexualité et je ne pensais pas que ceux de Marion non plus. Nous ne parlions jamais de cela: les réactions, les aveux, etc. Nous étions dans notre monde amoureux et littéraire, plongées dans nos deux histoires sentimentale et imaginaire et pour ma part, je ne voulais pas en sortir. Pour la première fois depuis des années je voyais le camping d'un autre œil, je l'avais revisité avec Marion d'une toute autre façon que les fois précédentes et je m'étais adonnée à des activités que je n'avais jamais faites. De plus, nos échanges amoureux et sexuels cachés avaient été tous plus sublimes et plus passionnés les uns que les autres. C'avait été une très belle expérience et c'était au cours de notre dernier repas avec la famille de Marion que nos parents, à quelques heures du départ, nous questionnâmes sur notre séjour ensemble:-Alors les filles, vous avez bien profiter de vos vacances? Vous allez rester en contact toute les deux ?Mon regard croisa celui de Marion. Nous n'avions jamais évoqué l'après et ne savions pas vraiment quoi répondre. Je parcourrai la tablée d'un regard un peu déconcerté, en évitant de regarder mes parents et ceux de mon amie. Marion sauva la soirée en affirmant que nous nous appellerions régulièrement et qu'avec tous les moyens de communications dont nous disposions aujourd'hui, il n'était pas question de se quitter comme ça. J'étais soulagée de sa réponse, au fond de moi j'avais eu peur de ce qu'elle ressentais.  J'avais pensé par moment, qu'elle aurait tourné la page juste après, que tout ce qui s'était passé n'aurait pas de conséquences sur sa vie alors que ça en aurait sur la mienne. Le sourire revint se poser sur mes lèvres alors que je prenais conscience des sentiments de Marion, égaux aux miens, et rempli mon assiette une deuxième fois pour fêter ça. Les parents avaient décidés d'emmener les enfants voir un spectacle à quelques kilomètres du camping et Marion et moi, évidemment, décidions de rester ensemble dans la caravane de mes parents. Heureusement pour nous, nos parents ne posèrent pas de problèmes et nous nous retrouvâmes seules pour quelques heures. C'était notre dernière soirée et le fait d'y penser me donna la boule au ventre et je sentais mes yeux se remplir de larmes, dont une m'échappa et je la sentis glisser sur ma joue. Marion était partie chercher des boissons et je n'eus pas le temps d'effacer mes pleurs de mon visage avant qu'elle revienne. Sans mots dire, elle s'installa sur le lit et me pris dans ses bras, essuyant mon visage a présent couvert de larmes par ses baisers tendres qui me manqueront horriblement.-Ne pleure pas. Je n'avais plus du tout envie de pleurer à présent, j'avais évacué tout ce qui pesait sur mon cœur et je ne souhaitais qu'une seule chose: elle.  Je posais ma main sur sa cuisse et glissa ma main dans ses cheveux, l'amenant vers moi pour l'embrasser.  Je retirai son haut, et le mien. Nous étions en jean et en soutient-gorge nous embrassant passionnément: c'était notre dernière occasion et nous le savions, j'avais l'intention de profiter de sentir son corps contre le mien autant que je pourrais, jusqu’à l'échéance. Je déboutonnais à moitié son jean et glissai ma main dans sa culotte, étant désormais en contact avec son sexe, je frottais ma main contre elle tout en mettant une de ses jambes entre les miennes. Je ne voulais pas la quitter, j'aurais voulut que cet été dur indéfiniment, ou mieux, que mes parents rentrent chez nous et que Marion et moi restions ici seules pour toujours. Alors que le plaisir de Marion montait, elle me déshabilla presque entièrement alors qu'elle, était encore à moitié habillée. Je la trouvais tellement belle. Je m'allongeai sur elle pour l'embrasser encore et encore sans me douter de rien. Pourtant, la porte s'ouvrit sur nous, ma mère derrière assistait au spectacle de notre échange. Je n'avais même pas entendu ses pas devant la caravane, ni même la porte de celle-ci s'ouvrir et quelqu'un pénétrer l’intérieur.  Je cachais Marion, quasi nue, du mieux que je pouvais. Nous n'avions pas dit mots, ni ma mère, ni Marion, ni moi. J'entendais cette fois-ci clairement les pas de mon père approcher et demander à ma mère si elle avait trouvé les billets du spectacle. Il comprit vite pourquoi ma mère était si longue. Mon cœur battait à mille à l'heure, j'avais peur, surtout pour Marion. Mes parents repartirent auprès des parents de Marion et leur expliquèrent tout, pendant que nous nous rhabillions. Nous nous sommes fait passer un savon pour avoir cacher notre relation amoureuse, mais après quelques explications mes parents ont compris, mais ce n'était pas le cas des parents de mon amoureuse. Ils sont partis en trombe de la caravane, en tirant Marion par le bras. J'avais voulut la défendre mais mes parents m'en avaient empêché. Nous avions quitter le camping le lendemain matin de bonne heure, sans que je puisse dire au revoir à Marion. J'ai épuisé toutes les larmes de mon corps pendant le trajet, et bien longtemps après.  

  • Description Amoureuse d' un Amour d' été , de sensations estivales chaudes et passionnées , Un Bel écrit

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Mcgoohanallnightlongcrop1

    prisonnier

  • A les premières amours d'été...

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Sans titre

    Caroline Ravier

  • Merci beaucoup pour votre commentaire toujours très constructif ! J'essayerai de prendre en compte le passé composé pour voir ce que cela donne! Je prendrai le temps de lire votre texte ce weekend, merci beaucoup.

    · Il y a presque 11 ans ·
    B8d3b414 92

    aely

  • Les attitudes des parents peuvent être destructrices, en pareil situation (ou très compréhensives parfois). Une belle description amoureuse... Un détail de style (à mon avis!): le passé composé, parfois, me semble plus...fluide... que le parfait: "Mes parents sont repartis" au lieu de "Mes parents repartirent". Mais, à vous de voir, c'est votre écriture!
    Ma comédie jointe est bien plus légère et joyeuse, sur ce sujet des différences...

    · Il y a presque 11 ans ·
    Oiseau... 300

    astrov

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