Généalogie.

Mes aïeux me font mal, pas besoin de remonter aux temps barbares, dire que certains sont curieux de savoir de qui ils descendent.

Sur les sites dédiés ils ne trouvent rien, et pour cause, les gilets jaunes du Moyen Age ne se trouvent pas dans les registres.

Un peu comme les courriers sur le dépistage, on préfère pas savoir.

Arrière arrière arrière arrière enfant de salaud, et même si mes ancêtres, enfin quelques uns, étaient illustres, ça changerait quoi en fait, arrière arrière petit fils de nazi ou de rien.

En période trouble, les descendants n'auraient pas ce même courage que leurs ancêtres, mais l'inverse se conçoit aussi.

A moins de se croire à jamais porteur des stigmates ou des signes maudits.

Sans remonter si loin, beaucoup s'affranchissent de l'exemple de leurs parents, voire de leurs frères et sœurs, pour le meilleur ou pour le pire, autant le dire.

L'avenir de sa progéniture, c'est comme aux dés, qui pourrait donc penser qu'une mère, ou un père, aurait failli ?

Mais celui-là, né dans la banlieue, enfin celle qu'on s'imagine,  de violences conjugales ou autres saloperies, celui-là a résisté aux démons faciles au bas de son immeuble.

Vous comprenez sans doute où je veux en venir, le bien transcende l'ethnie ou la couleur, et, pardon du peu, le milieu qu'on dit socio-professionnel, ou autres paramètres qui caressent les déçus de tous bords dans le sens du poil.

La France a des vertus que les Français ignorent.

Être né(e) France, oui mais !

Les saloperies font le  buzz, il faut bien vivre avec son temps, ils ne se rendent pas compte qu'ils scient la branche où ils sont assis.

Et ceux qui veulent s'en sortir de ramer plus encore.

Et merde aux ancêtres et à l'Histoire, chacun fait au mieux, « que tu sois d'ici ou là bas ».