IL EST CINQ HEURES, PARIS SES VIEILLES
panthere_de_gouttiere
Là-haut un cancre danse, jette l'encre sur les « fissures de c't'île-de-faïence ».
Sur ton mât, on roucoule, on s'éveille. Grattent tes pieds les ruelles, leurs immeubles flanchent sous tes hanches, ta tête vogue dans le ciel. Nous perdons la nôtre. Même lasse, Eiffel ensorcelle ; hélas à chaque tour sa faille, à toute magie son fiel. Grande heure et des cadences : 300 mètres basculent avant les 5. T'étais de(n)fer ! Mais même un pigeon s'envolant, pèse plus lourd qu'un ange qui s'écroule. Paris sans sa vieille, demain déjà se relève.
Que d'esprit et de légèreté dans ce texte, poétique, qui me rappelle un très joli vers d'Apollinaire dans "Zone", moderne et bucolique : "Bergère ô Tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin".
· Il y a presque 11 ans ·luz-and-melancholy
Heureux et flatté d'avoir aidé au souvenir de ce joli passage. Merci de me l'avoir fait savoir, et même connaître ; et merci beaucoup pour le compliment !
· Il y a presque 11 ans ·panthere_de_gouttiere