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 L' INJUSTICE

Quatre frères que nous sommes orphelins                    cernant une mère lassée par quatre couffins

Dûmes cédés notre logis que 34 ans d’habitat               n’eurent persuadé son honneur le magistrat

Jadis, vivions avec ingénuité, sans souci                        quant un sous préfet nous incurva à sa merci

Aucun  dédommagement ne fut prononcé                          éveillant alors des soupçons sur ce procès

Grande fut la tristesse de noter mère                                         qui s’estompât suite a un malin cancer

Hélas,  la sentence ouvertement prononcé                            la cour nous fîmes accourir son huissier

 Ce Faisant, on n’y objecta point d’entraves                                   à la justice se résigna les plus braves

L’injustice, a manifestement de tout temps existé             malheur à celui qui ne l’aura pas dénoncé 

     Votre honneur, que ces vers ne vous afflige                                       c’est notre état d’âme qui les rédige

Sachant qu’un jour une main providentiel                          viendra nous éclairer par un  beau soleil 

Fasse le tout puissant, réparation d’un tort                                   qui a sévi et causé tant de remords.

 

Monsieur le président     

On n’a cessé depuis de crier haut et fort                             a bon entendeur, prête moi un réconfort

Ni divine, Ni humaine, ne peut une loi                                      après tout une vie vous ôter votre toit

Nous fîmes sommé de quitter très vite                  chose qui empesta un subterfuge machiavélique

Le tout puissant s’est interdit toute usurpation              maudit soit qui use, de telle machination

Notre protecteur s’est juré de châtié                                    sans délai, tout mortel mal intentionné     

Ce préjudice ne peut monsieur le président                       subsister après votre juste intervention

De part le premier magistrat que vous êtes                nous aspirons a une révision de la requête

L’expiation des gens n’est pas notre dessein           toutefois un dédommagement sera opportun

Nos espérances en vous ne sont pas moindres        se pourrait’ il  qu’on renaisse de nos cendres  

Avions tant vociféré a qui veut entendre                notre morose écho ne cessa de nous répondre   

Parant à l’habituelle lettre d’angoisse                                ce poème, vous portera notre détresse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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