Femmes
Didier Benini
A trop bouillir vos sangs
J'ai brûlé mes chairs,
Lissé mes empreintes
A vos plis.
Marin de vos eaux douces,
A trop suivre le compas
De vos bas,
Me suis échoué
Terrifié.
Ivrogne intempérant
Me suis saoulé
De vos mélanges,
Noyé dans vos larmes.
Suis sans souffle
A trop aspirer
Vos grands airs.
Moribond,
A vos chevets
M'échappe cette ultime plainte.
Je vous aime...
C'est tout simplement beau !
· Il y a plus de 8 ans ·Louve