Iliora

ere

Nouvelle écrit en collaboration avec Fanche

Iliora, était assise devant un grand miroir entouré de céramique. Elle avait de longs cheveux auburn coiffés en tresse autour de la tête, un nez aquilin, de grands yeux entourés de soyeux cils bruns, et une peau de nacre. Après avoir contemplé son visage un long moment, elle tourna la tête vers la grande fenêtre, pensive. La vue donnait sur le port.
La mer dansait avec le vent léger qui soufflait, des bateaux regagnaient le large,. Du bruit se fit entendre dans la cour, c'était l'heure, celle de l'entrainement des sécutors, ces gladiateur a l'épée. Elle aimait les regarder, un sourire se dessinât sur ses lèvres alors que les combattants se mettait en ligne face à face. Son oncle possédait la plus célèbres des ludus, son école était connu jusqu'à Rome, pour la qualité de ses gladiateurs.
Iliora frémit tandis qu'un des pali venait de prendre un coup, la vue du sang au lieu de la glacer lui donna des picotements dans le bas ventre et elle senti sa gorge se gonfler de désir.
Elle aimait cette violence et la promesse de sa fin d'adolescence lui permettait d'espérer que dans très peu de temps elle pourrait rejoindre les orgies de la maison Caius et découvrir enfin la luxure.
Elle détourna les yeux de se spectacle de délice, il se ferai bien assez tôt pour savourer ses envies. Son regard s'arrêta sur la dague posé sur la table basse. Son destin était là, cette dague son futur...
Elle prit la dague et la rangea dans son fourreau, puis elle se détourna du spectacle des gladiateurs.
(2ans plus tard)
Iliora était assise dans la tribune d'honneur à un spectacle gladiateurs. Elle portait une longue robe blanche qui mettait en valeur sa poitrine bien dessinée, gonflée par le désir. Ses yeux de braise scrutaient l'arrivée des gladiateurs de son oncle sur la piste. Elle avait pris l'habitude de les regarder depuis sa fenêtre, depuis chez elle.
Mais être présente dans cette tribune, c'était la fidélisation de son rêve. Elle aurait pu presque sentir la sueur sur les corps poussiéreux des combattants. Et cette hémoglobine, gratuite qui coulait  vers les rigoles de la mort, la foule était en transe, les deux derniers combat avaient été fameux. De la violence, du sang et la mort.
Pendant que les deux combattants suivant rentré au cœur de l'arène, elle ne fit pas attention à l'homme qui se positionna juste a coté d'elle. Ses yeux étaient fixés sur le plus petit des deux gladiateurs, Bévan le gaulois, il paraissait ne pas être dans son élément, elle se mordit la lèvre inférieure en perdant son regard sur ce corps musculeux et sec, elle gonfla sa gorge en fermant les yeux. Elle faillit se perdre dans ses rêves de désirs quand une voix la ramena a la réalité:
"Vous savourer ce spectacle, Iliora?"
Elle tourna la tête vivement et se retrouva face a un jeune Romain, ils étaient si caractéristiques, leur tenue, leur façon de se vêtir.
Son éducation lui interdisait de rester interdite, elle appartenait a la maison Claudius, le plus célèbre ludus connu jusqu'à Rome même, son oncle pour les combats les meilleurs dans tous le pays, et sa tante pour ses soirées, l'accueil dans cette maison et mais aussi et surtout les Orgies.
" C'est fort plaisant, ne trouvez vous pas?
Comment savez-vous mon nom ? Demanda Iliora brutalement, plus pour flatter son ego que par curiosité.
"Nous nous sommes connus il y a quelques années, dit le jeune homme en la regardant droit dans les yeux.
Iliora retint un mouvement de surprise, elle ne se rappelait absolument pas de lui.
"Tu ne sembles pourtant pas être un homme de mon rang, rétorqua-elle en regardant sa simple toge
-Ah oui ? Fit le jeune homme en souriant d'un air narquois. Veux-tu vraiment savoir qui je suis ?"
Iliora se contenta de lever le menton d'un air dédaigneux.
"Je suis le fils de ton oncle Claudius"
Elle se souvenait du jeune homme maigre et timide qui deux ans plus tôt avait quitté la maison familiale. Un drame pour la famille. Elle n'avait pas bien saisi pourquoi à l'époque et puis cela ne l'intéressait pas. Elle avait ses propres démons à combattre et encore maintenant ceux ci emplissaient ses nuits. Elle avait peine a croire que l'homme sur de lui à coté d'elle était le même garçon rêveur qu'elle croisait dans l'indifférence. Rome avait il ce pouvoir de transformation ?

