Janus

Vincent Rieussec

Pour l’anniversaire de Clément, mon mari, j'avais flashé sur une toilette plus proche de la lingerie que de la robe. Une petite jupette dans un tissu noir, transparent, festonné de dentelle. Elle s'arrêtait à mi fesses, maintenue au niveau du nombril par un empiècement tout aussi transparent qui se dédoublait pour essayer de couvrir les seins. Ils se terminaient par des lacets noués derrière le cou. J'avais rajouté un string, des bas à jarretelles de dentelle et des escarpins talons hauts. Le tout noir bien sûr. Ainsi vêtue, j'étais particulièrement sulfureuse. Mon corps était nu sans l'être. Seul le string assurait un semblant de décence. Peu de maquillage pour jouer des contrastes entre ma bouche soigneusement carminée, ma peau blanche, mes yeux bleus et ma crinière ébène. En me regardant dans le miroir, je restais toute timide devant mon image de femme fatale.

Ainsi parée, je l'attendais pour une longue nuit d'amour dans l'intimité de notre couple, La fête avec ses amis, sa sœur jumelle serait pour un autre soir.

J'avais préparé une table de fête. Pour seul éclairage, des bougies réparties dans la pièce. Quand il m'a découverte dans ma robe licencieuse, il s'est bloqué bouleversé. Il a soufflé

- C'est toi ? Tu es magnifique !

J'ai murmuré

- Non, ce soir ce n'est pas moi. C'est ton cadeau d'anniversaire. Il est à ton entière disposition, prêt à assouvir tes désirs les plus secrets…

Il a éclaté de rire en me prenant dans ses bras. Il a écrasé ses lèvres sur mes lèvres. Puis il a déclaré

- Et bien mon premier désir est de te photographier pour garder un souvenir de ta robe avant qu'elle ne souffre de mes débordements.

Il m'a mitraillée tant et plus. Il corrigeait mes poses, cherchant à exposer au mieux toutes les parties de mon corps. J'ai dû enlever mon string et le mitraillage a continué.

Ma chatte était trempée. Il a bouleversé la table pour m'y installer allongée sur le dos. Les pieds ramenés au bord de la table, les cuisses largement ouvertes, mon corps était son assiette. Il a préféré ma mouille puisée dans ma vulve à la mayonnaise pour déguster les crevettes de Madagascar. Une pour lui, une pour moi… Une pour lui, une pour moi.

Il faisait couler le champagne sur mon pubis et il le lapait dans le fouillis de ma moule. La fraîcheur du liquide, sa langue sur mon clitoris, c'était un enchantement de lui servir de fontaine. Pendant qu'il dégustait le filet mignon, agenouillée entre ses cuisses, j'ai pompé son saucisson. Il a failli s'étrangler quand il s'est libéré dans ma bouche et dans ma gorge. Après avoir soufflé les bougies, de nouveau il m'a installée sur la table. Il a étalé la crème du gâteau d'anniversaire sur mon corps, il en a farci mon con. Puis il s'est enfoncé en moi, Il m'a baratée tout en léchant mes seins, ça jutait tout autour de sa queue. Sa jouissance montait. Avant de jouir il a soufflé

Pour satisfaire un de mes désirs, nous allons ouvrir une galerie avec des photos de ce soir dans le site JOILA. Je veux t'exhiber à la France entière !

Nous allions souvent visiter ce site de l’érotisme amateur, à la recherche de photos brûlantes et de leurs commentaires laissés par les voyeurs virtuels. Ces milliers de corps nus dans des poses suggestives, toutes ces intimités exhibées, tous ces fantasmes libérés m'électrisaient Des vrais gens dans la vraie vie nous offraient le plus profond d'eux mêmes. Je m'imaginais être une de ces femmes assez gonflées pour s'exposer. Quand Clément me surprenait encore scotchée à les mater, il souriait avec indulgence sans rien dire. Seule, jamais je n'aurais osé franchir le pas et là, il me donnait l'excuse de son exigence pour m'offrir à la concupiscence de milliers de personnes.

