Il suffira d'un battement d'elle (suite)
Serge Boisse
Chapitre 3
J'ai finalement réussi à ne pas me faire éjecter de l'école. Mes hormones se sont calmées peu à peu, et j'ai appris progressivement à supporter la douloureuse épreuve de devoir passer toute la journée sans pouvoir apaiser les tourments que mon pauvre corps me faisait subir. Bien sûr j'ai continué un moment à serrer les cuisses en cours, frottant la couture de mon pantalon sur mon clitoris, mais j'ai dû arrêter d'utiliser cette technique à l'école après avoir été questionnée plus d'une fois par les enseignants qui voulaient savoir si je me sentais bien. Ça devenait trop risqué.
Et maintenant l'année scolaire était passée, et l'été, et le début de l'année suivante. Et Maxime était dans mon salon ! J'avais eu envie de lui pendant des mois et des mois, sans oser le lui dire. Il était magnifique, avec ses yeux verts et perçants, et ses cheveux bruns sensuellement ébouriffés. Il était grand, avec une solide construction musculaire parce qu'il jouait au rugby. J'avais passé de nombreuses soirées en négligeant mes devoirs, les jambes à cheval sur mon oreiller bien ferme préféré, me meulant des orgasmes heureux en imaginant que c'était sur lui que je me frottais. Et il était assis à côté de moi ! J'avais même pensé à presser mes cuisses l'une contre l'autre et à essayer de me faire un orgasme discret sur le canapé du salon, plus d'une fois, mais je ne l'avais pas fait, même si le fait d'être assise près de Maxime me tentait insidieusement sans cesse de reconsidérer de près cette idée. Mais rien ne se passa ce jour-là. Je n'avais même pas osé l'embrasser. Je maudis ma timidité maladive.
« Tu n'as qu'à lui demander de sortir avec toi ! », avait conclu Lise, clairement ennuyée par mes récits alors que nous nous étions vautrées dans son sous-sol le vendredi soir suivant. Je lui avais parlé sans cesse de Maxime ces derniers jours et elle en avait un peu ras le bol. « Je te jure que ce ne serait pas aussi bizarre que tu le penses. Les mecs parlent aussi des filles entre eux, tu sais. Je suis sûre qu'il te dira oui.
— Peut-être que je le ferai », dis-je, bien que dans mon for intérieur je ne puisse vraiment pas m'imaginer en train de lui demander ça. Bien que toujours incroyablement excitée sexuellement, j'étais une fille assez timide à l'école. J'avais presque dix-sept ans et je n'avais jamais eu de petit ami. J'avais eu quelques rendez-vous et embrassé deux ou trois gars, pendant des soirées d'anniversaire, mais en dehors de ça, je n'avais pas vraiment beaucoup d'expérience. Je n'avais jamais vu une bite, par exemple. Ce n'était pas que je n'étais pas mignonne, je voyais que je plaisais beaucoup, mais j'étais vraiment timide. Vraiment.
Lise avait nettement marre de mes histoires. « Ouais, bien sûr », a-t-elle répondu. Et là-dessus elle a attrapé son téléphone portable et a commencé à appeler quelqu'un.
« Ne me dis pas que tu l'appelles ? Lise ! »
Elle leva le doigt pour me faire taire. « Hé, Antoine, quoi de neuf ? Dit-elle. C'est Lise... Ouais, alors tu fais quelque chose ce soir ? ... Non ? ... Oh rien, je suis juste en train de discuter dans mon sous-sol avec Rosie ... Oh, vous êtes ensemble ? » Elle murmura, à mon intention : « Il est avec Maxime », en clignant de L'œil, avant de reprendre : « Ouais, ça serait cool... Ouais, d'accord, on se voit tantôt. » Et elle raccrocha.
« C'était quoi, Lise ?! — Antoine et Maxime arrivent dans une heure et ils amènent de quoi boire. Tu es la bienvenue. »
Environ une heure plus tard, après que je me sois douchée et que j'aie remis en ordre mes cheveux et mon maquillage, nous avons entendu frapper sur la porte coulissante. Lise a salué les gars, en enroulant ses bras autour d'Antoine pour lui faire un câlin enthousiaste, et moi je me suis assise sur le canapé, essayant de paraître décontractée. Mais bien sûr il n'en était rien. J'étais hyper tendue, perdue dans mes sensations, sans penser à rien. J'étais à la fois incroyablement nerveuse et plus que légèrement excitée.
« Alors comment ça va ? Demanda Maxime en me souriant amicalement. — Assez bien », murmurai-je, me sentant rougir un peu.
« Qu'est-ce que vous avez apporté ? » Questionna Lise en regardant le sac à dos de Maxime.
Il retira le sac à dos et l'ouvrit. Il en sortit un pack de bière, une demi-bouteille de vodka et du jus d'orange. « Désolé, mon grand frère n'est pas à la maison toute la semaine et je n'ai plus beaucoup de trucs en réserve », a-t-il dit timidement.
« C'est bon", a répondu Lise, On ne va pas se mettre en rogne. On est comme vous les gars, on n'a pas besoin de grand-chose pour s'amuser. Juste un peu de fun ».
Antoine rit : « Cool ! »
Maxime me tendit la vodka et le jus d'orange, « Les filles d'abord ? »
J'ai souri et j'ai pris un shoot de Vodka, en l'atténuant avec le jus d'orange. J'ai tout de suite ressenti que la chaleur de l'alcool faisait son effet sur moi. Presque immédiatement, j'ai commencé à me détendre. Maxime avait pris place sur le côté opposé du canapé par rapport à moi, alors que Lise et Antoine étaient assis sur le sol en moquette. Nous avons fait tourner la vodka, en riant et en nous détendant. Lise et moi avons avalé environ trois shoots avant de nous arrêter, en laissant les garçons - qui étaient tous deux des joueurs de rugby bien bâtis - faire un sort au reste de la bouteille. Très vite, nous avons tous basculé dans une ivresse chaude et agréable. Détendus, légèrement euphoriques, mais sans excès. Ce niveau parfait où tout le monde est beaucoup plus drôle et tout est tellement plus facile.
