Frissons
valjean
Quand ses mains diaphanes esquissent un je t’aime
Sur ce corps fin à la peau couleur femme
Quand ce ventre frémit au contact de ses doigts lutins
Dessinant, en de fines arabesques le secret chemin
Quand elles se sourient, faisant fi
Des regards de mépris, de ceux qui ne connaissent rien
Quand leurs cheveux se mêlent et leurs sourires s’emmêlent
Croyant en d’autres lendemains
Quand leurs corps se rencontrent,
Que leurs lèvres échangent en de si doux tressaillements
Un tendre consentement
Quand leur jeu devient nous, quand leurs nuits
Se rejoignent en de saphiques alliances
La beauté est là que rien ne peut heurter
Ni les crachats de l’âme, ni le fiel des mots
Qui s’écrase sur les silences glissants
La beauté est là, qu’irais-je la troubler
Emu par la grâce agile de ces anges mutins
Leur grâce me touche, leur amour qui n’est pas mien
Aussi.
Pourquoi faut il que je frissonne ainsi à leurs je interdits ?
coup de coeur! ce texte est sensuel, il aurait pu être la plume d'une femme ...
· Il y a environ 14 ans ·Juliette Delprat
ne les vivez vous donc pas ces je interdits vous aussi ?
· Il y a environ 14 ans ·Juliette Delprat