Free Biopic

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Entre une liberté de réalisation limitée par les ayants droit et une lutte contre l’oubli, il y a des envolées et des loupés, avec, en ligne de mire la rentabilité.

La vie des grands sur grand écran. C’est, en souvenird’un jeu télévisé ayant bercé la vacuité des privés de cantine (Pyramide), entrois mots : cinéma, vedette, fortune. Vous répondez ? MarionCotillard ? Presque… Biopic.

Un long métrage retraçant toute ou partie dela vie d’une célébrité. Dans la majorité des cas, une manne financière pour lesproducteurs, distributeurs, exploitants et diffuseurs de cinéma*. Un rappel del’histoire et une mécanique bien huilée qui éclabousse les diners en ville tantelle laisse rarement le spectateur indifférent.

Cloclo,Ray, The Iron Lady, Malcolm X, Camille Claudel... En cette matièrecinématographique de plus en plus en vogue depuis les années 80, il estd’avantage question de quantité que de qualité.

Le gagnant du jeu est celui qui sait lier la beauté dugeste cinématographique à un pur calcul de probabilité. Faire un film sur LadyDiana ou Edith Piaf, c’est compter sur l’addition en salles des fans, desdétracteurs, des curieux, des nouvelles générations et des personnes quiveulent juste aller voir des films.

* La Môme c’est 5,8 millions de téléspectateurs via lacase dominicale de TF1 en mars 2012, soit six ans après sa sortie en salles quia réuni 5millions d’entrées pour un gain avoisinant les 30millions d’euros.

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