Il fut un temps.

Il fut un temps où j'étais …

Quand on prononce ces mots, comme une formule de magie noire, j'ose dire que tout est perdu.

On est déjà maudit.

A cette époque, j'aimais …, maintenant je préfère …, voilà qui est mieux.

Le jour où j'ai arrêté définitivement le sport est celui ou j'ai couru dans la neige et le froid pour attraper la crève.

(Ange) « Ma foi, qu'est-ce que vous voulez … à c't'âge ci on se r'pose. ».

Moi je suis comme la môme, je ne regrette rien, les galères d'aujourd'hui sont les passions d'hier.

Les passions d'aujourd'hui valent bien celles d'hier.

C'est comme dans l'almanach, ou tous ces bréviaires de sagesse populaire, quand tu n'en peux plus de creuser le sillon tu laisses la place aux jeunes, à moins de vouloir creuser ta tombe avant l'heure.

C'est plutôt réconfortant de savoir que certaines choses restent immuables.

Sauf si l'on invente « l'homme augmenté », moi je dirais « pathétique ».

Pour inverser le vers de Souchon, « rien qu'des choses commerciales ».

Imaginer ces vieux croulants nantis qui s'accrochent à la vie car ils pensent en avoir les moyens.

Comme dans ces romans géniaux d'Anne Rice.

« Petit con t'as raison, j'ai vécu, trop longtemps peut-être, et je suis à présent un vieux con ».

Cette pub affreuse, non censurée, et que fait le CSA ?

« Moi aussi mamy j'aimerais lécher la casserole ».

Bon une aparté qui m'appartient et que chacun pourra goûter à sa manière.

Quand on longe un cimetière, on préfère changer de trottoir, c'est de bonne guerre.

La vie n'appartient qu'à ceux qui sont encore vivants.

Pour résumer l'embrouille, car « embrouille » il y a, je cite encore Souchon, sans modération : « On nous fait croire ... ».

En quoi les promesses de nos dirigeants sont-elles différentes des trafics d'indulgence d'antan ?

« Le paradis je vous promets, alors votez pour moi, les autres ne sont que des suppôts de Satan ».

Des miroirs aux alouettes dans toutes les vitrines, « Fouillez, fouillez... ». 

Même à Noël on continue à se foutre de notre gueule.

Dieu le Père, le Fils, et le troisième que j'me rappelle plus…

C'est quand qu'on va arrêter de nous prendre pour des cons ?

Surtout qu'aujourd'hui tout l'monde a le BAC, sauf les vrais fumistes qu'ont séché les cours en 2020, faut pas être malin quand même.

Devaquet, paix à son âme, aura essayé, car il faut bien trier le bon grain de l'ivraie,, mais on repousse toujours plus loin l'instant « suprême » de Brassens.

Tous égaux, même les nigauds.

Bon, mais je reconnais que je m'égare, même si je ne vois pas trop dans mon texte quel était le sujet.

Et merde !