Idéal détruit

Aloysius Isidore Dambert D'eaucloret

Je tombe, je me relève, je fais des erreurs, je vis, j’apprends, j’ai été blessé, mais je suis plus fort, je suis humain, je ne suis pas parfait, mais je suis reconnaissant

À l'aurore, ton cœur s'en est allé, nus pieds dans l'herbe chaude et humide

Changement incompréhensible, ton esprit inique, tes yeux coupables se sont refermés

Dans mon âme tout le frisson de l'aube, les pensées pareilles au frémissement du saule

Aucune parole, juste un murmure incertain, juste ton étole qui claque au souffle du matin

Ma main maladroite dressée t'accompagne, de notre amour ne ressort juste le mépris des lâches

Mon sang bouillonnant brûle aux tempes sans effacer les traces du passé clôturé et archivé

La douleur jaillit, atroce, céphalique, le rouge sacré me monte aux joues

Orgueil inutile, le peu de souvenirs est tranché sans fioriture

L'allégresse joyeuse est passée sans aucun éclat de rires ni compassion

Mon cœur grossier égoïste connaît si bien ces larmes d'amour

J'étais ivre de sentiments et pourtant à la hauteur de la beauté des choses

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