HL II et fin.

Christophe Hulé

HL a vraiment disparu, comme une île engloutie, sa plume est restée dans un fossé, quelque part.

J'adorais voir sa gueule de rocker qui me rappelait J.J. Cale.

Peut-être qu'il fait des riffs là-haut, s'il est au paradis, pas de voisins mauvais coucheurs, comme dans la chanson de Bill Deraime : « Plus la peine de frimer ».

HL tu vas nous manquer, je sais que ça fait chier certains, tu as choisi WLW pour exprimer ou crier ta nique à la maladie, et tu le faisais bien.

Jamais tu ne t'es épanché sur toutes ces saloperies qui guettent tout à chacun, entre deux riffs et trois bières tu n'avais d'autre choix que de fermer les yeux.

HL tu ne m'entends plus, car, comme moi, enfin s'il fallait croire ce que tu disais, tu penches pour la thèse des pissenlits.

Le Grand Mystère dit-on, celui qui nous hante.

HL j'attendais tes commentaires politiquement incorrects comme du pain béni, et la plupart me faisaient marrer, mais ça tu le sais/savais.

J'en appelle à tous les « usagers » de ce site vieillissant, pour ne pas dire moribond, certains d'entre nous ont jeté la bouteille à la mer pendant des décennies.

Mais c'est la foi qui nous sauve, n'est-ce pas, se dire que quelqu'un vous écoute, ou vous lit, quelque part.

Les mots ne sont rien, ils ne font que des phrases, et alors ?

Comme dans « Matrix », notre monde n'est qu'illusion, des milliards de fourmis avec des ambitions.

Prenons les choses à l'endroit diraient les philosophes.

Et pourtant.

Signaler ce texte