Fouillis astral

Tendance à détaler par peur d'étaler par trop de convictions mes torts

Et avant d'finir exposée sur la place privée, lapidée ou brûlée à mort

J'vais me sauver envoyer tout péter mais dis moi à qui je peux demander de l'aide

Je vois bien trop d'illuminés ici bas je suis née et j'evolue dans un champ de LED

La culpabilité ma croix chaque jour grandit pendant qu'mes regrets s'amassent

J'ai jamais cessé de defendre mes droits bien qu'aujourd'hui ce soient eux qui me gauchent ma race

Égocentrique comme une putain d'mega etoile solaire dans un système uniastral

La réalité s'enfuit de ma tête je vis dans un rêve j'ai perdu mon axe orbital

Peu de considération pour mes plus proches êtres quand je mourrai j'exploserai avec

J'ai bien tenté de faire de mon mieux, prié pour du beau temps j'ai récolté l'effet averse

Regarde ce flou à l'horizon l'espoir se drogue il va faire une overdose de confiance

Rien ne m'explique ce vortex à la place de mon coeur qui aspire et déforme ma conscience

Le temps est le maître jamais il ne suspend sa course pourtant il me paraît relatif,

Surtout à mesure qu'il avance éternelle rédemption avec un bullet time inactif

Chevauchant mes rêves je ne m'aperçois pas que j'ai piétiné en boucle mon passé,

J'ai tourné sur moi même sans cesse convaincue d'être l'unique batisseuse de ma voie lactée

Prisonnière de mes pulsions je cherche à échapper à mes nombreux fragments de chaos

Irrépressible attraction attendant le premier pas faux pour me réduire en morceaux

Mon cerveau noyau du néant, prophète perdu entre sagesse de l'âme et ego pensant

Je poursuis ma ronde guerroyant contre moulins et vents comme sur un château ambulant

Comment trouver ma place au milieu de ces astres tous si particuliers

Ni grande, ni petite, pas d'enjeux, ni toxique, insipide errant sans but ou cause pour œuvrer

Me noyant dans l'ombre est-elle imaginaire ? Est-elle si nécessaire pour briller ?

Effrayée par la lumière des autres dans mon univers sans étoiles je me suis réfugiée

Ô Lune mon amie, si tu as de ma pâleur les effrayants reflets,

Je te sens pourtant m'infliger toute ta pression quotidiennement afin de me tester

Lutte sempiternelle pour continuer d'exister, le sentir et surtout pour me le prouver

Si je cesse de me battre deviendrais-je un palimpseste, transparente, de tous oubliés ?

Toujours décalée, mal à l'aise, mais je frôle sans cesse la compréhension

Raté, c'est mon deuxième prénom, à vrai dire c'est aussi une de mes grandes passions

Malgré moi, parfois l'échec se vit mieux que la réussite, je connais la déception

Les émotions se bousculent, prémices d'une fission, boum, .... les schémas bougeront.