Introspection.

upheaval

Il était temps d'observer.

Elle tapait sur son clavier sans relâche, sans même être sûre de ce qu'elle allait écrire. Parfois la page blanche -souvent. Mais elle n'abandonnait jamais. Il était possible d'apercevoir une lueur de tristesse mêlée au stress des examens, et à l'incompréhension dominante. Elle ne savait pas, comme toujours, elle se sentait perdue. Et tandis que ses doigts virevoltaient sur son ordinateur, elle hésitait toujours. Postée tard dans la nuit devant son écran, elle réfléchissait encore et encore. Elle se mordillait la lèvre, signe de désespoir. Rien n'était plus bizarre qu'aujourd'hui. Si elle avait pu s'imaginer se retrouver dans cette situation, elle l'aurait sûrement esquivée. Elle ne savait pas ce qui l'attendait. Ça l'obsédait. Ce désir de connaitre l'avenir. "Dites-moi quoi faire, dites-moi où je dois aller". C'était toujours cette question sans réponse. Elle attendait désespérément de trouver une solution, de chercher la réponse à tout ce qui la rongeait. Pourtant, rien ne venait. Peut être qu'un jour elle saurait démêler toute cette folie. Ça empestait le mensonge, ça empestait l'incertitude. C'était comme un souffle permanent qui l'exposait jours après jours à une longue descente aux enfers. Pause. Un soupir. Il était possible de discerner cette vague de questions qui l'envahissait. Comme submergée par la souffrance, chaque jour était un nouveau combat contre elle-même. Qui trouverait la réponse à ses questions?
Il était l'heure pour elle d'arrêter de réfléchir. La fatigue se faisait ressentir, et rien ne s'arrangerait ce soir. Elle baissait donc son écran pour se blottir dans le creux de ses draps, bercée par la solitude et la tristesse. Toujours le même combat, toujours les mêmes images. Quand cela cesserait-il donc ? C'est un appel au secours.

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