Dans l'arène le combat commençant, elle quitta des yeux son cousin.
Le gaulois tenait en respect l'autre gladiateur, elle senti ce même désir qu'a chaque fois, le sang n'allait pas tarder à jaillir. Elle se préparait a jouir en fermant les yeux et se mordillant la lèvre inférieur pour masquer ses soupirs.
Elle entendait les soupirs et les conspirations de la foule qui la portait, elle serra ses mains entre elle, le désir la dévorait a petit feu. Elle ouvrit les yeux au moment ou le gaulois porta son attaque sanglante, l'homme tomba a la renverse en pivotant la gorge ouverte la vue de l'hémoglobine souillant le sol sableux termina l'extase d'Iliora qui sombra dans une explosion intense et joui dans un cri étouffé. Le souffle court, elle se retourna vers la place qui était de nouveau vacante. Seul le parfum volait encore autour d'elle rodant comme un fantôme.

Elle se sentait comme en transe. Tout à coup elle ouvrit les yeux, le gaulois se tenait devant elle. Ils soutinrent le regard de l'autre durant de longues secondes puis un sourire aussi charmeur que salace vint se dessiner petit à petit sur leurs lèvres.
-Tu es si désirable, je n'attendais que de finir ce combat pour venir te retrouver. Dit enfin le gaulois
Sans un mot Iliora pris sa main et l'entraîna jusqu'à la maison de Claudius.
Si le gaulois fut surpris, il n'en souffla mot.
D'autorité elle le fit basculer sur son lit.
Elle aimait la puissance qu'il dégageait, tout en la malmenant avec ses mains. Dans un murmure elle lui souffla à l'oreille:
-Je te veux en moi.
Elle s'offrit alors sans retenu sous les coups de butoir qu'il lui prodiguait violement, cette puissance pour l'emmener en voyage, une destination fatale.
Quand elle senti qu'il allait jouir en elle, sa main, dans laquelle apparu la dague, fit un geste brusque jusque vers l'endroit de l'artère en bas du cou.
Le sang jaillit.
Ils réagissaient tous de la même manière, d'abord la surprise en mettant la main sur la blessure puis la colère, « comment une femme pouvait leur faire cela ?! » et enfin la douleur qui les faisait vaciller.
Il s'écroula sur le coté, alors qu'elle se dégageait prestement. Et tandis qu'elle observait le malheureux qui offrait à sa vue, sa virilité, elle porta la dague ensanglanté a ses lèvres et s'humecta méthodiquement. Elle posa soigneusement la dague sur l'étoffe blanche qui lui servait de paillasse. Et devant ce spectacle trempa ses mains dans la flaque que le sang avait faite.
Dans une danse transe, elle entreprit de se souiller du liquide poisseux, se caressant le corps au travers de sa toge immaculée. Insistant sur mes parties intimes de son anatomie.
Le gaulois, devant ce spectacle émis un dernier râle et mourut.
Iliora se mit donc à danser plus vite et se caresser plus fort. Le va et vient de ses doigts sur ses lèvres vulvaires, se crispèrent tandis qu'elle criait d'extase. Elle trembla de tous ses membres pendant plusieurs secondes savourant cette jouissance qu'il lui avait offerte.
Elle reprenait ses esprits, en observant cette loge, qui lui servait pour ses actes, elle ne savait pas combien le gaulois lui avait procuré du plaisir dans sa mort.
Son regard se perdit sur la dague, son objet si précieux amie intime de ses folies, elle lui sourit en repensant aux circonstances dans les quels elle l'avait trouvée. Puis son regard s'obscurcit.
Elle n'aimait pas ne pas avoir le contrôle.
De toute façon maintenant il était mort. Ressentait-elle du regret ? Elle se persuadait que non.
Elle regarda à nouveau sa dague ensanglantée.
Les souvenirs surgirent en elle.
Elle avait volé cette dague il y a deux ans. Elle rêvait d'aventure. Il était la a quelques mètres avec sa dague rutilante. Iliora avait eu le souffle coupé par leur beauté à tous les deux. Il s'était tourné vers elle et l'avait regardée. D'un air de défi elle avait rabattu sa grande capuche, s'était précipitée sur l'homme et lui avait arrachée la dague des mains, puis elle s'était entaillée le bras. Le sang avait jaillit, souillant la dague.
-Maintenant elle est à moi, avait elle dit. Elle porte la marque de mon sang.
Puis elle s'était enfuie. Iliora portait toujours la cicatrice de cette nuit la.

