Femmes

Didier Benini

A trop bouillir vos sangs

J'ai brûlé mes chairs,

Lissé mes empreintes

A vos plis.

Marin de vos eaux douces,

A trop suivre le compas

De vos bas,

Me suis échoué

Terrifié.

Ivrogne intempérant

Me suis saoulé

De vos mélanges,

Noyé dans vos larmes.

Suis sans souffle

A trop aspirer

Vos grands airs.

Moribond,

A vos chevets

M'échappe cette ultime plainte.

Je vous aime...

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