Je ne sais rien que le silence
luz-and-melancholy
Je connais mille mots, Pour toi, mille déclarations Déjà récitées, Déjà trop dites, Déjà tant de fois répétées, Et si fortuites Dans ma tête pour t...
Je connais mille mots, Pour toi, mille déclarations Déjà récitées, Déjà trop dites, Déjà tant de fois répétées, Et si fortuites Dans ma tête pour t...
J'étais plongée dans ce paysage de misère et rouge des briques emboîtées des favelas. Immobiles, le soleil les faisait danser au loin, perpét...
Dans la foule impatiente patiemment je t'ai attendu.Que les jours sont pluvieux, et combien fraîches les nuits !Mais la moiteur de ce soir dans les...
Et j'ai crié, Crié en vain Que tu me reviennes, J'ai contemplé tous les glaciers Que la neige recouvre, Et subi tous les vents Que l'air marin retr...
Temps modernes, lettre d'une coquette bourgeoise.
Librement inspiré du poème "J'ai tant rêvé de toi" de Robert Desnos (1930).
Les mois ont passé, Les années même, peut-être, Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne sais rien Pas plus que toi, image sacrée qui s'accroche À mo...
Longtemps j'ai aimé me plonger dans les albums de famille. Je les feuilletais longuement, surtout l'été, et toujours dans l'ordre imposé par les lo...
J'aime m'asseoir à la terrasse d'un café le soir ou dans l'après-midi. Je pourrais y rester des heures entières pour le plaisir simple de regarder ...
Elle lui écrivit depuis ses contrées de solitude. Elle lui écrivit depuis le vide sidérant de la détresse. Après le soulagement et une longue amnés...
Ils quittaient la fourmilière dans la Cadillac rutilante qui fendait la route large et infinie. Il était passé la récupérer en bas des bureaux d...
Il pleut dans la rue Et bien plus sur mon coeur, Mais mon chagrin, ici ou là T'importe-t-il ? Il t'importune ; J'attends comme les dupes, Avide et ...
Yo te quise, Je t'ai aimé Y que importa que te haya querido bien o mal, Et qu'importe que je t'aie aimé bien ou mal, Yo te quise Moi,...
Le temps se suspend À tes lèvres murmurantes, Pour regarder autour de nous Le rideau qui se referme Sur nos nuits frêles et vacillantes Déjà ; Et m...
Ailleurs, c'est comme sous la canopée des tropiques, toujours plus clément, plus luxuriant, plus lisse. Mais on oublie souvent que cette même canop...
Je suis le sang versé des sacrifices aztèques, Et ton or qui fleurit dans des contrées métèques, Je suis les fleurs laissées aux ruines totémiques,...
Texte inspiré du roman de Julien Gracq "Au château d'Argol", publié en 1938.
Elle fermait les yeux, fascinante, sur ses souvenirs éthérés. Sur ces petites réminiscences à peine perceptibles, qu'elle souhaitait doucement care...
J'écris pour vous dire mon chat qui s'étire, Et pour vous raconter la saveur des baisers De jeunesse ; J'écris pour vous l'indicible, L'inexprimab...
Je m'allonge au milieu de candides errances Pour rallumer le feu qui de cendres consume Mes infirmes bonheurs dont l'odeur est si rance Délavés de ...
Bras ballants et ballottant, S'en vont marins et caravelles, Voiles gonflées, le coeur au vent, Disent au revoir à leurs belles ; Belle de jour r...
Tu vas de fleur en fleur, butinant à l'envi les pigments qui manquent à ta vie, peignant ton corps estropié de femme élégante et pas très sage. Tu ...
Je réalise que l'image mentale qui naît des différentes périodes qui traversent nos vies fige dans un écrin éternel tantôt nos peines et nos solitu...
Les cheveux de maman tournoient comme ses jupes, Et tes baisers maman, sont bruyants et très tendres, Lorsque tu prends ma main, personne je crois...
"Les aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer."
Nouvelle inspirée du tableau de Félix Valloton, "Torse de femme".
Nouvelle inspirée du tableau de Félix Vallotton, "Femme se coiffant", peint en 1900.
"Les masques sont silencieux / Et la musique est si lointaine / Qu'elle semble venir des cieux / Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine / E...
