Grippe réfractaire.
David Le Borgne
J'ai cru trop vite à l'écrasement des maux,
Hélas ils ne sons pas démodés,
Je les vois revenir en force,
Ma soi-disante force,
Bel et bien erroné,
Au rendez-vous avec l'amorce s'emmêle,
Et quand la mort s'en mêle,
Elle finit par s'escamoter,
Les présupposés tendent,
Tous à se concrétiser,
Mon prépuce tente,
De résister aux entorses,
Que mon congrès se,
Fend de rédiger,
Mais même sans engrais,
Même sans le climat de la Corse,
Les parasites en engrossent d'autres,
Jamais ne se paralysent,
Les ronces de la rose,
Sont des êtres atypiques,
Elles s'immiscent même,
Dans ma prose,
Pourtant ce ne sont pas,
Les piques que je prise,
Voulant rester plus tendre,
Que la brise,
Cette époque me domine,
M'écrase me brise,
Je ne m'écrie que,
Dans des bribes de phrase,
Je deviens torve,
Je deviens braise torride,
L'homme rêche de la corrida,
Qui chantonne son horrible prêche,
Aux frêles oreilles du taureau qu'il aime,
Avant de l'occire là dans l'arène,
Encore ardent imaginez l'art dans,
La scène dont je vous fais le récital.
Pas d'écrasement des maux, mais heureusement de beaux poètes pour rafraichir cet air impur dans lequel nous vivons trop souvent.
· Il y a plus de 9 ans ·Alice Gauguin