Après quelques instants, nous avons ouvert les canettes de bière, et Antoine a suggéré de mettre un film. Lui et Lise s'étaient bien tenus jusqu'à maintenant mais ils cherchaient visiblement une excuse pour éteindre la lumière. Je m'étais bien amusée en parlant avec eux et j'étais nerveuse à la pensée qu'une fois que Lise et Antoine auraient commencé à se tripoter, cela deviendrait assez gênant pour Maxime et moi. Je veux dire que j'étais aussi assez excitée, naturellement, mais j'avais peur d'être embarrassée. Même si je n'allais pas le laisser voir.
Lise lança un film sur la télé et éteignit les lumières. Dès le début du film, elle attrapa une couverture et la jeta sur elle-même et sur Antoine, tous deux étendus sur le sol. Maxime et moi étions toujours assis à chaque extrémité du canapé. Il me sourit et tapota le coussin à côté de lui. « Tu peux venir ici si tu veux », a-t-il dit, ses magnifiques yeux verts brillant un peu dans la lueur de l'écran.
« Oh, je peux ? » Je souris, me sentant nerveuse tout en la jouant cool. L'alcool me laissait agir avec plus de confiance que ce que j'aurais normalement accepté.
« Pas de problème, a-t-il souri. Juste des câlins amicaux ». Dieu, qu'il était sexy !
Je me suis glissée vers lui, il a levé le bras et l'a placé autour de mes épaules. « On peut juste être des amis si tu veux ». J'ai posé ma tête contre son large torse, j'ai pris une grande inspiration, et je me suis pelotonnée contre lui. Il y a deux heures, je parlais de ce mec à Lise, et maintenant, j'étais blottie contre lui, agréablement ivre, et de plus en plus excitée, aux anges. S'il y avait une meilleure amie que Lise, je ne pouvais pas imaginer laquelle.
Nous avons un peu regardé le film en silence, mais j'étais trop concentrée sur lui pour y faire attention. Il avait commencé à me caresser doucement de sa main enroulée autour de moi et je me sentais frémir de ce toucher délicat. Etait-ce l'alcool ou son contact, sûrement les deux, je ressentais de plus en plus ce familier mélange de douleurs chaudes entre mes jambes. Et son odeur... Oh mon dieu... A chaque inspiration, je me sentais fondre. J'avais une envie absolue de simplement me retourner et l'embrasser, mais j'étais tellement timide que je ne pouvais pas bouger d'un pouce.
Lise n'avait pas ce problème. Dix minutes de film avaient suffi pour qu'ils se fassent des cajoleries sous la couverture. Je pouvais les entendre rire alors qu'il se défoulait agressivement sur ses seins. Maxime s'est serré un peu plus près de moi, ajustant sa position. Je me suis tournée pour le regarder, et j'ai demandé : « C'est OK ? Tu veux que je bouge ? » J'étais inquiète de le mettre mal à l'aise.
« Ouais, en fait », a-t-il dit, et j'ai senti mon cœur se serrer. J'ai commencé à m'éloigner de lui, me sentant stupide d'être si stupide, quand il a dit : « Eh, non, attends, je voulais dire bouger mais pas en t'éloignant ! ». Il tendit une main vers mon visage et me dit : « viens ici ».
Il a tiré mon visage doucement vers lui et nous nous sommes embrassés. C'était incroyable. La pression de ses lèvres étonnamment douces. Sa langue explorant paresseusement les miennes. Il mordit ma lèvre inférieure, la tirant doucement dans ses dents. « Viens plus près » souffla-t-il, glissant ses mains sur mes côtes et me soulevant sans effort sur ses genoux. J'ai blotti mon visage contre son cou, suçant sa peau entre mes lèvres tandis que je passais une jambe au-dessus de lui pour chevaucher ses genoux. Toute ma nervosité était passée. J'ai laissé glisser mes mains sur ses épaules fermes et rondes. Mon corps entier était électrique, et l'électricité était surtout concentrée entre mes jambes. Ma chatte avait été humide avant même qu'il n'arrive, mais maintenant, avec lui entre mes cuisses, elle était positivement trempée. Je reposai mes lèvres sur les siennes et l'embrassai agressivement. Il grogna, attrapa mes hanches commença à me faire basculer d'avant en arrière contre ses genoux. J'ai gémi, sentant venir la pulsation de plaisir dans mon clitoris.
J'entendis Lise hoqueter de rire par terre : « Enfin quelqu'un s'occupe bien d'elle ».
« Ferme-la, Lise », ai-je ri, reprenant le mouvement de mes hanches alors que Maxime glissait ses mains sous ma chemise, sous mon soutien-gorge, jusqu'à mes petits mamelons érigés et sensibles. Il les pinça et tira légèrement pendant que je me frottais le minou à travers nos deux jeans. Il posa ses lèvres sur mon cou, aspirant légèrement, et je laissai échapper un soupir. J'étais tellement excitée. Je pris son visage entre mes mains et l'embrassais fougueusement cette fois, nos langues se glissant l'une contre l'autre, tout en essayant de me frotter plus fort contre ses hanches. C'était délicieusement bon, mais je ne pouvais pas avoir assez de pression dans cette position pour me faire basculer dans l'orgasme. Il ressentit un peu de ma frustration sans doute, car il me souleva rapidement et retira une de ses jambes d'entre les miennes, puis me posa sur son autre jambe et commença à me pomper à nouveau les hanches. J'ai commencé à gémir dans sa bouche quand que je me suis rendu compte que j'avais maintenant assez de pression pour me faire jouir. J'ai continué à pousser mon clitoris douloureusement enflé sur son quadriceps musclé à travers nos jeans, alors qu'il recommençait à caresser mes seins.
Tandis que j'augmentais mon rythme J'ai commencé à gémir de plaisir, et j'ai senti le sexe dur de Maxime qui pressait contre ma cuisse à travers ses propres jeans. A ce moment précis, je n'étais pas consciente de ce que je faisais, ni embarrassée le moins du monde, je ne pensais à rien du tout en fait, tout mon corps avait juste besoin de jouir. « Fuck ! C'est super excitant, Rosie », grogna Maxime, saisissant mes hanches à nouveau et y plongeant ses doigts pour me tirer vers le bas, m'aidant à atteindre ce dernier frottement, dont j'avais tant besoin pour basculer et perdre tout contrôle. Il me poussa contre lui une ou deux fois de plus, et soudain toutes la tension qui s'était accumulée entre mes jambes éclata, je me raidis et me coinçai frénétiquement contre lui, jouissant intensément des vagues de plaisir pulsant qui me déchiraient le corps en s'échappant de mon sexe. J'avais joui dans mon jean, j'imagine que c'était seulement durant quelques secondes, mais pour moi ça avait été comme si elles avaient été des minutes.