Nous avons choisi deux photos, encore avec le string.

Floutage du visage, quelques clicks, et je me suis retrouvée comme membre sous le pseudo "Chaude Minette", les contacts avec les autres limités aux commentaires et aux échanges de messages uniquement par la messagerie interne de JOILA. J'ai titré les photos "Pour son anniversaire, avant de face, avant de dos" avec comme commentaire "Croyez-vous qu'il va apprécier ?"

Cet instant, je l'avais rêvé. Cà m'excitait un max, Tous les deux, exaltés, couverts de crème, nous sommes allés prendre une douche coquine et nous avons continué nos ébats sur le lit.

Le lendemain, en RTT, des cernes au milieu des joues, totalement flapie, anxieuse, je me suis branchée sur JOILA. Il y avait déjà deux ou trois commentaires, assez banales : "T'es super !" "T'es disponible pour le mien ?", "Il t'a bien bourré la chatte ?"…"

C'était peu, un brin crade Mais des hommes m'avaient regardée et ils avaient suffisamment bandé pour avoir envie de commenter mes photos. On a sonné à la porte. Nathalie la sœur jumelle de Clément est entrée exubérante. C'était lui en femme, une jolie blonde. Nous étions à la fois rivales et attirées l'une par l'autre. Entre eux, il y avait comme un lien fusionnel. Parfois je crevais de jalousie à les voir si proches, à se comprendre si vite. Elle pouvait être envahissante, toujours à vérifier, sans le dire, si son frère était heureux.

Un bécot rapide sur la joue,  elle m'a regardée en riant

- Dis donc, tu as une petite mine ce matin ! Je vois que mon frère a lourdement profité de son anniversaire… Au bureau il doit être un zombie…

Mon micro était resté ouvert sur la page d'accueil de JOILA. Après quelques mots, elle est partie satisfaite aussi vite qu'elle était venue. Ouf ! Elle n'avait rien remarqué. Plus tard, Clément a appelé

- Tu as vu ! Déjà plus de cinquante visiteurs ! Et les commentaires  !

Moi, j'étais frustrée. Pour certaines photos les visionnages se chiffraient par milliers. Je me voulais déjà vedette après 12 heures de présence dans JOILA. D'un ton neutre j'ai demandé

- Tu ne crois pas que je pourrais compléter la galerie avec deux ou trois photos sans le string ?

- Bien sûr, c'est la suite logique. Mais ma chérie c'est ta galerie, C'est à toi de la faire vivre.

Sur les nouvelles photos, les commentaires avec offres de services bien précises se sont multipliés. Des messages encore plus crus avec adresses email ont fleuri. Je lisais tout ça, partagée entre excitation et écœurement. Trois jours après, un commentaire bien différent des autres, sous la photo où la jupette n'arrivait pas à cacher la fente de ma chatte m'a accrochée.

"Image charmante d'une jolie fente encore au repos Bientôt elle va s'ouvrir comme une fleur pour accueillir la verge de ton mari ou de ton compagnon. Heureux homme ! Je donnerais tout l'or du monde pour être à sa place !"

 

Comme signature le pseudo Janus. Ce nom me disait bien quelque chose, un dieu grec… Je n'ai pas cherchée à approfondir. J'avais mieux à faire. Je me suis précipitée pour découvrir son profil. Pratiquement rien, Sexe : homme, lieu de résidence : région parisienne. Pas d'âge, de profession, de visage… L'inconnu intégral.

Le soir, j'ai joué l'indifférente. Clément, lui était enthousiaste. Il fallait continuer, accrocher cet oiseau rare. Aux vacances précédentes il m'avait photographiée nue sur la plage, photos bien sages. J'ai ouvert une galerie "Vacances".

Je guettais avec fébrilité un commentaire de Janus et il est arrivé.

"Alors ma Belle, Il a fallu tout l'océan pour rafraîchir ta minette ! Comme Vénus. Tu sors de l'écume.  Tu es le renouveau du monde, la promesse de bonheurs infinis.

Je pose ma bouche sur les trésors de ma Déesse."

 

A peine lu, j'en voulais encore. En quelques jours, j'ai épuisé mes photos de plage, Et puis un message de Janus est arrivé

Chère Chaude Minette

Après tant d'images tant de commentaires, j'ose enfin t'écrire. Ton corps me fait rêver et ton photographe sait si bien le mettre en valeur.

J'adore la photo où, sur la plage, couchée sur le ventre tu nous offres les rondeurs de tes fesses superbes. Elles me font bander. Elles sont si éloquentes, gardiennes de tant de trésors cachés dans leur sillon. Trésors si proches et si inaccessibles !  Une remontée de tes genoux pour une levrette au sillon ouvert et je serais comblé.

J'espère que mes divagations ne te choquent pas et que tu me permets de t'envoyer d'autres messages.

Mes lèvres sur ta minette toute chaude. Je me masturbe en t'écrivant.

Exaltée, j'ai répondu 

Cher Janus,

C'est avec bonheur que j'ai reçu ton message. Oui, il m'a choquée mais c'est si bon d'être choquée ainsi. Oui, continue de m'écrire. Quelle femme refuserait d'être ainsi adulée ? N'aie crainte, tes désirs sont des ordres, bientôt tu pourras contempler le plus intime de mon corps. Pour toi, rien que pour toi. A te le dire et à te lire, ma minette toute chaude est trempée. C'est ma main qui te masturbe.

 

J'ai copié ces deux messages en dehors de JOILA et je l'ai effacés dans la messagerie. Je ne voulais pas que Clément découvre ce que j'osais écrire à un inconnu.

Je n'avais plus de photos à placer dans mes galeries. J'hésitais à lui demander de me photographier nue, et surtout de faire des photos plus hard.

Un soir j'ai commencé par dire

- Tu sais pour JOILA je n'ai plus de photos…

- Et bien, il faut qu'on en face ou alors tu préfères peut-être arrêter ?

Je me suis récriée

- Non, non ! Continuons !

De lui même, il est venu au devant de  mes désirs

- Mais cette fois-ci, il les faudrait un peu plus chaudes ?

J'étais aux anges, j'allais pouvoir tenir ma promesse. Mais jamais je n'aurais imaginé une telle permissivité de sa part. Nous avons passé un week-end dans un Relais Château. La chambre était belle, spacieuse. D'entrée de jeu, je n'ai gardé que mes bas noirs à jarretelles de dentelle, et hop, en levrette sur le lit. Il m'a shooté de profil. Et puis les poses se sont enchaînée, levrette trois quart arrière les genoux écartés, sur le dos les cuisses ouvertes face à l'appareil, sur le ventre le compas des jambes bien ouvert, Par moment, Clément me demandait de tirer sur mes grandes lèvres pour des gros plans de ma vulve.

Les photos étaient terriblement sulfureuses, certaines dignes d'un manuel de gynécologie. Je n'avais pas imaginé que mes fesses déployées, livrant complaisamment mes orifices, puissent restées aussi rondes.  Mais je savais, bien que même si sur le moment je les trouvais trop obscènes pour les mettre dans JOILA, je finirais par céder à mes pulsions.

J'ai d'abord placé la photo en levrette de profil avec comme commentaire "Mon mari m'adore dans cette position".

Janus a répondu

Ma Belle Minette, ainsi tu es mariée. C'est vrai que prendre une femme en levrette c'est très jouissif ! Les prochaines photos exhausseront-elles mes vœux ? Ton mari sait-il que tu t'exhibes dans JOILA  ?

 

J'ai répondu que oui, qu'il était mon photographe mais que les messages restaient notre secret à tous les deux et que la prochaine photo serait aussi impudique qu'il l'espérait.