Morceaux de pluie Morceaux d'averse Morceaux d'ennui Et de tristesse ; Morceaux de pages Bribes d'images Morceaux de textes Tous hors context...
Sur tes paupières où mes rêves plissés se promènent, Je t'écoute alanguie, quand le désir nous mène, À ces plaisirs, ô vie si longtemps souhaitée, ...
Ca ressemblait à un de ces matins qu’on connaissait déjà –trop ? – le temps étiré de façon familière et le ciel bas à la fenêtre derrière les ridea...
Une première lettre. D'une femme. À une femme. D'amour.
Une lettre. Un amant. Une amante. Une prison. Quatre ans. Long cri du cœur d'un désir infini de partir, là-bas.
Mémoires d'Abel. Adèle et Esther. Les deux femmes, jeunes adultes. S'aiment. Adèle rentre à Lyon et y veut voit Esther. Un extrait de fin d'une let...
Saint-Lazare.
Bien-aimée Moi qui te bois Encore des pensées floues Moi qui suis fou D'espérer encore te voir Mon corps suinte Mon cœ...
Maintenant J'ai perdu le temps Je l'avais déposé sur mes vingt ans Mais il ne m'a pas attendu Le temps qui part ne se rattrape plus.<...
Mon Amour, L'eau de la mer balaie mes pieds nus sur le sable, comme le vent balayait tes cheveux bruns sur ton doux visage ; Le ciel bleu me rappel...
C'est toujours la même chose. Une odeur, un cheveu, une image qui s'agite et qui s'invente à la fois dans mon esprit que la douleur rend flou. Ça c...
Chronique amusée du langage latino-américain
Chronique sur le street art
Buenos Aires. Quartier de La Boca. Des maisons faites de tôles et de bois parées des couleurs de l’arc-en-ciel assistent à l'éveil du tango.
Leer no da ganas. Pereza y rapidez se alian para borrar las páginas de los libros. Ahora no andamos sino que corremos. Y cuando corremos no tenemos...
J'écris le soir. Quand mes enfants, mon mari ne savent plus qui je suis. J'écris quand mon ciel se déchire. Quand les mots se sont imposés toute la...
Que le jour est magnifique Que ce jour est merveilleux Il annonce l'onirique A l'honneur les amoureux De ces belles roses rouges <...
Texte inspiré d'histoires vraies. La complicité et la corruption de l'armée par les cartels de drogue sont également avérées. Inspiré d' articles d...
Rhabille-moi le cœur Ecoute ses frissons Qui te parle de peur De baisers, d'abandon. Demain se lèvera A travers les volets Qui resteront fermés A l...
Lola m'avait montée la tête comme un soir de Saint Valentin, la main crispée autour du cou j'aimais la regarder jouir avant la fin. J'ai cr...
Je suis née comme ça. Un vice qui coule dans mes veines depuis ma naissance. Il n'y a pourtant aucun antécédent dans la famille, comme quoi parfois...
Il est de ces vacances reposantes où l'on aime simplement glisser les pieds sous la table. Je revenais de Londres et j'étais tellement pressé à l'i...
Un mégot jeté dans les houles du ruisseau Chuchotant avec douceur la force Nature Ce tempérament qui tant te caractérise Toi la fleur insoumise au ...
Voilà un texte que j'avais déjà publié sur mon précédent blog. J'aime l'idée qu'il soit maintenant sur Weloveword.
Où commence la folie ?
Il y a une immensité, un vide. J’essaie désespérément de le remplir de mots. Je déverse des torrents de phrases, des inepties pour la plus part, de...
Purée, mais qui a envie de faire un bilan 2013, je vous le demande...
Et puis je te dirai Tout ce que je ne t’ai pas dit Avant que tu ne t’en ailles A perdre tout mon temps, ici, C’est une devise que j’aime bien Pour ...
La coupe est vide. Du champagne d'hier soir, il ne reste qu'une bulle, accrochée au ciel de lit. Quand elle éclatera, une pluie argentée rafraîchir...
Je t'ai dit tu me manques, tu as répliqué moi aussi, Ta réponse me confirme que tu n'avais rien compris... Tu me manques... Tu me manques, nullemen...
Point de vue d'un enfant
Le temps s'est arrêté le temps de venir Le temps s'est arrêté le temps de partir Un sentiment de vide et d'entièreté Des avenirs de ciels de pluie ...