Il en va des rêves...

menestrel75

...comme des marées ... flottaison, submersion.
Nuit et jour, mais surtout au plus sombre de ses nuits,
Il ressent en lui le brasier de ses regrets.
Regrets de ne pas oser, regrets de trop éprouver.
Il est dans son rêve et finit par souffrir de son rêve.

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Je me suis réveillé… le cœur douloureux
… je me suis réveillé, seul, si seul dans le frais de ma chambre parisienne… 
loin, si loin du chalet des montagnes rêvées…
loin si loin de la chaleur de l'âtre… 
loin, si loin des mamelons gonflés surmontant les ronds tétins… 
loin si loin de l'odeur des lèvres chaudes et douces et enivrantes qu'Ariane m'avaient offertes…
Tant et tant déçu, j'ai refermé les yeux pour que mes lèvres, ma langue puissent mieux se souvenir du si-fort si-goûteux si-fondant chocolat que mon rêve avait fait jaillir du plus tendre, du plus chaud, du plus doux enchantement d'une Lorelei endormie…

… Ariane endormie… ou qui peut-être me l'avait laissé croire… 
Indécrottable romantique que je suis…
Impardonnable candide que je persiste à être…
Aveugle et sourd qui a voulu croire à une osmose spontanée, jaillissante,
Ridicule vieux sage qui s'est retrouvé berné par une femme se disant perdue…

« La montagne était lumineuse sous une pleine lune qu'aucun nuage ne cachait,
et la végétation de ses pentes exhalait encore un peu de la touffeur d'un soleil de fin d'été pourtant depuis longtemps couché.
La sombre silhouette d'un chalet discrètement tapi à l'orée de la forêt de sapins était trahie par deux yeux brillants et animés,  en réalité deux fenêtres qui transmettaient la lueur instable et parfois vive d'un feu de cheminée dans une pièce semblant uniquement éclairée par sa flamme.
Attiré par cet aveu de présence humaine au milieu de la solitude de la montagne,
je franchis les derniers mètres qui me séparaient de la porte d'entrée que j'ouvris sans difficulté.
Elle me donna accès à un salon bas de plafond mais spacieux et confortable et sentant bon le bois et l'encaustique, effectivement chauffé et éclairé par un âtre d'assez grande taille chargé de bûches se consumant en flammes vives et pétillantes.
La lumière mouvante du feu guida mes pas vers son très attirant espace de chaleur, 
bordé de deux vieux canapés confortables encadrant un grand et massif fauteuil lustré de cuir marron faisant le gros dos de sa moelleuse souplesse.
Et c'est en arrivant à la hauteur de ce fauteuil que je la vis…
Je vis Ariane endormie, Ariane nue,
Ariane endormie dans toutes ses rondeurs nues…
Ariane nue et endormie et pelotonnée entre les deux bras rembourrés du bon gros fauteuil lustré de cuir marron que son large dossier arrondi me cachait jusque-là.

Couchée-repliée sur le côté, la tête et une épaule creusant légèrement l'arrondi du cuir, Ariane endormie et nue rêvait de chaleur au feu de l'âtre du chalet…
Par son buste cambré et un bras relevé entourant sa tête, 
Ariane nue offrait à mes yeux le magnifique volume d'un superbe tétin à l'aréole rose profond,
le double fuseau de cuisses serrées et repliées en appui sur la fermeté de l'autre tétin, et forçant par ce repli la courbure de fesses bien arrondies.

Les fesses si rondes d'Ariane !!!
Ariane aux fesses si rondes que leur courbure impudique dévoilait,
juste à la naissance des cuisses,deux lèvres gonflées séparées par une fente qu'elles enserraient, la rendant ainsi bien avare des merveilles qu'elle cachait.