Les photos scandaleuses se succédaient. A chaque nouvelle publication, un message arrivait. Une divagation sur la photo puis une ou deux questions. Avec exaltation, je répondais. Sans m'en rendre compte, je me livrais totalement. Il en savait plus sur moi que mon mari.

Il a tout su de Clément, Son bonheur à me prendre en levrette, moi la poitrine et la tête sur le drap, le cul bien tendu pour qu'il n'ait plus que ce cul à baiser ou enculer avec sa grosse queue.

Ses pulsions de soumission, à genoux pour me demander l'autorisation de lécher mon cul, Alors je m'asseyais sur son visage, je l'enfouissais entre mes fesses opulentes et il titillait et pénétrait mon anus avec sa langue. Moi, je me délectais à inonder son visage de mes liqueurs.

Quand il m'a demandé si d'autres avaient le bonheur de me tringler, le terme m'a fait frémir. Embarrassée, je lui ai raconté le souvenir d'une soirée torride. Un cavalier entreprenant, me sentant bien allumée, m'avait entraînée à l'écart et il m'avait tringlée à la hussard, debout sans se soucier de mon plaisir. J'étais restée sur ma faim. Tringlée était bien le terme pour cette possession brutale de mon vagin. Plus tard, dans la soirée Clément avait lui aussi profité de mon sexe. Il l'avait trouvé particulièrement onctueux. Il m'avait terminée.

Janus a exulté. Mon mari m'avait baisée dans le sperme de mon amant. J'étais bien la coquine perverse qu'il imaginait. J'étais trop partie dans les confidences pour ne pas  lui avouer d'autres aventures, l'organisateur de séminaire qui m'avait demandé de laisser ma porte de chambre ouverte. J'avais hésité mais je ne l'avais pas fermée. Le chauffeur de taxi persuasif qui avait préféré se payer sur la bête aux cuisses ouvertes sur la banquette arrière… Avec véhémence, je tentais de me justifier. Je ne courais pas après les hommes, mais je ne savais pas dire non. Amants de hasard… Clément était l'homme de ma vie. Il me faisait l'amour tous les jours. Notre vie sexuelle était un enchantement.

J'ai fini par poster un gros plan de ma vulve déchaînant mes admirateurs. A LUI, j'ai envoyé un petit message

Très cher Janus

Je t'offre cette photo, toi mon amant virtuel. Régale toi de ma vulve. Sache qu'elle mouille quand je pense à toi. Je ne peux pas te donner plus. Sinon m'explorer avec un spéculum. Je t'offre tous mes orifices.

Sa réponse a été délirante. Il avait  zoomé le plus qu'il avait pu pour contempler l'obscénité flamboyante de mes muqueuses les plus intimes.

Finalement, il a voulu savoir si j'étais attirée par les femmes.

J'ai attendu quelques jours avant de lui répondre. Cette question remuait beaucoup de choses en moi. Un sentiment confus remontait à la surface. Enfin, je me suis jetée à l'eau. Toutes ces confidences faites à un inconnu, me libéraient. Il ne me jugeait pas, un peu comme un psychanalyste. Et personne n'en saurait rien.

Oui, à l'adolescence j'avais découvert le sexe dans des jeux entre filles. Ça n'avait pas porté à conséquence. En écrivant, une évidence que j'avait refoulée au plus profond s'imposait à moi, J'étais folle amoureuse de Nathalie, une passion dévorante comme pour son frère. Ils étaient si semblables ! En aimant le frère, je ne pouvais qu'aimer la sœur. Tout en racontant cette découverte, j'ai pleuré sur ce double amour impossible.

Deux jours après, par hasard, j'ai croisé Nathalie. Nous sommes tombées dans les bras l'une de l'autre. Pour ne pas me trahir je n'osais pas trop la regarder. Elle m'a prise par le bras

- Allez viens ! Je t'offre un chocolat ! Ce n'est pas si souvent que l'on se retrouve entre filles.

