Funky Ultra Cute Killer

chevalier-neon

Je suis en pleine guerre intestine ;
dans ma tête j’ai l’armée du monde,
et tout ce à quoi l’on me destine,
je le renvoie sur leur longueur d’onde.
Je me bats déjà contre eux ;
c’est pour me battre avec moi-même.
Non je ne vivrai pas vieux
mais je peux dire que je m’aime
et que je n’ai pas honte de mes actes ;
eux ils tuent sans compter puisque rien ne compte.
Je n’ai pas choisi de signer un pacte
avec le Diable juste pour un faux conte.
Je suis en pleine guerre intérieure ;
vous êtes beaucoup trop envahissants.
Rendez sa terre à un Dieu meilleur
qui ne la recouvrira pas de sang.
Je me démonte à petit feu,
les rouages de mes pensées tournent à vide.
J’ai bien compris vos petits jeux
où vous trichez tels des sales gosses avides
de gloire et vous vous couvrez de ridicule.
Qui vaut donc la corde pour se pendre ?
Votre cervelle n’est qu’une particule
insignifiante qui se fait vendre
dès lors qu’elle veut se faire voir,
exposant sa folie sous le nom de vérité universelle.
Que sont ces phénomènes de foire,
ceux dont la peau transpire cette hypocrisie par chaque parcelle ?
Gonflez tous donc vos torses
et l’entrejambe de vos pantalons ;
ce n’est rien sous l’écorce
que de pauvres travelos en talons.
Vous ne faites pas dans la demi-mesure
quand il s’agit de bâtir vos édifices ;
mais c’est proportionnel à la moisissure
qui obstrue chacun de tous vos orifices
et fait dégouliner vos paroles de crasse.
Moi je dis ça je dis tout ;
vous êtes tellement fiers de laisser vos traces
quand vous salissez partout.
Ne vous présentez pas à nous comme des cadeaux
qui seraient tombés droit du ciel ;
sur nos épaules vous n’êtes rien que des fardeaux
et la raison de notre fiel.
Je suis en pleine guerre intestine ;
vous violez juste un sanctuaire sacré.
Vos déchets recouvrent l’or platine
de mon trône qui n’était pas un secret.

Vous avez peur des sages souverains
et vous volez leurs places pour êtres tyrans.
Vous croyez que Dieu est votre parrain ;
moi je dis que vous trouverez ça moins marrant
quand vous serez arrivés au bout du Styx.
Vous vivez le bon côté mais vous êtes le mauvais ;
vous savez la Justice n’est pas si fixe,
comme celle des Hommes qui n’ont pas su se sauver.
Mais c’est qu’ils ne l’ont pas voulu,
car les criminels défendent les criminels ;
leurs coeurs de pierre vermoulus,
ils s’effondrent à la moindre petite grêle.
Et dans ma tête c’est le bordel ;
vous prostituez sans cesse vos horreurs.
Nous sommes tous à n’avoir pas d’ailes,
pourtant certains veulent garder leur honneur.
Au final je dis qu’elle ne vaut rien,
la corde qui va vous pendre.
L’animal qui osa me vendre aux chiens
verra ces chiens là le prendre.

(écrit le 6 mars 2012)

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