Il me disait

lamounedenullepart


Il me disait alors « Dieu que vous êtes belle !
Ne m'ôtez point la joie de voir vos joues rosir
Et caressant un sein faisait choir ma bretelle
"Je vous aime mon corps qui fûtes son désir ".

Je vous veux sans dentelle et sans fausse pudeur,
Laissons brûler nos peaux dans la nuit qui s'embrase,
Et semant des baisers, il festonnait ma fleur
"Son champ de jouissance, et son jardin d'extase "

Dans le creuset du lit, sur une aube tremblante
La rondeur de ma hanche épousait son désir.
Et sa hampe flirtait sur ma bouche brûlante
"Où se retrouve encor le goût de son plaisir "

Au calice il buvait la divine liqueur
Et dans un corps à corps où nous étions en phase
Nos jouissives peaux exhalaient une odeur
"Comme un rare parfum dans un précieux vase »

Glose à partir d'un quatrain de M NIZET

"« Je vous aime, mon corps, qui fûtes son désir,
Son champ de jouissance et son jardin d'extase
Où se retrouve encor le goût de son plaisir
Comme un rare parfum dans un précieux vase. »

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