Assise dans un café, je souffrais à la voir si belle, si inaccessible Elle avait le sourire, le regard de son frère quand il a envie de me faire l'amour. Sur la table, elle jouait avec une pièce ancienne. Un geste maladroit et la pièce s'est arrêtée devant moi. Je l'ai prise pour la lui rendre. Sur une face, il y avait un personnage à deux visages, Janus !

J'ai pâli. Je ne voulais pas comprendre. J'ai murmuré

- Ainsi c'est toi ?

Elle m'a répondu par un tendre sourire. J'étais pâle, j'étais rouge, je ne savais plus où j'en étais. J'ai fondu en larmes. Quelle pauvre conne j'étais, elle savait tout de moi. TOUT ! Elle a pris doucement mes mains dans les siennes, elle m'a tout expliqué. Sur mon micro allumé, elle avait reconnu la page d'accueil de JOILA. Chez elle, par curiosité elle s'était branchée sur le site. Dans les photos récentes mises en exergue je figurais en bonne place. Malgré le floutage, elle n'avait pas eu de doute. Et le reste avait suivi. Tout bas je l'ai traitée de tous les noms. Elle est venue s'asseoir à coté de moi et m'a prise dans ses bras me laissant me vider de ma colère, de mon désespoir. Finalement, je suis restée à pleurer contre sa poitrine. Doucement, elle m'a avoué son amour. Si son frère était fou de moi, si j'étais son idole, pour elle il ne pouvait pas en être autrement.

Collée à elle, je sentais sa chaleur, ses seins contre ma joue. Je me sentais si bien. Je ne m'étais pas imaginée Janus ainsi, c'était encore mieux ! Comme une petite fille, j'ai pleurniché

- Oui, mais maintenant tu sais tout de moi, mes amants, mes pensées secrètes.  Plus que Clément peut savoir !

Elle m'a relevé le menton

- Tu m'en es encore plus chère. Je t'aime depuis que nous nous connaissons. Je savais que je ne t'étais pas indifférente. J'ai profité de l'occasion pour savoir si je pouvais espérer que tu répondes totalement à mon amour  et je n'ai pas été déçue…

Elle a posé sa bouche sur ma bouche et devant les consommateurs, nous nous sommes roulées une vraie pelle d'amoureuses. Nous sommes parties enlacées. Juste à coté, il y avait un hôtel. Avec le même désir au ventre, nous sommes entrées. Ensemble nous avons demandé une chambre. Toujours enlacées, les yeux dans les yeux, nous sommes montées sous le regard lourd du réceptionniste.

Avec fièvre, nous nous sommes mises nues. Tout de suite en 69 nous nous sommes dévorées nos chattes liquéfiées encore et encore les doigts plantés dans nos anus. Les jambes ouvertes nous avons frotté nos vulves inondant le lit de nos mouilles. Enfin rassasiées, dans les bras l'une de l'autre, j'ai murmuré

- Il ne faut pas que Clément sache…

- Allons ma Belle, Je t'ai un peu mentie. Janus a deux visages. Ensemble, nous avons eu l'idée du piège. Nous voulions que tu nous sois totalement transparente pour savoir si nous pouvions envisager une vie à trois avec toi. De te découvrir aussi facile à conquérir, aussi vulnérable aux sollicitations sexuelles, nous a attendris ! Nous ne voulons pas te perdre. Nous t'aimons comme tu es petite salope, avec tes désirs de femelle que nous vivrons ensemble.

Je n'ai pas très bien compris ou alors trop bien. Mais j'étais heureuse qu'ils m'entraînent dans leurs folies. J'appréhendais tout de même mes retrouvailles avec Clément.

Elle a ri et elle a rajouté

- Il m'a toujours bien caché qu'il aimait lécher l'anus des dames ! C'est une sensation que je ne connais pas encore…

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