Avant même que je puisse reprendre mon souffle et que je cesse de trembler, Maxime m'avait soulevée, m'avait allongée sur le dos, avait déboutonné mes jeans, et tiré le bouton de la fermeture à glissière. Il le retira, ainsi que ma culotte (complètement et totalement trempée) et, tout en m'embrassant, il glissa sans effort les deux premiers doigts que j'aie jamais reçus dans ma chatte. Le cri d'extase qui sortit de moi était à la fois fort, grave et guttural, car il me semblait que tout mon corps s'était soudain resserré sur sa main. Si j'avais pensé que l'orgasme que je venais d'avoir en me frottant contre lui était intense, la sensation que j'éprouvai à ce moment-là, alors qu'il glissait ses doigts frétillants dans ma chatte intacte et inexplorée, même par moi, était astronomiquement, catastrophiquement intense. Sans m'en rendre compte, Je l'ai agrippé furieusement et j'ai saisi tout ce que je pouvais. Ses bras. Sa chevelure. J'ai griffé de mes ongles son large dos. J'ai propulsé ma chatte secouée de spasmes contre ses doigts qui me fouillaient. Puis, d'un seul coup, j'ai perdu le peu de contrôle qui me restait, alors que mon corps commençait à ruer violemment et que mon plaisir extrême explosait. Un jet de liquide s'échappa de moi, inondant toute sa main, mes cuisses et le canapé, et je l'ai entendu murmurer « waouh, oui ! ». Il me semblait que mon corps allait s'écarteler de toute cette intensité, tandis que je gémissais bruyamment, encore et encore. Des jets doux et chauds de jeune fille se répandaient hors de moi, mais il continuait à faire pénétrer ses doigts sans pitié jusqu'à ce que je ne puisse pas supporter une seconde de plus et je l'ai supplié d'arrêter. Il a retiré ses doigts de moi et j'ai poussé un cri, ma chatte battant de leur absence.
« Putain de merde, Rosie, murmura Maxime, C'était la chose la plus excitante que j'aie jamais vue ».
Je souris timidement, ouvrit les yeux, puis je me suis rendue compte que Lise et Antoine n'étaient plus là, par terre. Je me suis assise rapidement. « Quand sont-ils partis ? Et où ? — Il y a un moment. Avant qu'on arrive à faire tout ça » sourit-il, en montrant de ses doigts encore humides les tâches imbibées du canapé, « je pense qu'ils sont allés dans sa chambre, là où se trouvent les préservatifs. — Oh, dis-je, un peu nerveuse, je ne suis, je ne suis pas prête pour ça, je veux dire pas encore, parce que je n'ai jamais... »
Maxime a juste souri et s'est penché pour m'embrasser : « C'est OK. Mon non plus, tu sais. On n'a pas besoin de faire ça tout de suite. Mais… Est-ce que tu pourrais m'aider ? » gesticula-t-il, hésitant, désignant son sexe érigé sous son jean.
Je me suis prise à rire. Ce garçon qui venait de me donner l'orgasme le plus intense que j'aie jamais ressenti était anxieux que je lui retourne sa faveur ! « Bien sûr que je peux t'aider, mais je n'ai jamais fait ça avant. Juste, dis-moi ce qu'il faut faire.
— Eh bien, d'abord, tu devrais la sortir de mon pantalon », a-t-il rigolé. Et j'ai ouvert son jean et je l'ai retiré ainsi que ses sous-vêtements, découvrant sa belle bite dressée toute raide. Elle était palpitante et pleine et j'ai glissé mes doigts autour d'elle, à la base. La peau ressemblait à une gaine soyeuse enveloppée autour d'une tige incroyablement ferme. Sa longueur s'étendait sur plusieurs centimètres en dehors de mon poing, la tête était rouge et distendue et quelques gouttes de liquide s'échappaient de la petite fente au sommet. Je me suis glissée plus près me nichant à côté de lui afin que je puisse regarder pendant que je caressais sa bite. Je laissai ma paume glisser sur elle, en haut et en bas.
« Est-ce que c'est bon ? » Ai-je demandé, voulant m'assurer qu'il s'amusait. Je voulais que ses sensations soient aussi bonnes que celles qu'il m'avait données.
Il avait reculé la tête et fermé les yeux, « Mmhmm, marmonna-t-il, Tu fais ça très bien. »
Mais je ne voulais pas que ce soit « très bien », je voulais que ce soit incroyable. J'ai repensé à ce que Lise m'avait dit qu'elle avait fait quand elle avait donné du plaisir à son mec, et alors je me suis penchée sur son sexe, j'ai craché sur ma main, et j'ai répandu le liquide sur la tête de sa queue, puis vers le bas, mouillant tout au passage, rendant la totalité de son sexe glissant et luisant. « Oh merde, » grogna-t-il alors que ma main glissait sur son membre et sur la tête, dans un mouvement fluide et doux, tendrement.
Au fur et à mesure que je trouvais un rythme qui lui plaisait, je ressentis l'impulsion écrasante de lui dire des choses cochonnes, alors je me suis penchée près de son oreille : « ça fait du bien, hein ? Super doux, humide et glissant. J'aime sentir ta bite dans ma main. Oh, elle est tellement dure et douce à la fois. » Son souffle lui manqua pendant une seconde et sa queue se tordit, il avait clairement aimé que je lui parle comme ça. Frémissante, je perdis complètement toutes mes inhibitions, et continuai : « Maxime, je veux te faire jouir. Je veux te sentir jouir dans ma main. Je veux te faire sentir tellement bien que tu vas exploser. Tu m'as fait jouir. Tu as fait gicler ma chatte, mec ! Tu es la première personne qui l'aie jamais touchée. Tu as touché ma petite chatte et tu l'as fait jouir. Je ne me suis jamais sentie si bien de toute ma vie. »
J'ai mordu légèrement le lobe de son oreille, puis je l'ai aspiré. Et en même temps, ma main secouait encore sa bite magnifique. Son souffle a commencé à devenir de plus en plus haletant alors que je me penchais vers le bas et crachais encore sur sa queue. Mouillée et glissante, ma main l'a travaillée, de plus en plus serrée tandis qu'il se redressait et commençait à enfoncer ses hanches dans ma main. « Maxime, je veux te voir jouir », ai-je haleté, en retirant mon chemisier et en forçant son visage contre mes seins incroyablement excités. Il me regarda, regarda vers le bas, puis commença à sucer mon mamelon alors que je remuai ma main de plus en plus vite sur sa bite érigée et palpitante. « Je veux que tu jouisses sur moi comme j'ai joui sur toi. Je veux sentir ton sperme chaud se lancer sur moi. S'il te plaît. » Il suça mon mamelon que je serrais de mon autre main, et je vis la sueur se former sur son front.