Elle le reconnu de suite, bien qu'il fut de dos. Lors de leur première rencontre, elle n'avait pas fait attention a sa morphologie. Trop fier qu'elle était, et trop prise par l'arène.
Contrairement a son visage qui respirait Rome, son corps sous la toge était sec et musclé. Pas du tout le genre, de son rang. Les jeunes nobles du sénat avaient plutôt une silhouette fine, presque féminine, et avec l'âge la finesse se transformait en ventripotence, doux résultat d'année d'orgie et de bonne chère. Ce cousin devenait une énigme. Son trouble empira lorsqu'il se retourna, sans sourire. Il était devenu beau. Dans son regard elle reconnu, tout de suite cette violence. Son oncle, dans un éclat de voix dit:
- Ah te voilà Iliora, viens t'enquérir des nouvelle de mon fils, admire le futur sénateur !

Le jeune homme adressa un rapide sourire de prédateur à Iliora et s'en retourna dans la maison.
Iliora resta interdite une seconde devant tant d'impolitesse puis se reprit.
Elle salua son oncle et tourna majestueusement le dos à la maison, elle allait se venger.
Jamais homme ne s'était permis une telle familiarité devant elle.
Les jours qui suivirent, elle ignora superbement son cousin lorsqu'elle le croisait et méritait en silence sa revanche.
Elle était tant occupée à l'ignorer qu'elle ne remarquait pas le sourire moqueur qu'il avait lorsqu'il la voyait.
Plus elle cherchait à lui faire du mal, plus elle sentait sa réaction puérile et dénuée de sens, cherchant même des excuses à l'attitude de son cousin.
Un jour il l'interpella d'une voix forte et grave :

- Iliora !
Elle se retourna immédiatement.
-On m'a raconté tes exploits, continua-t-il avec un sourire narquois, en la fixant de ses yeux de braise. Elle eu peur, sa première pensée vira sur la dague. Elle la sentait contre sa cuisse sous sa toge. Rassuré, cela ne pouvait pas être cela, non personne n'était au courant.
Elle prit son air de circonstance, surprise.
Mais le premier regard intrigué n'avait pas échappé au jeune homme. Dans un sourire il lui dit:
- Le théâtre, tes représentations...
-Oui bien sur ! Oh il n'y a rien qui relève de l'exploit.
- tu sais ma cousine, nous sommes plus proches qu'il ne semble, un gout commun pour la noirceur.
il avait prononcé cette phrase dans un souffle quittant son sourire, Et ses yeux qui devinrent noirs. Iliora eu un mouvement de recul. Mais au moment où elle allait dire quelques choses, il avait repris son air de dandi, mi narquois mi moqueur. La regardant avec curiosité. Avait-il prononcé cette phrase ?
Agacée elle fit demi tour, plongée dans ses pensée. Il lui faisait de l'effet, mais contrairement a son appétit ordinaire de sang, c'était autre chose, plus noirs, indéfinissable. Elle s'enferma dans sa chambre et serra contre elle sa dague, avec elle rien ne lui arriverai.
Puis il y eu un tumulte des cris. Elle sortie, apostropha un des gardes de son oncle:
-Que se passe t-il ?
-On vient de retrouver une esclave égorgée nue, dans une des parties basse...