Doucement je me suis approché d'Ariane, plus près encore plus près…
doucement je me suis accroupi pour être à sa hauteur…
doucement j'ai approché mon visage du provocant tétin qui se dressait comme s'il voulait agresser mon envie…

Elle sentait bon, Ariane, elle respirait doucement,
Ariane, et ce tétin qui m'attirait m'approchait puis s'éloignait,
m'approchait puis s'éloignait, m'approchait puis s'éloignait au rythme tranquille de la respiration d'Ariane endormie…
J'ai avancé la tête, j'ai frotté de mon menton l'aréole
et ce provocant mamelon qui, sous la douce caresse de ma peau, se redressa et se gonfla.
le mamelon du beau tétin d'Ariane se redressa et se durcit de plaisir.
Gourmand de cette érection, j'ai ouvert les lèvres pour aspirer ce rouge et provocant bouton, 
le happer et le sucer, le sucer et le lécher, le lécher et le mordiller.
Mes mains en conque ont entouré le globe du tétin,
éprouvant sa fermeté en le pressant et le serrant,
le serrant et le malaxant, se régalant de sa douceur et de sa consistante rondeur.

Puis l'une de mes mains voulant l'indépendance et avide d'une autre découverte partit à la recherche du deuxième tétin,  se glissa sous le protecteur genou replié contre lui et se ferma sur sa conquête avec délice pendant que le pouce s'ouvrait pour en caresser le mamelon qui, 
comme son jumeau, gonflait et durcissait à son tour, reconnaissant de ce plaisir qui l'excitait…

Et j'ai cajolé les tétins d'Ariane, les tétins gonflés d'Ariane,
les tétins doux et chauds d'Ariane qui souriait dans son rêve du plaisir de ses tétins émoustillés de caresses…
Ariane qui dormait, Ariane nue et chaude qui se tendait à mes caresses,
Ariane qui dans son rêve soupirait au plaisir de ses tétins,
Ariane endormie allongea ses jambes doucement me découvrant un ventre légèrement arrondi, et tout en bas, plus bas, une toison triangulaire de peluche, et tout en bas, encore plus bas, un renflement qui se fendait, tout-chaud tout-doux, si-chaud si-doux…
… un renflement qui se fendait en deux lèvres douces, et chaudes, et gonflées, qu'Ariane m'offrait dans son rêve, qu'Ariane offrait à mon rêve.

Ma bouche abandonna le tétin, mes lèvres glissèrent le long du ventre arrondi,
mon menton, ma bouche, mes lèvres se mélangèrent à la troublante senteur de la toison touffue, du triangle soyeux d'Ariane, puis après un long instant de mélange, je descendis encore un peu et caressai là où c'est tout-chaud tout-doux…

Ariane endormie se cambra légèrement, Ariane inconsciente souleva son bassin et ouvrit la porte de ses jambes.
Ariane en désir offrit aux lèvres de ma bouche les lèvres de son intimité,
rondes et chaudes et douces, si douces et si chaudes et si rondes…
Deux lèvres gonflées toutes-chaudes toutes-douces
enserrant une fente à l'enivrante odeur,
fente tentante et mystérieuse qui attira ma langue,
ma langue qui se glissa dans la chaleur d'Ariane,
ma langue qui pénétra dans la douceur d'Ariane,
ma langue qui écarta la résistance de la fente humide
 et toute-douce toute-chaude d'Ariane qui dormait et s'offrait,
Ariane endormie qui s'offrait et s'ouvrait aux chaudes caresses de mes lèvres, de ma langue…
Et comme mes lèvres appuyaient plus fortement,
les lèvres chaudes et douces et séparées pour permettre à ma langue agile et curieuse de partir à la pleine découverte d'Ariane offerte et conquise… »

Je me suis réveillé, seul, ahuri, abasourdi.
loin, si loin du chalet des désirs esquissés… 
loin, si loin des rives de la complicité… 
loin si loin de l'odeur des sourires enflammés qui n'étaient que mirages
Tant et tant déçu, j'ai refermé les yeux pour que mes neurones retrouvent le calme.

Indécrottable romantique que je suis…
Impardonnable candide que je persiste à être…
Aveugle et sourd qui a voulu croire à une osmose spontanée, jaillissante,
Ridicule vieux sage qui s'est retrouvé berné par une femme se disant perdue…
 
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