Idéal détruit
Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret
À l'aurore, ton cœur s'en est allé, nus pieds dans l'herbe chaude et humide
Changement incompréhensible, ton esprit inique, tes yeux coupables se sont refermés
Dans mon âme tout le frisson de l'aube, les pensées pareilles au frémissement du saule
Aucune parole, juste un murmure incertain, juste ton étole qui claque au souffle du matin
Ma main maladroite dressée t'accompagne, de notre amour ne ressort juste le mépris des lâches
Mon sang bouillonnant brûle aux tempes sans effacer les traces du passé clôturé et archivé
La douleur jaillit, atroce, céphalique, le rouge sacré me monte aux joues
Orgueil inutile, le peu de souvenirs est tranché sans fioriture
L'allégresse joyeuse est passée sans aucun éclat de rires ni compassion
Mon cœur grossier égoïste connaît si bien ces larmes d'amour
J'étais ivre de sentiments et pourtant à la hauteur de la beauté des choses
Je n'ai pas saisi ce que tu voulais dire, mais comme c'est joliment dit, j'aime :)
· Il y a plus de 9 ans ·ella
Une sorte de lettre d'adieu
· Il y a plus de 9 ans ·Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret