FILLE DE JOIE

Toi la fille de joie

Sillonnant le macadam ;

Qui sait mettre des cœurs en émois,

Jalousée par certaines belles-dames

Et dont certain te montre du doigt,

Je n’ai aucun étadame

Pour  te saluer fièrement et reconnaitre tes droits ;

Toi à qui l’on jette facilement des blâmes ;

Car nulle ne prend le temps d’écouter ta voix ;

Toi que l’on traite d’infâme,

Dans la mesure où l’on dit que tu n’as pas de Foix

Et qui pourtant soulage la souffrance de certaines âmes ;

Toi qui va jusqu’à te cacher dans les bois,

Ou à chaque instant tu risques le psychodrame,

Bien souvent beurgeois ;

Vivant dans un système défaillogramme,

Nulle ne ta laissé le choix ;

Et malgré tout tu dois survivre subissant chaque jour des épigrammes ;

Alors que tu ne fais qu’un travail sans hyper-choix ;

Je te rends hommage, au nom de tous les hommes dont tu es la came ;

Et qui pourtant baissent le regard lorsqu’ils te voient ;

Et ne ce rendent pas compte du mal que tu subis dans Panam ;

Tu ne coutes rien au contribuable dans la mesure où tu ne dépends que de toi,

Pour offrir un repas chaud à ton gosse tu n’hésites pas à offrir tes gammes ;

Seul une véritable femme peut avoir le courage de faire dont de soit ;

Alors je te salut une fois de plus et sache qu’un jour paie l’infâme.

RETROJEC