« J'y suis presque », haleta-t-il, enfonçant sa bouche entre mes doigts et enfouissant son visage dans mes seins.
Ma main remuait à un rythme fiévreux maintenant, « Oh, s'il te plaît, Maxime, s'il te plaît jouis pour moi. J'ai besoin de ton sperme chaud. Je dois le sentir jaillir de ta bite. Oh, oui, j'ai besoin de ça. »
Il me regarda, comme tétanisé, son corps soudain raidi, et il gémit. Le sperme jaillit contre moi, la première giclée me frappant le ventre et les hanches, la seconde se retombant sur mes cuisses et mes jeans a moitié baissés. Ensuite, un peu plus de liqueur d'amour se répandit sur ma main tandis que je pompais encore et encore son sexe, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Le liquide blanc chaud et collant, répandu sur mes doigts. J'ai laissé glisser ma main encore une ou deux fois jusqu'à ce qu'il me saisisse le poignet et m'oblige à le lâcher. J'ai retiré ma main couverte de sperme et je l'ai examinée, puis j'ai j'en ai léché un peu, je lui ai souri et j'ai rigolé : « C'était tellement chaud. »
« Putain, Rosie. Tu es un sacré bon coup, tu sais ? Dit-il en rigolant. Je n'aurais jamais cru. »
Je souris et je me suis penchée vers lui. En sueur tous les deux, nous nous sommes étendus et nous nous sommes câlinés sur le canapé, puis nous avons nettoyé du mieux possible, et nous avons sombré dans le sommeil.
Nous nous sommes réveillés sur le canapé le lendemain quand Lise et Antoine sont revenus. Ils ont souri tous les deux quand ils ont vu le foutoir autour de nous. « Vous vous êtes bien amusés ? » A demandé Antoine.
Nous avons tous deux ri en hochant la tête.
Maxime et moi, nous sommes sortis ensemble quelques mois, puis Maxime s'est épris d'une autre fille et cela a été la fin de notre relation. J'en ai été très peinée. Je n'avais pas envie d'un autre mec, car je savais bien ce qu'ils voulaient tous, et je ne me sentais pas encore prête à l'acte sexuel. Maxime m'avait titillée plein de fois, je lui avais rendu la monnaie de sa pièce, et on s'en était tenus là, ce qui m'allait très bien. J'ai donc repris ma routine quotidienne, solitaire mais heureuse. Mais j'ai abandonné mes oreillers chéris pour le contact direct et oh combien plus intense de mes doigts sur mon clitoris, lesquels doigts n'hésitaient plus à occasionnellement s'aventurer au creux de ma chatte encore vierge, même si cela n'était pas mon jeu préféré. Mais cette année-là, je dois dire que j'ai eu une autre expérience vraiment sexy.
Chapitre 4
Tout avait commencé un jour pendant le cours de mathématiques de M. Laffont. Christine avait été réprimandée devant la classe pour avoir causé une perturbation, et il était évident qu'elle et son ami Valentin avaient un comportement bizarre, et qu'ils se forçaient à ne pas rire de quelque chose.
Après la classe, j'ai rejoint ma meilleure amie, Lise, qui parlait avec Christine et Valentin, ainsi qu'avec Sarah, qui n'est pas dans notre classe de mathématiques. Valentin disait quelque chose à propos de Christine et du « petit lapin rose » qui les avait fait rire, mais ils se sont calmés soudain lorsque je les ai rejoints. Sarah demanda à Lise : « Alors, tu veux vraiment le lapin rose ? - Bien sûr ! », a-t-elle répondu. Je n'ai pas eu la chance de demander à Lise de quoi ils parlaient car il était plus que temps d'aller à notre prochaine classe.
Le lendemain en classe de mathématiques, j'étais certaine que les trois étaient en train de combiner quelque chose. Valentin semblait être sans cesse au bord du rire. À un moment donné, j'ai surpris Lise qui touchait discrètement son entre-jambe, avant de faire un drôle de sourire très sensuel à Valentin.
À mi-chemin de la fin du cours, on a frappé à la porte. M. Laffont a interrompu la classe pour aller ouvrir. C'était Sarah, et elle lui passa une note. M. Laffont a lu la note, puis a appelé Lise et lui a demandé de le rejoindre devant le pupitre. Il lui a dit quelque chose sur un ton de reproches. Je ne pouvais pas entendre ce qu'il lui disait, mais il a froissé la note et l'a jeté dans la poubelle.
Après la classe, j'ai couru rejoindre les quatre. Sarah était en train de parler. "... Il était écrit : « Cher Monsieur Laffont, dites à Lise de donner le petit lapin à Valentin, signée la mère de Lise. — C'est n'importe quoi ! », a déclaré Lise, visiblement fâchée : « Signée la mère de Lise? Vous allez nous faire prendre, c'est tout ». Ils ont gigoté bizarrement. Puis Sarah se rendit compte de ma présence. « Eh Rosie, demanda-t-elle sournoisement, est-ce que tu aimerais toi aussi tester le petit lapin ? — Eh bien... », J'ai commencé, ne voulant pas admettre que je n'avais pas la moindre idée de ce dont ils parlaient, mais Lise m'a interrompue : « Elle va aimer ... croyez-moi ».
