Grandiose

valjean

Sons d'une nuit d'été

De son balai de brume, il agite l'air tiède et inquiet des plumes de l'aube

Bruissante de poussières d'été qui s'attardent encore

Dans le bleu délavé de la nuit qui s'éteint

Le matin semble narquois, la rosée chatouille les prairies assoupies

Que ne troublent pas les merles somnambules

Au loin, le peuple des hérissons s'enivre de baies et de germes de son,

Pressé d'en finir et de gagner son havre douillet de branches et de feuilles mêlées,

Laissant le chant libre aux escargots avides. Il sera bientôt temps de regagner l'ombre.

Là-bas, dans les douces collines, bruissent déjà les chants de joyeux vendangeurs

Coloriant la vigne de leurs rudes émois, ivres des fruits de leurs prochaines cueillettes.

Les fûts odorants de chênes sont prêts.

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