Sans savoir pourquoi elle pensa immédiatement à son cousin à cause de la troublante phrase lancée tout à l'heure.
Elle leva les yeux, il était devant elle.
Une partie d'elle voulait s'enfuir en courant, et l'autre, rester à tout prix.
- Que penses-tu de ce qui vient de se passer avec l'esclave égorgée ? Lui demanda-il le même sourire que tout a l'heure toujours aux lèvres
Pour la première fois Iliora n'arrivait à rester tel que son rang l'exigeait, c'est à dire à ne pas montrer ses émotions.
-Rien, absolument rien, c'est regrettable, murmura-t-elle d'une voix qui se voulait dure.
Ses yeux ne parvenaient pas à rencontrer ceux de son cousin en disant cela.

Comme si de rien il continua, sans la regarder:
- Tu ne te souviens pas il y a deux ans....
Elles se senti défaillir, les mains moites se collées a sa toge, et des gouttes de sueur dégoulinaient dans son cou et lui léchaient la poitrine. En d'autres circonstance l'excitation aurai été a son comble.
- Peu avant mon départ il y a eu une série de meurtre de femme, mais tu as surement raison. Rien à voir. C'est que... puis il s'interrompit perdu dans ses propres pensées.
Elle osa le regarder, il était beau, pas du genre de beauté qu'elle appréciait. il n'était pas le genre de jeune homme sur lequel se retournées les femmes. Mais elle le trouvait beau, sans excitation, elle en oubliait sa dague cachée contre son abdomen. Il sentait bon, frais. Il fallait qu'elle pense a autre chose, il n'était surement pas le genre de mâle qu'Iliora avait l'habitude de courtiser, puis il y avait quand même cette impression, qu'elle ressentait en sa présence.

Tout à coup, il la prit dans ses bras.
-Sais tu pourquoi je suis venu ici ? Lui murmura-il dans l'oreille
-Oui, pour devenir sénateur, répondit elle troublée.
-Non, non... Sussura-t-il
Iliora était tétanisée, elle se sentait prise au piège comme une proie qu'un serpent cracheur vient d'immobiliser.
Son cousin commençait à lui caresser le cou de ses lèvres, donnant ça et là de petits coups de dents.

-Arrête, dit-elle enfin toute rouge.
-Arrêter ? Jamais ! Rétorqua son cousin d'une voix basse. Laisse-moi t'entrainer dans les profondeurs du mal

Elle ferma les yeux, sur la défensive, elle ne voulait pas succomber, mais son corps voulait le contraire. Elle se mordit la lèvre inférieure, tandis qu'elle sentait sur son coup son souffle et ses lèvres.
Il n'avait aucun geste déplacé, il lui caressait le cou de ses lèvres, descendant par va et viens langoureux jusqu'à l'épaule dénudé.
Elle se mit à respirer plus vite, le désir montant dans sa gorge, ses seins et son bas ventre. Il rompit ce moment:
- Ah moins que tu n'es déjà sombré, Iliora!?
Ce n'étais pas vraiment une question, ni une affirmation. Elle se retourna doucement vers lui, la bouche chaude qu'elle lui offrit goulument.
Ils restèrent un moment, dans ce baiser langoureux, avant que leurs membres esquissent les premières caresses. Elle senti ses mains chercher son corps, elle frémissait. Ses doigt tentait de percer les mystères de ce corps sec et musclé.
Sans un mot, elle l'entraina dans son antre.

