George Floyd

il t'a menotté, t'a jeté face contre terre,
il t'a sali, il a mis un genou sur ton cou.
tu n'as pas lutté ;
Oh toi, citoyen, Homme,
Grand Afroaméricain.

il n'a fallu que 7 minutes
pour soumettre ton corps,mettre au sol ton honneur,
bloquer ton souffle ;
'i can't breathe', t'écouter gémir et supplier en vain ;

il a suffi de 7 minutes,
pour t'entendre et puis te voir mourir en pleine rue, au bord d'un caniveau.

Dirty cop, sale flic -
lâche, cruel, déterminé, sans peur ni remord,

et sans ciller,

Une main dans la poche  . . .
7 minutes à peser de tout ton poids sur l'Homme ;

tu as détruit une vie,
tu as volé un fils, un frère,
tu as tué un mari, un papa.

En cette période de pandémie,tu es bien pire que le Covid,
plus cruel et plus rapide ; le virus frappe sans distinction.
Mais toi bourreau, tu as choisi ta cible.
Ta victime se devait d'être noire de peau.
Toi, infâme, tu fais honte à tous les blancs.

Minneapolis -
vous avez regardé,
vous êtes passé tout près,
sans intervenir, sans bouger,
vous avez laissé faire ;
Vous êtes tous coupables.

Protester, défiler, crier aujourd'hui, pleurer,
pour un homme humilié, assassiné,
pour ce crime ;
c'est trop tard pour lui et pour les siens . . .
l'indicible s'est produit.
il faut que tout cela cesse enfin.

mon coeur est meurtri,
mon âme est sidérée de tant de cruauté,

je suis désespérée,
je suis bouleversée par cette absence totale d'humanité.

Cet acharnement,

cet aveuglement,

Cette capacité et cette rapidité à tuer pour rien. 

Cette impunité.

il y a les Bons et les Mauvais sur notre Terre
et nous sommes contraints de cohabiter.
Quand le Mal est en lui, l'homme reste un loup pour l'homme.

Monsieur Flyod -
voici la fin d'une vie de tourments.
puisse ta famille connaître prochainement la paix.
tu ne vivras enfin plus jamais l'irrespect.
Pour toi, j'aurai envie maintenant de croire au Ciel.

Pardonne mon impuissance,
je n'ai que mes mots pour honorer ta mémoire.
C'est le fondamental des droits de l'homme que l'on vient de piétiner,

Que l'opprobre soit sur ceux qui l'oublient et qui bafouent.