Enfin, à la fin des cours, j'ai pu parler seule avec Lise. « Dis bonjour au lapin rose, ou si tu préfères, la pine rose », a-t-elle dit en souriant et en ouvrant son sac. A j'intérieur, je distinguai un petit vibromasseur rose fuchsia. Il était mince, assez court, moins de quinze centimètres, et il avait une tête oblongue et évasée. Lise m'a murmurée : « ... pour réussir le test, il faut porter le lapin rose à l'intérieur de toi pendant toute une journée de classe ». J'ai ressenti une brusque vague d'excitation. « Tu dois jouir le plus souvent possible, a-t-elle poursuivi. J'ai joui quatre fois en mathématiques aujourd'hui, et Christine dit qu'elle a eu onze orgasmes hier. Te connaissant, je suis sûre que tu vas battre son record »
J'étais complètement séduite par cette idée. Je sentis ma petite culotte se mouiller d'excitation. « D'accord, dis-je impatiemment. Donne-le-moi ». Lise hésita, puis secoua la tête. « Non, je vais le garder ce soir. Je te le donnerai avant le premier cours demain, promis. Mets une jupe et prends plein de piles bâton ».
Fidèle à sa parole, Lise me glissa discrètement le petit lapin le matin suivant, avant la première heure de cours. « Amuse-toi bien ! dit-elle en riant. Euh... Tu vas devoir y remettre des piles neuves tout de suite, j'en ai peur... »
Je suis rapidement allée aux toilettes. J'ai mis une pile neuve dans le lapin, et l'ai examiné. Il avait une molette de réglage graduée de un à dix, et un interrupteur marche-arrêt. Ce dernier était sur la base afin que qu'on puisse l'allumer et l'éteindre à travers sa culotte. La vitesse ne pouvait être réglée qu'en l'enlevant et en tournant le sélecteur sur sa base. Je l'ai réglé sur quatre, et j'ai hésité un instant avant de le glisser en moi, sans le mettre en marche. Je savais ce que je faisais. C'était la première fois que je mettais un objet dans ma chatte, si l'on excepte les doigts de Maxime et les miens. J'ai senti à un moment comme une pique, pas vraiment une douleur, mais comme si j'avais buté sur quelque chose, et j'ai compris que je venais de perdre ma virginité. C'était beaucoup moins douloureux que ce que je j'avais pensé, et cela disparut très vite. A peine une goutte de sang sur mes doigts. « Ça y est, je l'ai fait ! », pensais-je. L'endroit n'était sans doute pas très glamour pour un tel événement, mais j'étais si excitée que cela n'avait absolument aucune importance.
Et voilà, l'objet était maintenant à l'intérieur de moi. La sensation était bizarre, mais très excitante. Le petit lapin tenait presque entièrement à l'intérieur, mais je devais pouvoir accéder à l'interrupteur et le mettre en marche assez facilement, pensais-je. Puis je me suis précipitée à la première heure du cours de français.
Le cours de français était extrêmement ennuyeux, et j'étais assise à l'arrière de la classe. Pourtant, il me fallut quarante bonnes minutes d'excitation contenue pour faire preuve d'assez de nerfs pour mettre en marche le petit lapin rose. Quand je l'ai finalement fait, ce fut tellement intense que j'ai dû me mordre les lèvres pour éviter de crier. J'ai joui très fort, et silencieusement, pendant environ vingt secondes, et je l'ai rapidement éteint. Personne ne semblait avoir remarqué quelque chose. Encouragée, j'ai osé deux orgasmes de plus avant la fin de la classe. La sensation était incroyable. C'était comme un tremblement de terre entre mes jambes, tellement intense qu'il me semblait que ma chatte en était encore secouée même après que j'aie arrêté le petit lapin.
Lorsqu'arriva le troisième cours du matin, je m'étais vraiment prise au jeu. Je suis allée aux toilettes et j'ai réglé le petit lapin sur « sept ». Je l'ai laissé en marche pratiquement toute l'heure, et j'ai eu sept orgasmes tout en rêvant que je faisais l'amour. Sarah est dans cette classe, on a passé notre temps à échanger des regards de connivence et à se faire des grimaces cochonnes.
Au déjeuner, nous étions assises ensemble toutes les cinq. Les autres ont passé leur temps à me taquiner implacablement, mais je n'en n'avais cure. Je voulais profiter de chaque minute, et je continuais à me faire jouir, indifférente à leurs agaceries et leurs blagues salaces.
Le petit lapin semblait perdre un peu de force, alors juste avant le cours de maths, j'ai fait un saut aux toilettes pour mettre une pile neuve. Je l'ai également réglé jusqu'à dix.
La classe de mathématiques était, de très loin, plus tendue et éprouvante que les classes précédentes. Et en plus, j'étais assise au premier rang, donc il m'était beaucoup plus difficile de mettre en marche et d'arrêter le lapin discrètement. Mais Lise, Christine et Valentin étaient évidemment en train de me regarder, alors je n'allais pas faire ma poule mouillée.
Au bout de quelques minutes, profitant du fait que le prof avait le dos tourné, j'ai rapidement glissé ma main sous ma jupe et actionné l'interrupteur. C'est alors que j'ai découvert avec angoisse qu'un réglage « dix » avec des piles neuves est infiniment plus fort qu'un « sept » avec des piles faiblardes. J'ai émis un court gémissement involontaire et j'ai joui presque immédiatement.
M. Laffont se retourna brusquement tandis que Valentin, étouffant un rire, feignait de tousser. Il a balayé la classe lentement du regard. Placée comme je l'étais quasiment devant lui, il m'était impossible de passer ma main entre mes jambes et sous ma jupe pour éteindre le lapin. Je fixai le vide droit devant moi, le regard aussi inexpressif que possible, me sentant désespérément prise au piège, comme un papillon de nuit dans la lumière d'une ampoule électrique, tandis que le petit lapin continuait à secouer mon vagin en tous sens comme un marteau-pilon. La panique et l'adrénaline m'enveloppèrent tandis que je glissais involontairement dans autre orgasme intense que j'arrivais par miracle à garder silencieux.
Mon souvenir du reste de la classe est un flou total. J'ai apparemment réussi à éteindre le petit lapin, mais je crois bien que je l'ai remis en marche deux ou trois fois de plus. Il me semblait que toute la classe connaissait dorénavant mon secret.
A la fin du cours, j'étais naturellement pressée d'attraper mes copines, mais M. Laffont m'a interpellée. « Rosie, pourrais-je vous voir une minute ? » J'ai paniqué alors que le reste de la classe quittait la salle de cours. Rougissante, je me suis levée pour me placer devant son bureau, ne sachant quoi faire ou quoi dire, serrant nerveusement les jambes. Mais à ce moment, à ma grande terreur, j'ai senti le petit lapin se remettre en marche !