Elle eu la surprise de voir son cousin résister.
-Déleste toi de ta dague Iliora, tu verras que tu n'en auras pas forcément besoin.
L'instant était rompu.
-Non! s'exclama-t-elle.
-Sais tu as qui tu l'as volée ?
-Je n'en veux rien savoir!
Son cousin l'accula alors avec force contre un mur. Iliora faillit suffoquer de surprise.
-Tu l'as volée a l'un de mes hommes de main, sussura-t'il. Un homme que j'avais chargé de transmettre des armes à mon père. Dès que je l'ai appris j'ai eu envie de toi.
Sur ce il l'a porta et la jeta rageusement sur sa couche. Iliora planta ses ongles dans sa peau alors qu'il allait se coucher au dessus d'elle. Pleins d'un désir furieux trop longtemps contenu ils passèrent une nuit bestiale.
Au petit matin, Iliora ouvrit les yeux, elle n'avais jamais connu la douceur des matins après une aussi intense nuit ses expériences la conduisait uniquement a rechercher un plaisir brut dans la violence et la mort.
Elle devrait sentir contre elle la chaleur du corps dénudé de son cousin, mais elles eu à la place un frisson.
Il n'était plus dans le lit, il la regardait avec un sourire simple dénoué de quiproquo; il se délecté de la vue qu'offrait la nudité d'Iliora. Une vague de désir passa dans ses yeux.
Mais Iliora ne voyait que ce qu'il tenait dans la main. La dague:
Il comprit et toujours en souriant lui dit:
- Tu ne t'en ai pas servie cette nuit!
Elle ne compris pas ou il voulait en venir.
-Cette dague est maléfique Iliora. Un pouvoir immense, tu peux me croire j'ai été un détenteur de cette dague. Avant que tu ne la vole j'envoyais mon homme de main l'exorciser puis la brûler.
Iliora frissonna, le métal froid de la dague lui caressa le bas du ventre.
-Qu'est ce que tu fais ? S'écria-t-elle ?
-Tu as peur ? lui demanda-t-il
-Répond moi, qu'est ce que tu fais ? Cria-t-elle que son cousin, la fixant avec un regard maléfique commençait à tracer des dessins sur sa peau.
Quelques gouttes de sang perlerent ça et là. Son cousin les récupéra du bout des doigts.
-Tu es liée par le pacte du sang à cette dague, finit il par dire.
Il enfonça d'un coup sec la dague dans le ventre d'Iliora, au milieu du cercle qu'il avait tracé. Celle ci émit un râle comme si elle jouissait, les yeux exorbités.
Son cousin ne la quittait pas des jeux.
-Tu as joué à un jeu dangereux, murmura-t-il, dommage...
Après un dernier soupir, la tête d'Iliora roula sur le côté, les yeux révulsés.
Son cousin retira la dague, une mare de sang s'étendit alors sur son ventre, il s'en delecta puis remis la dague la ou elle avait formée le trou.
-Le sort est délié, dit il d'une voix rauque
Puis il s'enfuit.

  • Pour une suite, je suis preneur :-)

    · Il y a environ 8 ans ·
    17c25d2b

    Yitou

    • Mais nous avions déjà débattu la dessus et je t'avais dis que je préférais laisser le mysticisme de ce personnage tel quel x)

      · Il y a environ 8 ans ·
      14518257 183692295399174 2042325782 n

      ere

    • Ah oui :) c'est vrai.. La vieillesse..

      · Il y a environ 8 ans ·
      17c25d2b

      Yitou

    • Je vois ça x)

      · Il y a environ 8 ans ·
      14518257 183692295399174 2042325782 n

      ere

  • Ta nouvelle est entraînante et bien écrit. J'aime bien. : )

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Chat mignon

    Brina Borboleta

    • Merci bien :)

      · Il y a environ 8 ans ·
      14518257 183692295399174 2042325782 n

      ere

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