Hors de ça

De la poisse, de la mélasse,

Venimeuse qui s'installe en moi,

Elles me bouffent et me broient

Comment vraiment tuer l'angoisse ?

Je vois là-bas sur l'étagère 

Un récipient, un sale produit ,

Une sortie immonde par derrière,

Qui de cette torture me libère.

Je vie à ouvrir des portes,

Un loto d'opportunité,

Et essaye de faire en sorte,

Qu'a la fin j'en sorte épargné.

Je me bas mais ne sais pas

Si je suis fais pour ce monde là,

Les belles choses, les épiphanies,

N'ont rien de cette économie 

Pourrie

Dans ce marasme cannibale,

Ton visage comme un oasis,

Ma peau, que je pensais pare-balle

Succombera avant nos vices

En quête je cherche sans cesse

Tes signes de vies, t'es belles fesses,

Dans mon capitaliste monde,

Je m'échappe et ton cœur inonde