Il n'y avait aucun moyen de pouvoir l'arrêter. M. Laffont a commencé à me faire un sermon sur moi et mes amis qui avions perturbé le cours pendant ces derniers jours. J'ai essayé de détendre mes muscles, pour atténuer la furieuse vibration qui menaçait de me faire chavirer, mais malheureusement, en position debout, j'ai commencé à sentir que le lapin était en train de glisser, menaçant de sortir de moi et peut être de ma culotte. Terrorisée par l'idée que peut-être il allait tomber à terre, droit devant M Laffont, Je n'avais pas d'autre choix que de serrer les muscles de mon vagin sur lui pour le retenir. Au bout d'une minute, c'était comme d'essayer de retenir les chutes du Niagara. J'ai joui si fort que mes genoux en ont tremblés. Je ne pus retenir un court mais intense gémissement, et j'ai senti ma figure devenir toute rouge.
« Qu'est-ce qui se passe, Rosie ? Demanda M. Laffont avec suspicion. — Hum, je dois vraiment aller aux toilettes, » balbutiai-je, alors que mon vagin battait toujours la chamade. « Oh », fit-il. Maintenant, c'est lui qui semblait embarrassé. « Eh bien, allez-y. Mais assurez-vous que cela ne se reproduise plus, si c'est vraiment cela qui vous arrive. » Je quittai la salle sans demander mon reste, et la pensée me vint que peut-être il avait compris que je mentais, et peut-être même au moins partiellement deviné la vérité. Mais il n'avait pas insisté. Je lui en fus reconnaissante. Il était plus gentil qu'il n'en n'avait l'air. En fait, me dis-je il était assez mignon, pour un enseignant bien sûr.
Dans le couloir, les autres m'attendaient naturellement, et j'ai relaté avec enthousiasme mon histoire à mes copines. Je leur ai également avoué avec fierté mon record de dix-sept orgasmes.
Évidemment, notre secret devint de moins en moins secret, et d'autres filles, peut-être une vingtaine, eurent l'occasion cette année-là d'essayer le petit lapin rose, jusqu'à ce que cette connasse de Mélanie Degletagne ne puisse s'empêcher de pousser des gémissements si scandaleux pendant le cours d'arts plastiques qu'elle fut été prise sur le fait. Elle a été convoquée devant le proviseur. Certaines filles ont eu de gros problèmes et l'histoire a couru dans tout le lycée, mais Sarah, Lise et moi n'avons pas été impliqués. En fait, cette histoire a resserré nos liens d'amitié. Ensemble, nous avons décidé d'être plus discrètes à l'avenir. Mais le fait est que nous étions devenues accros à notre petit lapin, et nous nous sommes demandées comment obtenir un autre vibreur. Aucune d'entre nous n'était encore majeure, et nous habitions une petite ville, sans aucun sex-shop. Le problème était insoluble. Le petit lapin rose nous manquait.
Chapitre 5
L'année suivante, mon histoire prit un tour vraiment inattendu. Je venais d'avoir dix-huit ans, et j'avais réussi tant bien que mal à calmer mon excitation intime. Je redevins une bonne élève. Je préparais consciencieusement mon bac.
Un jour, sortant en retard du lycée, je découvris que j'avais raté le bus qui devait me ramener chez moi et, debout sur le trottoir devant la grille d'entrée, je m'apprêtais à téléphoner à mes parents lorsqu'une grosse voiture s'arrêta à ma hauteur.
« On peut vous ramener, Rosie ? » Sursautant, je découvris que le conducteur n'était autre que M Laffont, le professeur de mathématiques. A sa droite était assise une très belle femme que j'ai supposée être son épouse. « C'est que..., Hésitai-je. — Ne vous en faites pas, insista M Laffont, ça nous fait plaisir. N'est-ce pas, Marie ? — Absolument, répondis la femme. Montez, je vous en prie ! — D'accord », répondis-je en embarquant dans le véhicule. « Alors, c'est vous, Rosie », dit la jolie femme tandis que M Laffont démarrait. A peine avais-je hoché la tête qu'elle ajouta, très naturellement, comme si de rien n'était : « ...Vous êtes la fille qui s'amusait à jouir en classe avec un vibromasseur, n'est-ce pas ? »
Je rougis comme jamais je n'avais rougi. Je ne savais pas quoi répondre, ni même comment réagir. « Allons, » fit-elle en se retournant vers moi avec un clin d'œil de connivence. « Il n'y a pas de mal à se faire du bien. » Et spontanément, elle passa au tutoiement. « Tu te doutais bien que mon mari avait tout deviné, lorsque tu as eu cet orgasme pendant son cours. Il m'a tout raconté. Quelle histoire excitante ! Moi-même, j'avoue j'ai eu envie de me masturber pendant qu'il me racontait ça. Il m'avait aussi dit que tu étais jolie, mais il était en dessous de la vérité. Tu es très belle, Rosie. »
Je n'aurais pas cru qu'il me serait possible de rougir davantage, mais je l'ai fait. J'étais totalement désemparée. Cette femme, Marie, me parlait si tranquillement de ces choses si intimes ! Je n'avais pas l'habitude de parler avec des adultes, encore moins de ces choses-là. Mes parents étaient très réservés, très prudes. Ce n'était visiblement pas le cas de ces deux-là. J'étais très mal à l'aise.
« Vous habitez où ? » A Demandé soudain M Laffont. Soulagée de changer de sujet, je lui ai donné mon adresse. « C'est amusant, nous habitons quasiment dans le même quartier, dit-il. Ce n'est pas très loin, vous serez chez vous bien plus tôt que si vous aviez pris ce bus, en fait. » Lui, en restait au vouvoiement, ce dont je lui fus gré. Je me voyais mal en train de tutoyer mon prof de maths ! J'allais répondre pour le remercier, Mais Marie tenait à diriger la conversation. « Ça me donne une idée, dit-elle. Et si on passait par chez nous pour prendre une tasse de thé, avant de te ramener chez toi ? » J'hésitais, embarrassée « Merci, mais je ne sais pas si… » Mais M Laffont intervint : « Quelle excellente idée ! La circulation est fluide, nous avons le temps, et vous serez chez vous pas plus tard que d'habitude, promis ». Je ne voulais pas accepter, mais j'étais trop polie pour refuser. Heureusement, durant le reste du trajet, la conversation roula sur des sujets beaucoup moins épineux. Marie me demanda si j'étais bonne élève, et à ma grande surprise M Laffont le lui confirma avant que je puisse répondre. « Bien sûr qu'elle est une bonne élève ! Vous avez de grandes possibilités, me dit-il, mais vous devez avoir plus confiance en vous. Je crois que vous êtes trop timide. Vous devriez faire du théâtre, peut-être ? » L'idée était nouvelle pour moi, mais, je dois dire, intéressante. Jouer un rôle, c'était quelque chose que je savais faire. J'acquiesçai. « Ah, nous y voilà », dit-il soudain en conduisant la voiture vers la porte automatique du garage d'un immeuble de style.
