Giflée

Tu te serres contre moi. Soudain, tu me repousses et tu me gifles. A la caisse du supermarché, les gens se retournent. Les hauts parleurs crachent leur musique fanfaronne. Mes yeux brûlent. Je prends mon ton le plus ferme pour te dire que tu es méchant ; puis je t’embrasse parce qu’au fond je te plains.
Tu me cherches sans jamais me trouver. Les gens autour compatissent. Ils condamnent aussi. Je ne peux te montrer la limite. L’amour que j’ai pour toi n’en a pas. Ou plutôt le désamour de moi… Je suis vaincue par tes deux ans et demi.