Il était un homme.

Il était un homme.

Sa moustache sentait fort le café, et ses yeux feuilles d'herbe relataient la nuit comme des néons dans l'obscurité. Entre ses mains on trouvait un vieux bouquin, dont les feuilles s'émiettaient, et les pages jaunissaient. L'homme n'avait pas de nom, ni de prénom d'ailleurs. Il s'écorchait l'esprit à regarder sa solitude en face, avec un soupçon de peur. Son miroir poussiéreux dégageait quelque chose de ténébreux, et le temps liquéfié reflétait sa réalité glacée. Pendant une seconde, il choisit de se sentir bien, avant de le remettre au lendemain, sans savoir que son heure décomptait; prisonnier de sa routine, il s'enlisa dans sa propre résine.

L'homme meurt, mais ce n'est pas une raison,

pour avoir peur.