L'appartement des Laffont était très chic, je veux dire très contemporain, meublé avec beaucoup de goût. Marie me prit la main pour me conduire au salon, et m'invita à m'asseoir sur un canapé de cuir gris clair. Elle s'assit sur un fauteuil en face de moi, et s'adressa à son mari : « Tu veux bien faire le thé, chéri, pendant que je parle avec Rosie ? » M Laffont s'exécuta de bonne grâce, du reste la cuisine américaine ouvrait sur le salon, et donc il ne perdait rien de notre conversation.
Nous parlâmes de choses et d'autres, et je me détendis progressivement. Mais Marie avait visiblement une idée derrière la tête. Elle me dévisageait ouvertement, amusée, et je me sentais comme nue devant elle. « Alors, Rosie, tu as pu retrouver un autre vibromasseur, après cette histoire au lycée ? » Demanda-elle inopinément. Choquée, je ne sus quoi répondre. « Allons, Rosie. Nous sommes des femmes, toutes les deux. Tu es majeure, maintenant, je le sais. On peut se parler entre adultes. Tu me plais beaucoup. J'aimerais être ton amie. » Cela faisait beaucoup d'informations en si peu de phrases. J'étais encore en train de chercher une réponse adéquate lorsqu'elle enchaîna, sans attendre : « Est-ce que tu voudrais voir ma petite collection ? Je suis sûre que oui ». Elle se leva, me tendit la main. « Viens avec moi. »
De quoi parlait-elle ? J'étais à la fois désorientée, intriguée, légèrement effrayée et bizarrement excitée. Sans réfléchir, je pris sa main, me levai et la suivit jusqu'à une pièce qui servait apparemment de dressing. Elle ouvrit le tiroir d'une commode. « Regarde. Ils ne sont pas sympas, tous mes jouets ? » Les yeux écarquillés, je découvris que le tiroir était rempli de vibromasseurs de toutes sortes et de toutes tailles. « Tu vois, tu n'es pas la seule à apprécier ces petits gadgets. Nous autres les femmes, nous pouvons nous offrir des plaisirs que les hommes n'auront jamais. Ils te plaisent ? »
Malgré moi, je ne pouvais détacher mon regard de cette incroyable collection. Je ressentis un titillement familier entre mes jambes. La collection de « jouets » de Marie était extraordinaire. Certains étaient petits, d'autres énormes. D'autres avaient d'étranges appendices, visiblement destinés à titiller le clitoris. Certains étaient apparemment à double sens, faits pour être utilisés par deux femmes. Je n'avais jamais rien vu de tel, et cela me fit une drôle d'impression. Le titillement s'accentua. « Oui, je vois qu'ils te plaisent, poursuivit-elle. Tu en voudrais un ? Tu n'as qu'à choisir. »
La situation était surréelle. J'étais chez mon prof de maths, et sa femme, que je ne connaissais que depuis un quart d'heure, me proposait de choisir un vibromasseur ! Hésitante, je ne savais quoi faire. La suggestion était plus que tentante, mais c'était tellement… Inattendu… Mais j'avais trop attendu pour répondre, et Marie décida pour moi. Elle choisit un petit jouet bleu turquoise, pourvu d'un curieux pédoncule souple près de la base. « Celui-ci te plaira, j'en suis sûre. Prends-le », dit-elle en me le tendant.
Je faillis tendre la main pour le prendre, mais hésitai encore « Allez, Rosie, tu n'as rien à craindre ! C'est un cadeau. Et si tu ne veux pas d'un cadeau, disons que c'est un prêt. Tu me le rendras… Disons Vendredi prochain, après tes cours. Ça te va ? » Elle posa le vibromasseur dans ma main. Le titillement se fit plus intense. « Il est peu spécial, ajouta-t-elle. Il est très puissant, tout en étant totalement silencieux. Mais comme tu peux le voir, il n'a pas d'interrupteur. Il réagit à la chaleur humaine. Mais il ne se mettra pas à vibrer tout de suite, en fait il entrera dans un mode automatique, et il se déclenchera au hasard. L'idée, c'est que tu le portes tout le temps, jour et nuit si tu veux, et il se mettra en route tout seul, à des moments totalement inattendus, et pour une durée imprévisible. Cette idée te plaît ? »
Bien sûr que ça me plaisait ! C'était une idée terriblement séduisante. Mais je n'osais le lui dire. Je balbutiai un remerciement, et en même temps je sentis l'humidité de mon excitation intime sourdre entre mes jambes. « Je te suggère de le mettre dès maintenant. Je peux me retourner, si tu es pudique. »
Je faillis lui répondre qu'en effet, je préférerais qu'elle se retourne, mais je me surpris moi-même en lui affirmant que je n'étais pas pudique. Cette jolie femme semblait avoir le troublant pouvoir de me faire oublier toute timidité en sa présence. Elle sourit. « Eh bien, fais-le maintenant. Et après on ira boire ce thé. Il doit être prêt, je pense ».
