Hiver passé - Poème

condamnes-a-etre-libres

A la faveur satinée d’un ciel enneigé
Les branches brunes sans remord, viennent griffer
Les nuages. Et l’orme geignard pleure le bon temps
Tandis qu’oscillent les pins aux robes épineuses ;
De l’insolente verdure, tombe la poudreuse.
L’air brûle, mais la vierge m’apaise. J’attends.

Et s’il vous prenait de soulever certains voiles
Vous discerneriez ce souffle infortuné
Ce misérable fragment d’un amour mort-né.
Plus jamais n’apparaitront ici les Etoiles.


(Merci d'avance pour votre note et votre avis, j'en ai besoin pour avancer)

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