Fuck you.

Claire Laok

Je serai le vent, l'air, la pollution qui s'incruste dans tes poumons pour te détruire de l'intérieur.

C'est une ombre sale et lâche qui brouille mes yeux qui se perdent désormais dans l'obscurité d'un univers où règne la vermine. C'est une gorgée d'alcool de plus qui s'écoule chaudement dans mon organisme qui se dissous en cette soirée sombre. À la tienne tendre ami ! Sale enfoiré. C'est une aura d'angoisse qui saccade les battements de cet organe de merde provoquant cette insupportable cacophonie dans la totalité de ma chair. C'est ce corps qui s'embrase après quelques substances chimiques qui m'envole, qui m'envole, qui m'envole ! Alors va te faire foutre. C'est ma vie, triste tragédie, que je roule, que je consomme avec ardeur et sans retenu. Il y a quelque chose dans ma gorge qui m'oblige à me replier sur moi-même, à porter mon regard vers le sol. C'est un sentiment peu commun que de côtoyer le sentiment de mort, le sentiment de vide, ce sentiment de détachement total envers quelques univers soient-il. Mais c'est quoi ce bordel? Décrocher de la réalité. Quel sentiment étrange et un néant immense, froid, obscur qui s'offre dans ma poitrine. Et cet estomac qui se noue. Je me sens partir dans un ailleurs utopique fait de silence, de pluie glaciale, de dévotion à l'inexistence de ma vie. Je crache sur le futur. Je vous emmerde bande de putes. Je serai libre. Je serai le vent, l'air, la pollution qui s'incruste dans tes poumons pour te détruire de l'intérieur. Je veux être la perversion dans ta bouche qui bave. Je veux être la laideur de tes gestes d'amour dans tes nuits torrides en tête-à-tête avec Madame Dépression. Et la folie en moi qui s'accroît à n'en plus pouvoir. À en mourir. Non, pas maintenant. La douleur n'est toujours pas assez forte ! Je suis le châtiment capital, une horreur pour les traites. Ceux qui comme moi ont vendus leur âme pour quelques promesses de merde. Qui ont tous donnés pour l'"amour", pour se faire baiser comme des jeunes pucelles. Alors allez-vous faire baiser vous-même.

  • C'est fort. Des sentiments implacables, des émotions qui écrabouillent tout sur leur passage. Et votre détresse comme un voile épais recouvrant l'espace de cette plaie béante que vous tenez entre vos lignes.

    Douce pensée, Courage, MamZ'Aile Plume.

    · Il y a presque 9 ans ·
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    mamzelle-plume

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