Nerveusement, je baissai mes jeans et ma culotte, lui dévoilant mon intimité. Je n'eus pas trop de mal à introduire l'engin dans mon vagin, car évidement j'étais toute mouillée. J'ajustai le petit pédoncule pour le placer à l'avant, sur mon clitoris, et remontai ma culotte et mon jean par-dessus le tout. Elle s'approcha alors, elle me fit une bise sur la joue. « C'est bien. Je crois que tu vas aimer ça. Tu es vraiment très belle, ajouta-t-elle. Allons rejoindre Julien, maintenant. »
Ainsi, pensais-je, son mari se prénommait Julien. J'avais toujours pensé à lui comme à « monsieur Laffont », ou « le prof de maths ». Pour moi, les profs étaient des abstractions qui n'existaient que dans l'enceinte du lycée. Je n'avais jamais songé qu'ils pouvaient avoir une autre vie au dehors, et même une vie sexuelle. « Grandis un peu, Rosie, pensais-je. Tu es dans un monde d'adultes maintenant »
Julien nous attendait dans le salon. Il sourit en nous voyant, mais eut assez de tact pour ne pas demander ce que nous avions fait. Je m'assis à nouveau sur le canapé, devant ma tasse de thé fumante. Le début de la conversation fut très banal, M Laffont me demanda si j'envisageai de passer le permis de conduire, et je lui répondis que oui, je prenais déjà des leçons de code.
Et soudain, je sentis le vibreur se déclencher ! Marie avait raison, il était très puissant, bien plus que le lapin rose. C'était comme si un torrent de pulsations frénétiques envahissait soudain mon vagin, et dans le même temps le petit pédoncule faisait vibrer mon clitoris et le chatouillait délicatement, sans me faire mal (ce dont j'avais eu peur), au contraire, c'était une caresse exquise. Je me mordis les lèvres pour ne pas pousser un cri de surprise et d'extase. Julien et Marie firent comme s'ils n'avaient rien vu. M Laffont me demanda tranquillement si j'avais l'intention d'acheter une voiture. Je sentais le plaisir monter en moi, un plaisir inouï, mais j'arrivais à articuler : « Mes parents m'ont dit que si je voulais une voiture, ce serait à moi de l'acheter. Je… » Oh mon Dieu, pensais-je. J'étais déjà à l'extrême limite de l'orgasme. Cet engin était diaboliquement puissant. Haletante, je parvins péniblement à finir ma phrase « … Je pense… trouver un job cet été pour… avoir assez d'arg… » Et soudain, j'explosai. Mon corps tout entier se raidit, je rougis violemment, mes yeux se retournèrent dans leurs orbites, tandis qu'un énorme frisson me traversait tout entière. Cela ne dura qu'une seconde, car tout à coup l'incroyable vibration s'arrêta. Confuse, je me fis toute petite sur le canapé, comme une petite fille qui aurait fait une grosse bêtise prise et qui s'attendrait à être réprimandée.
Mais M Laffont me répondit comme si de rien n'était. « C'est une bonne idée. Je pense même pouvoir vous aider à trouver un job cet été, si vous le souhaitez ». Et pendant ce temps, sa femme me faisait un clin d'œil, visiblement amusée. Et probablement excitée, elle aussi, pensais-je. « Oui, enchaîna-t-elle. Je crois qu'on peut te trouver un boulot intéressant (elle avait curieusement accentué le mot), et bien payé. J'ai même une petite idée… — De quoi s'agit-il ? » Demandai-je, intriguée à la fois par le fond et la forme de la proposition. Mais elle regarda soudain sa montre. « Il est temps de raccompagner notre invitée chez elle », déclara-t-elle. « Chéri, tu ne vois pas d'inconvénients à ce que ce soit moi qui la ramène ? ». M Laffont secoua la tête et se leva « Eh bien, bon retour, mademoiselle. Ce fut un plaisir. »
Dans la voiture qui me ramenait, j'avais pris la place du passager. J'appréhendais ce trajet, me demandant si elle allait me demander si j'avais eu un orgasme, et si cela m'avait plu, te je me voyais mal lui répondre que oui, cela avait été incroyable. Encore plus que cela, en fait. Mais elle garda le silence, se contentant de me sourire en conduisant, me contemplant de temps à autre d'un regard que je savais être admiratif. « Bien sûr qu'elle a tout compris, me dis-je. C'est une femme subtile, et elle sait ne pas poser des questions dont elle connaît déjà la réponse ». Et je me demandais soudain si l'admiration qu'elle avait pour moi ne cachait pas d'autres arrière-pensées. « Est-elle attirée aussi par les femmes ? Par moi ? » Cette idée me dérangeait. Je n'avais jamais eu envie d'une autre femme. Lise et moi, on s'était embrassée toutes deux, lorsqu'on avait joui ensemble, il me semblait y avoir une éternité, mais c'était de la complicité entre copines, rien d'autre.
Marie arrêta soudain la voiture, au coin de la rue qui menait vers ma maison. « Au revoir, Rosie, dit-elle. Et à vendredi après tes cours. Tu sauras retrouver l'adresse ? — Oui », répondis-je sobrement. Elle se pencha vers moi pour me faire la bise. « Amuse-toi bien avec mon petit cadeau ! » me chuchota-t-elle alors que j'ouvrais la portière.
Et comme si c'était un signe du destin, le vibromasseur se déclencha à cet instant précis ! je ne sais comment je parvins à ne rien laisser paraître et à sortir de la voiture. Tremblante, je l'ai regardée s'éloigner, ma petite chatte en ébullition, et dès que la voiture eut tourné le coin de la rue, je suis tombée à genoux, gémissante, emportée par un orgasme irrésistible. Je tentais de me relever, mais c'était comme un ouragan de plaisir qui me secouait le sexe, propulsant une houle furieuse qui envoyait des vagues de plaisir extraordinaires dans chaque recoin de mon être. Prostrée sur moi-même, sur le trottoir, je jouis pendant trois longues minutes. Puis subitement l'engin s'arrêta net. Haletante, je repris peu à peu mes esprits, me relevais, et regardais autour de moi. Heureusement, la rue était déserte.
L'instrument diabolique eut le bon goût de me laisser tranquille tandis que je rentrais chez moi, et tout au long de la soirée. Ce qui se passa ensuite, jusqu'au vendredi suivant, est une autre histoire, et ce qui arriva ensuite en est une encore une autre. Mais jamais je n'oublierai cette extraordinaire fin d'après-midi, et ma première rencontre avec Julien et Marie.
Une vraie joueuse ! J'aimerais être ce genre de fille
· Il y a environ 6 ans ·Lev Hamels
Oui, et pourtant, vous n'avez encore rien lu, il y a 21 chapitres dans mon livre, et chacun est plus intense que le précédent !
· Il y a environ 6 ans ·Serge Boisse